Le Test
Amenant un peu de sang et de larmes dans la ludothèque de la Wii, House of the Dead : Overkill était également venu avec ses amis insultes et série Z dans un ensemble qui sentait bon le Grindhouse. Sa version HD dédiée à la PlayStation 3, House of the Dead : Overkill Extended Cut, conserve cet aspect sale et méchant tout en l'enrobant de quelques petites nouveautés propre à la machine de Sony. Buter du monstre avec une boule fluorescente rose n'était donc pas un doux rêve comme vous le prouve notre test de The House of the Dead : Overkill - Extended Cut.
Hommage à cette science du dialogue de films un peu coupables,
The House of the Dead : Overkill - Extended Cut reprend logiquement le duo
Agent G et Isaac Washington pour un cours appuyés sur le vocabulaire fleuri. Ponctuant de "fuck" la moindre phrase, ces derniers ne sont désormais plus les seuls à tirer sur tout ce qui bouge et qui à l'
air plutôt malade. Femmes armées aux atouts dignes d'un Supervixens sauce Tarantino, Varla Guns et Candi Stryper sont au centre de deux missions inédites qui impliquent des nouveaux boss - dont le premier représentant fait froid dans le dos - et quelques ennemis rajoutés pour l'occasion. Lors de son passage de l'immaculée Wii à la sombre PlayStation 3,
The House of the Dead : Overkill - Extended Cut en a profité pour se payer un lifting graphique haute définition et surtout une cure d'amaigrissement. Les ralentissements qui essoufflaient les missions ne sont désormais qu'un lointain souvenir et la fluidité vitale de l'arcade permet de bénéficier d'un vrai confort de jeu. Un changement de plateforme avantageux d'un point de vue purement technique qui souffre en revanche du périphérique sans fil maison. Si la Wiimote était loin de se montrer d'une précision époustouflante, le PS Move corrige au moins cet aspect mais subit lui une latence vite pénible. S'en suit alors une sorte de compromis étrange avec un pointeur qui suit fidèlement le mouvement du bras mais qui éprouve de vraies difficultés à s'arrêter net sur un élément un peu réduit. Le côté très lâche de la gâchette pas très ergonomique du PS Move rend également les tirs répétés assez délicats. Cette arrivée tardive sur PS3 justifie son côté Directors Cut par la présence de nombreux bonus, comme des illustrations, des comics ou un tour d'horizon des personnages pour une fois silencieux. Quelques minis-jeux sont aussi présents pour dégommer des cibles ou résister à des vagues de
zombies jusqu'à 4 joueurs entre deux têtes éclatées et des bras propulsés dix mètres en arrière. Gardant son côté complètement outrancier,
The House of the Dead : Overkill - Extended Cut n'est sans doute la version qui poussera ceux qui l'ont déjà terminé sur Wii à repasser à la caisse, mais elle s'avère un bon choix pour les malheureux qui n'ont jamais entendu plus de trente insultes dans une même phrase. Faisant partie du haut du panier des rail-shooter, le jeu de
Headstrong Games réussit même à surnager dans l'overdose actuelle de jeu à
zombies. Bon signe.
TEST VIDÉO THE HOUSE OF THE DEAD OVERKILL - EXTENDED CUT
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Hommage à cette science du dialogue de films un peu coupables, The House of the Dead : Overkill - Extended Cut reprend logiquement le duo Agent G et Isaac Washington pour un cours appuyés sur le vocabulaire fleuri. Ponctuant de "fuck" la moindre phrase, ces derniers ne sont désormais plus les seuls à tirer sur tout ce qui bouge et qui à l'air plutôt malade. Femmes armées aux atouts dignes d'un Supervixens sauce Tarantino, Varla Guns et Candi Stryper sont au centre de deux missions inédites qui impliquent des nouveaux boss - dont le premier représentant fait froid dans le dos - et quelques ennemis rajoutés pour l'occasion. Lors de son passage de l'immaculée Wii à la sombre PlayStation 3, The House of the Dead : Overkill - Extended Cut en a profité pour se payer un lifting graphique haute définition et surtout une cure d'amaigrissement. Les ralentissements qui essoufflaient les missions ne sont désormais qu'un lointain souvenir et la fluidité vitale de l'arcade permet de bénéficier d'un vrai confort de jeu. Un changement de plateforme avantageux d'un point de vue purement technique qui souffre en revanche du périphérique sans fil maison. Si la Wiimote était loin de se montrer d'une précision époustouflante, le PS Move corrige au moins cet aspect mais subit lui une latence vite pénible. S'en suit alors une sorte de compromis étrange avec un pointeur qui suit fidèlement le mouvement du bras mais qui éprouve de vraies difficultés à s'arrêter net sur un élément un peu réduit. Le côté très lâche de la gâchette pas très ergonomique du PS Move rend également les tirs répétés assez délicats. Cette arrivée tardive sur PS3 justifie son côté Directors Cut par la présence de nombreux bonus, comme des illustrations, des comics ou un tour d'horizon des personnages pour une fois silencieux. Quelques minis-jeux sont aussi présents pour dégommer des cibles ou résister à des vagues de zombies jusqu'à 4 joueurs entre deux têtes éclatées et des bras propulsés dix mètres en arrière. Gardant son côté complètement outrancier, The House of the Dead : Overkill - Extended Cut n'est sans doute la version qui poussera ceux qui l'ont déjà terminé sur Wii à repasser à la caisse, mais elle s'avère un bon choix pour les malheureux qui n'ont jamais entendu plus de trente insultes dans une même phrase. Faisant partie du haut du panier des rail-shooter, le jeu de Headstrong Games réussit même à surnager dans l'overdose actuelle de jeu à zombies. Bon signe.
