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Test également disponible sur : X360

Test Forza Horizon

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Test Forza Horizon sur Xbox 360
Les Notes
16 20 note multi-utilisateurs Forza Horizon 3 5

Sorte de Forza Motorsport qui aurait eu envie d'aller planter sa tente aux Vieilles Charrues au lieu des faire des tours de chauffe, Forza Horizon conserve l'amour de la belle carrosserie et de la conduite maîtrisée tout en acceptant les bras ouverts une dimension arcade et un accès de fun. Divertissant jusqu'au bout de la jante, le jeu de PlayGround Games est pensé comme un road-trip où la compétition remplacerait l'envie de voir du pays. Avec des dizaines de tracés différents, un grand nombre de voitures à débloquer, et une notion de rivaux qui pousse à se dépasser, Forza Horizon est un titre où le plaisir vient autant de la liberté cheveux aux vents que des corrections apportées sur sa propre conduite. Equilibré dans son gameplay de base, il peut évoluer vers une expérience un peu plus hardcore, sans jamais tomber dans la simu pure et dure, tout en restant très agréable à jouer au volant/pédalier. Un jeu littéralement bien fait qui souffre en revanche d'un coup de polish supplémentaire, notamment au niveau de l'I.A, fluctuante, et du côté un peu mort d'un Horizon relativement vide, hub mis à part. L'interconnexion totale solo/multi aurait pu régler ce problème, mais là aussi, Playground Games s'est contenté de rester sur des bases un peu trop sûres. Reste qu'il est très difficile de décrocher de Forza Horizon une fois pris dans son ambiance et sa glorification de la vitesse.

Retrouvez plus bas la suite de notre test de Forza Horizon


Les plus
  • Une ambiance légère très accrocheuse
  • Moteur convaincant
  • Mais cette bande-son !
  • Le côté compétition mis en avant
  • Gameplay accessible sans être vite maîtrisé
  • Bon travail sur le son
  • Beaucoup de tracés
  • Très bonne impression de vitesse
  • Sensation de road trip
Les moins
  • Pas assez de décors différents
  • Certains tracés qui manquent de folie
  • Certains constructeurs peu fournis (Peugeot, Citroen, ..)
  • Pas de mélange solo/multi
  • Intégration de Kinect ratée
  • La plaie du DLC


Le Test
Connue par les amateurs de simulation automobile plus ou moins poussée, la série Forza Motorsport l'est aussi des trolleurs de haute volée qui signalent à l'envie qu'entre deux épisodes de Gran Turismo, cette dernière a incrusté trois volets aussi complets que son concurrent. Voire un quatrième si Polyphony avait un peu plus traîné. Et comme Turn 10 n'aime pas le vide, le studio s'est associé aux anglais de PlayGround Games pour développer un Forza Horizon, sorte de salle d'attente pleine de couleurs et de sons avant un plus que possible Forza Motorsport 5. Le respect des chicanes est bien là, celui du contre-braquage aussi, mais les codes de la course sont eux en habits de lumière en train de se déhancher sur du Madeon ou du Santigold. Un "lâché-prise" qui passe la ligne en tête ? Réponse dans notre test de Forza Horizon.

Vous pouvez aussi conduire sans être à 45°Préparer sa course, faire un tour d'essai pour être certain de ses réglages d'amortisseurs et de ces quelques millisecondes qui changent tout entre le passage de deux rapports,  jeter un coup d'oeil à la télémétrie, un ensemble de précautions nécessaires à une approche passionnée de Forza Motorsports qui s'évanouissent dans le ciel éclairé de Forza Horizon. Ici, les seules précautions à prendre sont de s'assurer que l'électro, le rock « nouvelle vague » et la pop un peu synthétique font partie de sa track-list personnelle. Une focalisation musicale qui va de paire avec l'ambiance festival et estivale qui est le thème/concept du jeu de Playground Games. L'architecture de Forza Horizon est conçue autour d'un hub composé de tout ce que le joueur peut attendre d'un menu principal, répartis entre différentes tentes. En roulant dans cette zone centrale de la grande carte ouverte qui dessine le terrain de jeu de Forza, il est possible d'accéder sans descendre de son véhicule à un garage, une boutique remplie de concessionnaires, un autre magasin mais lui consacré aux achats en ligne, un atelier de custmisation visuelle (peinture, vinyles), ou encore à l'indispensable direction de course. C'est dans ce dernier espace que résident les sésames obligatoires à la progression dans le monde ultra-concurrentiel d'Horizon, les bracelets. De diverses couleurs selon les points remportés par le joueur dans les diverses courses qui parsèment la campagne, ils donnent accès progressivement à de nouvelles épreuves, jusqu'au duel final avec Darius Flynt, pilote mythique du festival. Une compétition ad hominem qui est là pour offrir une motivation à un joueur qui lutte en un sens pour son honneur de maître de la route contre des adversaires adeptes de la petite phrase de défi et non uniquement contre des anonymes casqués. Des figures aux répliques de la qualité des plus grands dialogues de Fast and Furious ou de Jours de Tonnerre, mais qui apportent un aspect humain et chaleureux qui colle parfaitement à la volonté de PlayGround Games de faire de Forza Horizon un jeu aux bonnes vibes qui respire le plaisir de la conduite pour l'évasion. Du pur divertissement qui ne part pas en tête-à-queue au bout de quelques parties grâce à un gameplay qui sait s'adapter au niveau d'exigence du joueur ; qu'il ait envie de couper à travers champs ou de saisir l'essence d'un virage à la corde.

Always pushing up the hill


Savoir doubler est important dans Forza HorizonBasé sur un monde ouvert dans un style Test Drive plus qu'assumé, Forza Horizon propose une map de taille conséquente, dont chaque route peut être segmentée dans le cadre d'une course. A force d'écumer le bitume et les chemins de terre, le joueur commence donc à bien connaître les pièges et les petits raccourcis de chaque tracé. Un mélange réussi entre exploration et compétition qui joue sur les deux tableaux dans le cadre de la progression du joueur. Pas original pour un sou, Forza Horizon réutilise une variation du système des kudos de PGR, agrémenté de la notion de prise de risque de Burnout Paradise, le tout dans un habillage à la Need for Speed. Un bouillon de culture issu du passif des profils réunis chez Playground Games qui aboutit à un système de récompense basé sur la capacité à gérer son pilotage tout en donnant un côté foufou à sa maîtrise. Frôler des voitures à contre-sens, faire des 180° au frein à main, effectuer des sauts de plusieurs mètres, traumatiser un radar avec une vitesse à trois chiffres, un ensemble de défis qui peuvent se combiner dans des enchaînements, peut-être dangereux, mais générateurs de nombreux points. Un score qui correspond au niveau de popularité du pilote dans le petit monde festif d'Horizon, lui donnant accès, au gré de ses performances, à des nouveaux rassemblements. Ces défis spécifiques tentent la voie du spectaculaire avec des duels entre une voiture imposée et un autre véhicule, plutôt aérien, dans le genre avion, hélicoptère ou encore ballon. L'intérêt en cas de victoire est alors de remporter la voiture dans laquelle l'épreuve est disputée. Un type d'affrontement original et souvent corsé qui s'ajoute aux autres grands modèles de compétition présents dans le festival. En plus des classiques courses sur circuit fermé courts en plusieurs tours et simili-spéciales, il est possible de se la jouer dans des courses de rue, dont la particularité est de comporter zones de dépassement minces et des trottoirs qui n'aident pas vraiment à se stabiliser. Un petit challenge supplémentaire qui fait de ces épreuves des dérivatifs nerveux aux courses habituelles, mais sans la possibilité de remporter des points d'expérience pour l'obtention de bracelets. Un programme déjà assez massif, qui s'accompagne d'un principe de duel venu en guest de Test Drive Unlimited. Une fois derrière un pilote nommé, le joueur peut choisir de le défier sur un itinéraire balisé qui s'affiche après cette demande courtoise. Complètement ouvertes et en un contre un, ces joutes modernes sont ouvertes aux routes secondaires et se déroulent le plus souvent sans aucune règle précise, au petit bonheur d'une sortie de route sous le coup d'une envie de couper par un talus un peu trop pentu. Prenants parce qu'immédiats et accessibles n'importe où, ces instants de tension en pleine ballade bucolique entre deux spots de courses font un bon contrepoint face à l'autre activité annexe de l'exploration, la découverte de granges. Non que Forza Horizon tende d'un coup vers une simulation de réaménagement rural, mais ces vieux bâtiments abritent des anciens modèles de voitures qui peuvent être intégrés à votre garage après quelques minutes de réparation automatique. Une somme d'activités importante dont la majeure partie est liée à une dimension online qui pousse encore davantage le démon de la compétition à se montrer.

Bring'em Down


Forza Horizon aime aussi les anciensA la manière de l'Autolog 2.0 du concurrent mais néanmoins très inspirant Need For Speed, Forza Horizon tient le joueur au courant des performances des autres joueurs, déjà rencontrés, amis, ou simples inconnus par défaut – à condition d'être connecté - et propose de battre leur record via un face-à-face avec une voiture fantôme. Un gros appel du pied, non seulement sur la pédale d'accélérateur mais aussi sur l'esprit de compétition, d'autant que la direction de course propose un onglet Rivaux qui classe les principales personnes à battre sur des défis spécifiques, permet de reprendre les épreuves de base du Festival liées aux bracelets, les rassemblements et les courses de rue, le tout avec les scores de vos concurrents. Une bonne manière de relancer l'intérêt du mode scénarisé en solo qui a tendance à tourner en rond avec la répétition de structures identiques. Des performances qui sont tout de même accompagnées de précisions sur la configuration de la voiture du pilote. Il est un peu plus compliqué de tenter de briser un record sans aucune aide plutôt que de parader avec les tracés affichés et l'ABS activé. Les pilotes qui aiment le côté hardcore du survirage intensif n'auront d'ailleurs pas vraiment de bonus en ce qui concerne leur classement, seule la somme d'argent remportée s'avérant plus importante. Ce qui est un minimum étant donné le coup de main à prendre une fois seul au volant. Le mode intermédiaire, avec un support au freinage et la vision habituelle des trajectoires de la série Forza marie avec finesse l'obligation de gérer les transferts de masse et l'accélération afin d'éviter les mauvaises surprises, mais laisse une grande souplesse dans le comportement de la voiture qui survire/sous-vire très peu suivant les modèles et colle littéralement au bitume. Les catégories R3-R2 et R1 demandent tout de même à être domptées,  mais montrent bien moins de résistances que chez le grand-frère de Turn 10.
Basé sur un monde ouvert dans un style Test Drive plus qu'assumé, Forza Horizon propose une map de taille conséquente, dont chaque route peut être segmentée dans le cadre d'une course"

Les routes de camapgne sont assez minoritaires.L'accessibilité est au centre du jeu, et même dans la configuration la plus simu, Forza Horizon laisse toujours une porte d'entrée à ceux qui, tout en faisant face à des contraintes sérieuses, n'ont pas forcément envie de passer 50 heures à gérer une Vayron à Laguna Seca. Des qualités qui pourront se montrer payantes dans le vrai mode multi,  bêtement séparé de l'open-world. Complet avec l'ensemble des tracés présents dans le côté solo, à définir suivant le type de revêtement et/ou le contexte (course de rue, spéciale, circuit) il propose également des activités plus légères, à base des déjà-vu "Infectés", "Le Chat et la Souris" ou encore du mode "Roi", qui restent amusants à jouer, mais sans inventivité. A l'heure qu'il est, le multi souffre, et c'est logique, d'un certain manque de compétiteurs et surtout de soucis de fluidité. A terme il risque aussi de ne pas être beaucoup plus fréquenté, à cause justement de la barrière entre les deux modes principaux, idée qui avait pourtant fait la popularité de Test Drive Unlimited et généré une communauté très active. Des défauts d'identité, qui, associés à une I.A correcte mais fluctuante, parfois trop prudente, parfois suicidaire, ternissent un Forza Horizon qui reste pourtant un réel plaisir de joueur. Parce que Playground Games a compris l'intérêt de lui donner un terrain à expérimenter riche, caressé dans le sens du fun et gorgé du sentiment de liberté qu'apporte la conduite libre, musique dans les oreilles et soleil dans le dos.






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Forza Horizon

Jeu : Course
Editeur : Microsoft Game Studios
Développeur : Playground Games
26 Oct 2012

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