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Test également disponible sur : PSP

Test Dissidia Duodecim Final Fantasy

Test Final Fantasy Dissidia 2
La Note
14 20

Malgré son monde ouvert, sa liste de personnages étoffée et ses combats toujours aussi bien menés,  Dissidia Duodecim : Final Fantasy peine à s'affirmer en tant que véritable suite. Finalement peu novateur, le titre de Square Enix se repose sur les bases déjà bien solides du premier Dissidia, en y greffant quelques nouveautés sympathiques dans la forme, mais pas forcément indispensables dans le fond. Cela dit, avec son mode online mettant les compétences des joueurs à rude épreuve, il serait bête de se priver d'un jeu de combat à la durée de vie exemplaire, surtout sur PSP.


Les plus
  • Le monde ouvert
  • Une bande originale magique
  • Belle durée de vie
  • Neuf nouveaux personnages quand même
  • Gameplay toujours aussi riche
Les moins
  • Ce n'est qu'une mise à jour
  • Où est passé le mode Colisée ?
  • Moins stratégique que son prédécesseur


Le Test

En rassemblant les figures les plus emblématiques de la série Final Fantasy dans un jeu de combat, Square Enix exauçait le rêve de millions de fans. Conscient du potentiel que détenait Dissidia : Final Fantasy, l'éditeur et développeur japonais exploite à nouveau le filon et revient sur PSP avec un second volet baptisé Dissidia Duodecim. Une suite apportant son lot de nouveautés mais qui se présente au final plus comme une mise à jour – certes réussie – mais loin de pourvoir s'affirmer comme prévu, surtout en comparaison de son prédécesseur. Explications.


Comme toute bonne suite de jeu de combat qui se respecte, Dissidia Duodecim : Final Fantasy propose sont lot de nouveaux personnages. On en compte neuf et parmi ces nouvelles têtes, on retrouve Kain Highwind de Final Fantasy IV, Laguna Loire de Final Fantasy VIII ou bien encore la très récente Lightning de Final Fantasy XIII. Une entrée remarquée, chacun arborant un style de combat qui leur est propre, avec des avantages comme des inconvénients. Tous ces protagonistes se retrouvent une nouvelle fois plongés dans une guerre infinie entre les camps de Cosmos et de Chaos, la destruction du dieu de la discorde comme mission principale de nos héros amnésiques. Réparti en chapitre, l'arc narratif apporte peu d'intérêt comparé à son prédécesseur, les éléments principaux du scénario restant identiques. La particularité de ce mode est l'apparition, au côté des nombreux chapitres, d'une partie Report. Sous la forme d'une histoire secondaire, certaines phrases du rapport apparaissent en gras et les sélectionner permet de visionner des cinématiques ou de réaliser des combats alternatifs. Les joueurs peuvent ainsi aborder l'histoire sous un autre angle, rendant la trame principale moins monotone et répétitive au fur et à mesure de la progression. De même, la progression entre les chapitres s'étoffe par la présence d'un monde "ouvert", typique à la série des Final Fantasy, ponctuée de nouveaux arrangements inspirés des thèmes musicaux de la série.

Destination Finale

Ce nouvel environnement constitue l'une des principales nouveautés du titre. Fini la progression basique des chapitres sur de simples plateaux, Dissidia Duodecim : Final Fantasy veut rimer avec liberté. Les joueurs peuvent dès à présent entrer dans les donjons (donnant accès aux zones de combat), affronter des ennemis aléatoires, ou tout simplement collecter les quelques trésors à leur guise et librement. A cela s'ajoute des orbes disséminées sur la carte, à collecter pour fructifier une liste de sorts facilitant la traversée des donjons (récupération de vie, bonus d'expérience, affrontements en chaîne...). La disparition du système de points d'action du premier Dissidia rend les déplacements moins stratégiques sur les plateaux, les joueurs pouvant désormais avancer, ou interagir avec les ennemis et les objets plus facilement. Côté affrontement, le système de combat n'a pas réellement évolué. On y retrouve les attaques de Bravoure, indispensables pour détruire la première défense ennemie, et les attaques HP affaiblissant les points de vie de son adversaire. Le mode EX est encore de la partie, et s’active à l'aide des cloches bleues apparaissant aléatoirement dans l'arène et remplissant la jauge adéquate. La maniabilité ne déroutera pas les joueurs adeptes du premier volet, qui retrouveront rapidement leurs marques grâce à un gameplay adapté parfaitement aux niveaux repris de l'univers Final Fantasy. Mais l'originalité de Duodecim réside dans l'apparition du mode Assist, permettant de faire appel à un sidekick ou striker, c’est selon. En fonction de la combinaison de touche réalisée (L + Carré ou L + Rond), ce personnage de soutien infligera au choix une attaque de Bravoure ou de HP. Petit bémol, l'assignation des touches L et R a été revue. De ce fait, le Dash – qui se déclenche via la combinaison R + Triangle – rentre souvent en conflit avec la touche de garde (bouton R), ce qui est plutôt déroutant.

Fini la progression basique des chapitres sur de simples plateaux, Dissidia Duodecim : Final Fantasy veut rimer avec liberté."

Sans réelles améliorations, les fonctionnalités de Dissidia Duodecim : Final Fantasy diffèrent peu de celles présentes chez son grand frère. Le calendrier favorisera donc une nouvelle fois le joueur certains jours de la semaine, octroyant des bonus d'expérience ou d'argent. Mais ce sont les aspects RPG de la série qui s'avèrent tout aussi diversifiés, sans pour autant faire preuve d'innovations. Il est toujours possible de personnaliser ses personnages de la tête aux pieds, soit en dépensant ses gils  dans l'achat d'armes, armures et autres accessoires via le menu de personnalisation, ou bien par l'intermédiaire des Moogles qui peuplent maintenant le monde ouvert. Bien entendu, les objets les plus intéressants sont les plus difficiles à fabriquer et Square Enix a souhaité simplifier entre guillemets la recherche des matériaux par l'intégration du BATTLEGEN. Ce nouveau menu recense  les "matériaux" nécessaires pour confectionner certains items dévastateurs, ainsi que les conditions requises à remplir pour les récupérer. Malheureusement, les joueurs français ne sont pas aidés dans cette tâche avec une interface entièrement en anglais ; seules les phases de dialogues ayant été traduites. Le système de compétences joue aussi un rôle important lors des combats et demandera d'assigner consciencieusement ses attaques et autres mouvements spéciaux avec minutie, et ce en fonction des ennemis rencontrés. Il est donc obligatoire de s'équiper en conséquence avant d'affronter un Boss dans un combat destructeur. Enfin, Dissidia Duodecim : Final Fantasy peut compter sur un mode online assurant une nouvelle fois le show lors des parties en ligne. A contrario, le mode "Colisée" plutôt bien pensé de Dissidia : Final Fantasy disparaît au profit d'un habillage graphique plus soigné et des environnements plus variés. Dommage.






Vincent de Lavaissière Vincent de Lavaissière

le mardi 12 avril 2011
19:20




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 Osef


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