En parlant de bide d'ailleurs, signalons que le héros de Willamette a pris quelques kilos quand on le retrouve. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'après avoir connu une gloire éphémère suite à ses exploits (il a même animé une émission TV), le public s'est lassé et du coup, West n'est plus que l'ombre de lui-même. Pour regonfler sa notoriété, le journaliste participe donc au jeu télé Terror Is Reality qui, on le rappelle, se déroule à Fortune City et oppose humains et zombies. Bien sûr, les cadavres ambulants s'échappent vite de leurs cages et c'est encore à Francky qu'incombe les tâches de trouver les survivants, de faire la lumière sur une sombre conspiration et enfin de dénicher quelques doses de Zombrex pour éviter de finir en être putréfié. Si l'intrigue vous rappelle bizarrement celle de Dead Rising 2, c'est normal. En effet, l'histoire (même si elle diffère pas mal à un moment), les personnages, les lieux et le game system sont presque identiques aux pérégrinations de Chuck Greene. A partir de là, on ne peut que vous conseiller de relire le test de Dead Rising 2 pour en savoir davantage sur les mécaniques de ce beat'em all porté sur le gore et le second degré. Bon, on exagère peut-être un peu sur la similitude entre les deux jeux puisque, comme son sous-titre l'indique, il y a quelques nouveautés dans cette version "officieuse".
Francky goes to Hollywood
Ainsi, le premier élément à remarquer est le retour de l'appareil photo du premier volet. Le principe reste le même : c'est en prenant des clichés plus ou moins originaux qu'on gagne davantage de PP pour booster son personnage. On a donc tendance à en abuser pour un résultat qui peut être hilarant et toujours noté selon quatre paramètres (horreur, comique, érotique, drame et violence). A côté de ça, des armes et des associations d'objets inédites sont possibles ; comme l'union d'une débroussailleuse et de couteaux pour un résultat que vous imaginez tranchant. Toujours amusantes à utiliser, ces armes sont aussi de vraies alliées contre les nouveaux psychopathes qui peuplent Fortune City. Ces derniers font toujours office de mini boss à la personnalité très dérangée, et montrent même quelques clins d'œil au premier épisode. Mais on vous laisse le plaisir de la découverte... Comme dit plus haut, la ville s'est aussi agrandie avec quelques modifications dans les zones connues et de véritables nouvelles aires de jeu, à l'image d'Uranus Zone et de son parc d'attractions. Voilà qui promet, surtout que le mode "Histoire" devient plus souple avec l'intégration de checkpoints à l'entrée de chaque zone, ceci afin d'éviter de tout reprendre depuis la dernière sauvegarde. Tant mieux. Toutefois, la contrainte de temps est toujours de la partie et une bonne organisation reste de rigueur. Heureusement que Dead Rising 2 : Off The Record propose le nouveau mode Bac à Sable où les améliorations cumulées sont conservées dans l'Histoire. Concrètement, on peut déambuler dans les niveaux, sans limite de temps, ceci afin d'améliorer son personnage donc, mais aussi de remplir de nombreux défis (destruction d'un maximum de zombies, cumuler le plus de PP...). Enfin, dernier point, le jeu peut encore se parcourir en coop, et ce dans les deux modes, pour encore plus de folie. Vraiment jouissif. Toutefois, si tout ça est bien beau, ce spin off n'a hélas pas amélioré les défauts de la saga, à savoir des animations peu fluides, une maniabilité d'un autre temps et la disparition pure et simples des mini jeux à la Fusion Frenzy 2. Dommage, surtout que ces derniers apportait une bonne dose de convivialité supplémentaire.
TEST VIDÉO DEAD RISING 2 : OFF THE RECORD