Lors des tests de Glory of The Roman Empire et CivCity : Rome, nous avions bien en tête l’arrivée imminente de Caesar IV, une licence non utilisée depuis… 8 ans ! Les jeunots ne le connaissent sans doute pas, un petit rappel des faits s’impose donc. Les premiers Caesar ont servi de base à une multitude de titres comme Pharaon, Zeus, Cléopâtre… De base car il faut bien admettre que les précédents Caesar étaient extrêmement buggés, de façon inadmissible. Pour tout vous dire, il était difficile de savoir si l’on était en face d’un jeu très buggé un d’un bug jouable. Plus tard, l’équipe de développement est revenue dans le droit chemin des City Builder au micro management réglé aux petits oignons. Dans Pharaon, les parties vous permettaient de construire des pyramides régulièrement et lorsqu’il n’y avait pas de pierre sur la carte, il fallait les importer et donc les payer. Toute l’économie devait être redirigé pour la construction d’un tel monument. Un excellent souvenir pour tous ceux qui sont allés au bout.
Le gros problème de tous ces jeux n’était pas réellement la production mais sa distribution. Des coiffeurs ont fait faillite tant les joueurs se sont arrachés les cheveux. En général, même si les objectifs de mission s’avéraient très différents, les moyens pour la réussir revenaient tout de même à construire la plus belle ville possible. Pour y parvenir, les maisons devaient évoluer. Les citoyens exigeaient donc toute une succession de produits et de service pour agrandir leur masure : eau, nourriture, poterie, huile, vêtements, raisins, deuxième sorte de nourriture, distractions, religion, troisième type de nourriture, religion pour un deuxième Dieu, vêtements de soie etc. La liste était impressionnante ; obtenir la plus belle maison consistait pour vous à répondre à une trentaine de besoins ! La grande difficulté résidait donc à acheminer l’ensemble de ces objets ou services chez le romain moyen. Bien sur, chaque service ou besoin provenait d’un ou de plusieurs bâtiments. Facile d’apporter les premiers services. Pour les derniers, c’était une autre paire de manches dans la mesure où les champs d’action des bâtiments étaient assez limités.
Rome, jeu ouvert…
Là, vous vous dites : ça serait bien qu’il commence à parler du nouveau Caesar. Rassurez-vous, nous n’allons pas vous présenter un autre jeu car les mécanismes demeurent les mêmes. A ceci près, et c’est là l’excellente nouvelle, que les zones d’influence se sont complètement envolées. Enfin, elles existent encore mais deviennent beaucoup plus souples. Les bûcherons pourront aller couper des arbres à l’autre bout de la carte si jamais le bois vient à manquer à proximité de leurs cabanes. Les parties deviennent donc bien moins stressantes, le joueur passe moins de temps à insulter les colporteurs romains, pour son plus grand plaisir. Il se concentre maintenant sur ses objectifs de mission, de plus en plus passionnants au fur et à mesure qu’ils défilent. Quelques mécanismes ont cependant changé. Désormais, il est possible de construire trois types de maison. Ayant reçus la version anglaise, nous nous garderons bien de traduire les termes n’importe comment. Donc, en gros, vous trouverez des ouvriers de base. Ils ne paient pas d’impôts mais extraient les matières premières (argile, fer…) ou cultivent. Ils transforment ces ressources en produits finis (poterie, armes…) ou récoltent
Grandeur et décadence
Tout n’est cependant si rose qu’il n’y parait. Pour tout vous dire, lors de la première heure de jeu, nous nous sommes vraiment demandés comment une licence si prometteuse avait pu tomber d’aussi haut (et quand on se souvient des bugs du troisième opus, ce n’est pas peu dire). Tout d’abord,
Certes, il faut être réaliste : quel éditeur serait assez fou pour sortir un jeu en 2D alors que tous ses concurrents sont en 3D ? Les développeurs auraient cependant pu y réfléchir avant car le moteur est plutôt inefficace face à Glory of the Roman Empire, par exemple. N’aurait-il mieux pas valu une 2D réussie ?