Qui dit remake dit forcément rafraîchir quelques mémoires. DmC est le reboot de la série Devil May Cry confié aux mains expertes des Britanniques de Ninja Theory et sorti au début de l'année 2013. Il revenait sur les origines de Dante et de son frère Vergil, en renouvellant au passage la direction artistique de la série de la plus belle des manières. Mais le jeu n'aurait pas été si bien accueilli s'il n'avait pas en plus dépoussiéré le gameplay ultra-exigeant de la saga en le rendant un poil plus accessible mais surtout plus souple, plus varié, plus malléable. Le tout en gardant son côté nerveux. Bref, si vous voulez savoir tout le bien qu'on a pensé du jeu au moment de sa sortie, vous pouvez déjà aller lire notre test complet par ici.
SSSADISTIC !
En ce qui concerne cette Definitive Edition, on peut dire qu'elle porte plutôt bien son nom puisque rien ne semble vraiment manquer et pour à peine quarante euros, c'est déjà un bon point. Niveau contenu d'abord : vous trouverez dans la galette l'ensemble des DLC sortis pour DmC, à savoir des skins pour Dante (si vous voulez le voir afficher son look gothique des premiers opus par exemple) et des missions à jouer avec son frère, Vergil. Pour les plus vénères d'entre vous, Ninja Theory a corsé encore un peu plus le challenge proposé avec un cran de difficulté supplémentaire ainsi qu'un mode Must Style dans lequel le Nephilim n'inflige des dégâts à ses adversaires qu'à partir du rang S dans son combo. Ajoutez à cela le filtre Cauchemar qui peut être activé n'importe quand entre les niveaux, avec rééquilibrage du système de combat à la clé, ou encore le mode Turbo, qui augmente la vitesse du jeu de 20 % et vous aurez un défi de taille à relever. Notez que vos meilleurs scores pourront également être partagés en ligne dans un classement.
Le passage en 60fps donne un réel coup de boost au gameplay qui n'en devient que plus précis, plus affûté
Mais le véritable bon point de ce remake, c'est son coup de polish technique et visuel. Nouvelles machines oblige, DmC passe en 1080p et en 60 images par seconde. Et on peut dire que le résultat est terriblement efficace. Si certains effets ou certaines textures commencent déjà à marquer leur âge, ce n'est pas du fait de cette remise à plat qui fait extrêmement bien son travail, sans altérer le matériau d'origine et même en l'exhaltant. Mieux : le passage en 60fps donne un réel coup de boost au gameplay qui n'en devient que plus précis, plus affûté. Les combos s'enchaînent de manière immanquablement plus fluide, les esquives se déclenchent plus sèchement, ce qui permet d'appréhender les niveaux de difficulté les plus élevés dans les meilleures conditions, sans chute de framerates aucune y compris avec un certain nombre d'ennemis à l'écran. Seul bémol pour nous : le fait que certaines cut-scenes ne prennent pas en compte le skin de Dante choisi et affichent obligatoirement son look de base pendant quelques secondes ; un petit coup dans les lampions de l'immersion mais rien de tout à fait dramatique.