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Première chose à savoir, Sonic the Hedgehog 4 - Episode 1 n'est vendu que de manière dématérialisée à un tarif compris entre 13 et 15€. Sachant qu'il ne s'agit ici que du premier épisode, l'addition risque d'être salée pour avoir le soft complet. Mais finalement, peu importe le prix, si le contenu s'avère suffisamment consistant. Malheureusement, autant vous le dire tout de suite, ce n'est clairement pas le cas. En comptant large, il nous aura fallu un peu plus de deux heures pour terminer le jeu et récupérer quatre émeraudes au passage. Vous comprenez que si Sonic the Hedgehog 4 - Episode 1 a des qualités, ce n'est clairement pas du côté de la durée de vie qu'il faudra les chercher. Et le fait de pouvoir rejouer les 13 niveaux, qui se bouclent en moyenne en cinq minutes voire moins, en Contre la Montre n'y changera rien.
Retour vers le futur
Non, les atouts de Sonic the Hedgehog 4 - Episode 1, il faut les trouver dans ce qui a été le plus soigné par SEGA, c'est à dire son système de jeu qui arrive à nous rappeler quelques sensations d'antan, même si on est loin de toucher le firmament. La prise en main est immédiate avec une seule touche d'action qui sert à sauter, spin dasher et - ce qui représente un sacrilège pour les puristes – réaliser une attaque ciblée (ou Homing Attack). On ne retrouve donc pas les pouvoirs de Sonic 3 qui s'enclenchaient par une seconde pression sur la touche de saut. Mais ce n'est pas la peine de sortir les mouchoirs puisque la prise en main reste très plaisante, et c'est avec plaisir que l'on parcourt les niveaux - aux embranchements divers - qui se montrent d'ailleurs plus créatifs que dans les derniers Sonic Rush. Reprenant des environnements visités maintes fois (collines, casino, temple et usine), Sonic the Hedgehog 4 - Episode 1 parvient à insuffler un semblant de variété (chariots à la Donkey Kong Country, ou garder l’équilibre sur une boule par exemple), jusqu'à un final contre Eggman qui rappellera des souvenirs à ceux qui ont bouclé Sonic the Hedgehog 2. À ce titre, les références aux volets des années 90 sont assez nombreuses. Si le bestiaire et certains décors sont familiers, c'est notamment l'atmosphère sonore et quelques musiques qui nous font verser une petite larme. Il y a peu d'imagination, beaucoup d'éléments acoustiques ont été repris tels quels, mais ça fonctionne diablement bien et c'est bien là l'essentiel. En revanche, on ne peut être aussi élogieux sur la réalisation. Sans être foncièrement moches, les graphismes donnent l'impression d'être inachevés et de jouer à un titre flash. Et que dire des animations de Sonic qui ont été travaillées avec le même soin, notamment lorsqu'il marche ? En ajoutant une faible durée de vie à tout ça, on comprend que le retour du hérisson ne se fera définitivement pas par la grande porte.
