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C’est sous l’œil passionné de Brian Reynolds que se tenait hier la présentation de Rise of Legends, le prochain jeu de stratégie des studios Big Huge Games. L’occasion nous fut donc donnée de découvrir en action les trois nouvelles nations de cette suite, mais surtout de s’essayer au jeu le temps de quelques missions.
Starcraft style
S’il est bien une série qui a fait figuré la stratégie en temps réel au panthéon des jeux PC, il ne peut s’agir que de Warcraft. Déclinée par la suite en Starcraft en oubliant quelques instants les Orcs pour s’intéresser aux Zergs et autres bestioles de l’espace, la série de Blizzard a laissé à jamais son empreinte dans la catégorie et son changement d’orientation inspire encore aujourd’hui quelques idées aux développeurs de RTS. Loin d’une seconde guerre mondiale exploitée et surexploitée ces dernières années dans le jeu vidéo, Rise of Legends part donc dans cette optique plus fantastique et oublie
C’est bon d’être dieu
Récompensé à juste titre et ayant à l’époque fait office de nouvelle référence, Rise of Nations combinait ingénieusement la stratégie temps réelle telle que nous la connaissons et des déplacements stratégiques sur une carte de territoires pouvant rappeler un certain Risk. La présence de régions neutres et la possibilité de capturer les cités pour utiliser leurs ressources et développer plus rapidement ses peuples ont également beaucoup apportées au genre et c’est sans surprise qu’un premier add-on avait alors fait surface quelques mois plus tard. Exit les scénarii pour réécrire l’histoire, 2006 sera l’année de Rise of Legends et son ambiance fantastique. Mettant face à face les trois nations de Vinci (basé comme son nom l’indique sur les inventions), Alin (puissant son énergie dans la magie) et Cuotl (bénéficiant de l’aide de dieux et autres légendes), l’univers de RoL ouvre la possibilité à toutes les extravagances et les bâtiments mobiles viennent alors côtoyer les unités géantes de destruction massive. Si l’on retrouve alors l’interface et la carte stratégique de Rise of Nations permettant entre deux escarmouches de faire évoluer sa ville et améliorer les compétences de ses héros, les stratégies de combat s’en retrouvent bouleverser et il faut désormais bien définir l’utilisation que l’on fait de ses ressources. Les utiliserez-vous pour upgrader vos héros et mettre la vie de vos peuples entre leurs mains ? Préférez-vous développer rapidement une armée peu puissante mais nombreuse ? Ou vous risquerez-vous à économiser pour tout dépenser d’un coup dans une unité maître surpuissante à la force de frappe digne du nucléaire ?
Architecture moderne
Avec son lot d’unités propres à chaque peuple, Rise of Legends dispose surtout de bâtiments impressionnants pour vous aider à construire une cité qui n’a rien à envier aux forteresses. Si Rise of Nations offrait alors un nombre de nations conséquent mais aux différences minimes, c’est bien ici de la diversité que les différentes civilisations tireront leur force. Personnalisant et développant votre ville avec différents districts stratégiques, le peuple des Alin vous permettra par exemple de créer des générateurs mobiles qui viendront accélérer les processus de construction ou encore d’établir des baraquements qui, au-delà de former vos unités militaires, vous permettront également de les déplacer, ce bâtiment pouvant être déplacer n’importe où. Mais plus que tout, ce sont vraiment les héros et les master-unit de chacun qui pourront renverser le cours d’une partie grâce à leur endurance exceptionnelle mais surtout à leur puissance d’attaque dévastatrice pouvant supprimer plusieurs catégories d’unités en même temps. Evidemment, malgré la non linéarité des trois campagnes proposées, Rise of Legends dévoilera, comme pour tout RTS, son véritable intérêt en multijoueur et, si le mode coopératif a disparu suite à la faible participation dessus sur Rise of Nations, les possibilités réseau et online s’annoncent déjà prometteuses. A la façon d’un certain Xbox Live on y trouvera donc la possibilité de créer des clans où seront réunies toutes les statistiques de vos amis, mais aussi des escarmouches en partie rapide, aussi bien individuelles qu’en équipes, et surtout les désormais classiques éditeurs de cartes et de scénarii.
Visuellement impressionnant, Rise of Legends devrait donc surtout se faire une place de choix grâce à son gameplay intéressant et à son ambiance futuro-fantastique osée mais changeant agréablement des terrains maintes fois battus que sont les grandes guerres et batailles de notre monde. Toujours prévu pour fin mai, RoL semble donc bien parti pour faire honneur à son aîné et il ne serait pas étonnant de le voir récompensé comme le fut Rise of Nations en 2003.
Les nouveaux visuels pour illustrer cet article seront mis en ligne dans la journée.
