TGS 2010 > Warriors : Legends of Troy

Fan absolu et convaincu du beat'em all à l'orientation massive, KOEI a décidé qu'il fallait que son nouveau jeu, Warriors : Legends of Troy, lorgne lui aussi de la castagne à grande échelle. Si l'éditeur japonais a toujours apprécié les grandes histoires épiques du Japon féodal ou de la Chine antique, il s'intéresse cette fois-ci aux mythes grecques qui représente également une source inépuisable en matière d'imagination pour les développeurs. C'est d'autant plus vrai qu'un certain God of War est parvenu à placer cet univers sur le devant de la scène, à tel point qu'on attend toujours un nouvel épisode. En partant de ce postulat de base, KOEI a décidé de prendre comme fil conducteur l'Iliade, cette épopée qui fait défiler des grands noms tels que Achille, Hector, Apollon et tous les Dieux qui sillonnent l'Olympe. C'est d'ailleurs dans la peau d'Achille que cette démo nous a été proposée.

This is Sparta !

Grand, taillé comme un roc et disposé à faire la guerre avec une certaine aisance, Achille est également doté d'une belle chevelure blonde qui nous permet de le reconnaître entre mille. Un simple coup d'oeil à son faciès et l'on comprend que les développeurs se sont largement inspiré de Brad Pitt et de son rôle dans le Troy de Wolfgang Petersen. Disposant d'un glaive et d'un bouclier, mais aussi orné d'une belle armure, notre héros devait donc pourfendre chaque vague d'ennemis qui arrivait sur lui. Avec sa palette de coups et autres attaques sympathiques, le but était donc de varier au maximum les enchaînements, histoire d'imposer un certain style lors des affrontements. Plusieurs types d'attaques étaient offertes en fonction du bouton sur lequel on avait appuyé. Frappe faible, attaque plus forte et focus attack, Warriors : Legends of Troy fait dans le classique. Si les coups sortaient assez facilement, on aurait tout de même apprécié une gestion de la défense plus accrue, avec par exemple la possibilité d'esquiver sur les côtés et de contre-attaquer, en plus de pouvoir utiliser son bouclier. Les développeurs ont toutefois mis en place tout un éventail de finish moves, grâce à l'utilisation de QTE basiques, permettant de dynamiser les combats qui pouvaient s'éterniser. Après plusieurs minutes à mettre à mal la nuée de spartiates prêts à en découdre, nous voilà enfin face à un premier boss : la statue d'Apollon qui rappelait bien évidemment le colosse de Rhodes de God of War II, la classe et la puissance en moins. Placé dans une arène fermée, il fallait dans un premier temps esquiver ses attaques puissantes afin ensuite de trouver ses points faibles pour le faire vaciller. Rien de bien excitant dans ce combat, d'autant qu'à aucun moment, la caméra est allé se placer quelque part pour rendre l'action épique. S'il est encore trop tôt pour savoir si le système de combat de Warriors : Legends of Troy est bancal, il est vrai que les rixes manquaient quelque peu de peps. Graphiquement non plus, ça ne cassait pas trois pattes à un canard, bien que dans l'absolu, le moteur utilisé arrivait à tenir la route sur cette démo. Prévu pour 2010, sans plus de précisions, Warriors : Legends of Troy a encore beaucoup de chemin à parcourir pour essayer de faire partie des grands. Pour le coup, on a envie de lui brûler un cierge, juste par sympathie.