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Yesterday : découvrez nos premiers pas dans le jeu

Après l'incontournable saga Runaway et le convaincant The Next BIG Thing, les espagnols de Pendulo Studios s'apprêtent à sortir un nouveau jeu d'aventures. Mais avec Yesterday, ils semblent vouloir délaisser l'humour farfelu de leurs précédentes productions et se tourner vers une véritable atmosphère de polar. Pour nous en assurer, et patienter sereinement jusqu'à la sortie prévue en mars, nous avons mis la main sur une version preview qui dévoile sans détours la première heure de jeu.


YesterdayL'action met en vedette Henry White, fils de milliardaire de son état, et son costaud compère Cooper. Pour une fois, on échappe donc à la classique formule du duo "hétéro" (Brian et Gina pour Runaway, Liz et Dan pour The Next BIG Thing, Max et Nina pour Secret Files, George et Nico pour Les Chevaliers de Baphomet, etc., etc.) . A vrai dire, on échappe même au duo tout court puisqu'on nous promet un troisième personnage jouable en la personne de John Yesterday, patient amnésique et absent de cette version preview. Qu'à cela ne tienne, on se contentera de Henry et Cooper pour ce tour de chauffe. Nos deux héros évoluent à New-York, participent à l'association des Enfants de Don Quichotte et viennent donc en aide aux plus démunis. Qui en ont besoin plus que jamais puisqu'un tueur en série semble leur en vouloir particulièrement. En l'espace d'un an, six cadavres de clochards ont été découverts par les autorités. Brûlés vifs, tous portaient une cicatrice en forme de Y dans leur paume. Pour limiter la casse, Henry et Cooper décident de procéder à un recensement des SDF qu'ils ne connaissent pas encore. Leur périple commence par une sinistre station de métro désaffectée... qui pourrait bien devenir leur tombeau. Elle abrite en effet deux marginaux, dangereux et complètement fous. L'un prétend incarner la justice divine et se croît à la tête d'un véritable peuple, constitué en réalité d'une foultitude de mannequins inanimés. L'autre passe des coups de fil imaginaires et attend inlassablement le retour de son fils, mort il y a bien longtemps dans un accident. Meurtres, démence malsaine, pauvreté extrême et décors urbains crasseux : on est très loin de l'île paradisiaque de Runaway 2. Et pourtant, on retrouve facilement la patte Pendulo. Reconnaissable entre mille, le style graphique typique du studio espagnol fait une nouvelle fois mouche. Vous pouvez d'ores et déjà le constater par vous-mêmes : les personnages ont tous une sacrée gueule, tandis que les décors 2D "peints à la main" dégagent un certain charme. Et il arrive même que des dialogues et des petites séquences nous décochent un sourire. Il est encore trop tôt pour savoir si l'ambiance sera essentiellement angoissante, ou régulièrement parsemée d'humour plus ou moins noir, mais le cocktail semble plutôtprometteur.

 

Reconnaissable entre mille, le style graphique typique du studio espagnol fait une nouvelle fois mouche. Vous pouvez d'ores et déjà le constater par vous-mêmes : les personnages ont tous une sacrée gueule, tandis que les décors 2D "peints à la main" dégagent un certain charme."

 

YesterdayEn revanche, il est déjà possible de se forger un avis précis sur le gameplay. S'il s'agit comme d'habitude de se déplacer dans des décors, de ramasser des objets et de les combiner afin de résoudre régulièrement des situations et énigmes plus ou moins tordues, l'interface a su évoluer dans le bon sens. Ainsi, les différentes commandes et les objets d'inventaire sont regroupés dans une unique barre horizontale qu'on peut, au choix, afficher en permanence en bas de l'écran ou faire apparaître au passage de la souris. Mieux encore : le fait de cliquer sur une zone interactive ouvre en surimpression une petite fenêtre, stylisée à la manière d'une bande dessinée. Cette case offre non seulement une vue rapprochée de l'endroit concerné, mais s'accompagne aussi généralement de deux boutons : une loupe engendrant l'apparition d'une description textuelle et une icône servant à prendre un objet ou à agir sur la zone. Malin, esthétique, et efficace ! Les déplacements dans les décors sont également pratiques car quasiment instantanés. Les trajets des personnages ne sont pas bêtement affichés dans le détail, mais uniquement suggérés par un fondu enchaîné entre la position de départ et celle d'arrivée. Cela peut paraître un peu perturbant au premier abord, mais on prend vite goût à ce rythme très dynamique. Enfin, l'interface se dote de deux commandes d'aide : l'une indique brièvement à l'écran la disposition des zones interactives, l'autre donne carrément un indice sur la prochaine action à effectuer. Un temps de "recharge" évite toutefois qu'on abuse de cette assistance. S'il reste encore quelques inconnues concernant le jeu (quelle sera la qualité des voix françaises ? le scénario tiendra-t-il la route ? la durée de vie ne sera-t-elle pas trop ridicule ?), les indicateurs sont tout de même globalement au vert. Rendez-vous en mars pour un test en bonne et due forme !






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Yesterday

Jeu : Point & Click
Editeur : Focus Home Interactive
Développeur : Pendulo Studios
22 Mar 2012

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