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Comme toute extension qui se respecte, Mists of Pandaria apportera naturellement son lot de donjons inédits. On sait aussi qu'il sera possible pour les mascottes des joueurs de participer à des combats, façon Pokémon. Ou encore qu'un mode défi permettra de transformer les parcours des différents donjons en véritables courses contre la montre. Mais pour l'heure, toutes les nouveautés prévues pour Mists of Pandaria ne sont pas encore activées. La première phase de la beta sert surtout à découvrir la classe inédite de cette extension (le Moine) et, bien sûr, la fameuse race des Pandarens. Rondouillards et imposants, ces pandas légèrement humanisés ont la particularité de ne pas être affiliés dès le départ à l'Alliance ou à la Horde. C'est au joueur de choisir le camp qu'il désire, une fois les principales quêtes de la zone de départ effectuées (autour du level 10 donc). Cette zone insulaire n'est vraiment pas comme les autres puisqu'elle est située... sur le dos d'une tortue géante ! Et il ne s'agit pas que d'un délire scénaristique jeté à la va-vite sur le papier puisqu'en fin de zone on se retrouve nez à nez avec la tête du vénérable animal. Avouez que ça en jette, non ? Pour autant, l'aspect loufoque de la situation ne choque jamais. Pas plus que le fait d'incarner un panda d'ailleurs. Quelques secondes suffisent pour s'immerger dans cet univers plus ou moins inédit. Car en misant sur une architecture typiquement asiatique, faite de temples et de pagodes, un environnement très végétal, et une musique aux accents chinois, Blizzard rassure instantanément les joueurs. A vrai dire, le mariage entre de bons gros pandas et des graphismes toujours très cartoon fait qu'il est impossible de ne pas penser à Kung Fu Panda. Dans ces conditions, la classe du Moine s'avère particulièrement judicieuse. Ce combattant bénéficie de sympathiques animations calquées sur des mouvements d'arts martiaux.
Kung Fu Panda
Beta oblige, certaines sont encore manquantes, mais les affrontements dégagent déjà un certain dynamisme. Et avec trois spécialisations à son actif, le Moine peut tout aussi bien choisir la voie du tank, du soin ou encore des dégâts. Concrètement, cette classe utilise deux "ressources" : l'énergie et le Chi. La première prend la forme d'une barre qui se remplit automatiquement, et rapidement, avec le temps. Tandis que le Chi est représenté par quatre points, qu'on doit dépenser (tout ou partie) pour pouvoir utiliser les coups les plus puissants, mais qu'on ne peut regagner qu'en combattant avec des coups simples (qui utilisent l'énergie). Voilà un système qui oblige à faire preuve d'un minimum de réflexion et qui devrait différencier assez facilement les bons joueurs des mauvais. Indépendamment de leur classe, les Pandarens bénéficient de quelques traits raciaux intéressants. La réduction de 50% des dégâts subis en cas de chute invite par exemple à l'exploration. La "paix intérieure", qui double la durée du bonus d'expérience de l'état reposé, permettra quant à elle d'atteindre plus rapidement la nouvelle limitation d'expérience fixée au niveau 90. Enfin, la compétence active "paume vibratoire" est susceptible de ponctuellement sauver la mise d'un joueur ou d'un groupe puisqu'elle permet d'endormir une cible pendant quatre secondes. On n'hésitera pas à l'utiliser particulièrement dans la quête de fin de zone, qui nous demande de protéger des soigneurs en pleine action. Une nouvelle fois, World of Warcraft met à profit la technologie du phasing, qui dynamise les quêtes en faisant évoluer le monde selon les actions du joueur. A plusieurs reprises on se retrouve donc à collaborer avec d'autres joueurs sans avoir besoin de former de groupe, le fait d'être dans une même phase étant suffisant pour que les objectifs soient comptabilisés de manière commune. Au final, tout semble bien parti pour que Mists of Pandaria rencontre le succès. Du moins si Diablo 3 et Guild Wars 2 ne phagocytent pas trop le public de World of Warcraft...
