Scénario classique, graphismes tout juste acceptables, gameplay bancal, animations rigides et durée de vie bien faible, même les plus gothiques des joueurs ont eu du mal à cicatriser de la morsure du premier BloodRayne. Peu importe, le titre s’est apparemment assez vendu pour l’adapter en film et surtout pour en sortir une suite. La plus sexy des vampires revient donc jouer de ses charmes pour tenter un nouvel envoûtement. Après avoir tué son père dans le précédent volet, la rousse à forte poitrine qui doit sucer pour survivre, continue sa vengeance et s’attaque quelques décennies plus tard à toute une nouvelle génération de vampires.
Attention, ça va trancher !
Née d’une mère humaine et d’un père seigneur vampire, Rayne est ce que l’on appelle dans le jargon une dhampir. Massacrant la famille de celle qu’il a violée pour que ça fille n’ai personne d’autre vers qui se tourner, le père de Rayne se vu à son tour exterminé pendant
Minimaliste au possible, le scénario de BloodRayne 2 ne viendra pas encombrer le jeu et, à part quelques cinématiques à la réalisation très variable, vous passerez vite votre temps à marteler les touches du paddle, comme pour tout beat’em all qui se respecte. D’une soirée mondaine à la musique classique envoûtante en passant par une boîte de nuit souterraine aux beats effrénés, c’est au rythme des lames qui se croisent et des balles qui ricochent que Rayne va danser. Découpage de tête, arrachage de membres, éviscération et autres méthodes faisant couler les 4 à
Bloody hell
Utilisant ses pouvoirs pour mieux percevoir l’environnement ou pour ralentir le temps, notre éternelle assoiffée mord, découpe et flingue tout sur son passage, acquérant de nouvelles compétences et de nouveaux mouvements en chemin. Mais ne vous y trompez pas, si la palette d’actions est assez conséquente, elle ne sera au final que bien peu exploitée, les enchaînements de base suffisant largement à venir à bout d’ennemis ayant laissé leur intelligence au vestiaire. N’offrant alors que peu de résistance, ceux-ci se laissent allégrement expédier dans les hachoirs, empaleurs et autres mécanismes mortels explosant sous un déluge de flammes. On touche alors l’une des nouveautés de cette suite et, si les armes à feu ne serviront qu’à de biens rares moments, les interactions avec le décor seront quant à elle l’occasion de proposer quelques challenges amusants. Lançant des kamikazes bardé d’explosifs dans des pompes à eau, envoyant des clubers dans les boomers des enceintes de la boîte de nuit ou projetant simplement tout opposant dans le vide, Rayne use et abuse de son harpon pour économiser ses lames. Technique trop efficace, celle-ci ne résume alors la difficulté du titre qu’à la gestion de la caméra lors d’affrontements contre les boss, et malgré des points de sauvegardes irrégulièrement placés, ce n’est qu’en une poignée d’heures que l’on découvrira le générique de fin.