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Le premier atout de Heroes of the Storm concerne bien entendu les licences prestigieuses dont il peut se faire valoir. Le scénario improbable, et dispensable dans un jeu de ce type, nous balance dans un Nexus interdimentionnel où se retrouvent téléportés les héros des univers StarCraft, WarCraft et Diablo. Pour le joueur, cela se traduit concrètement par la possibilité d'incarner Jim Raynor, Thrall, Uther, Kerrigan, Malfurion ou encore Tyraël. D'autres personnages un peu moins emblématiques mais très sympathiques sont également de la partie, comme par exemple ce bébé murloc nommé Bourbie. Evidemment, ce mélange d'univers tourne rapidement au grand n'importe quoi et il faut plus s'attendre à des clins d’œil aux différents lores qu'à un véritable respect de ces derniers. D'ailleurs, free-to-play oblige, il est possible d'appliquer différentes skins aux personnages et même d'utiliser des montures fantaisistes. Si vous souhaitez déguiser Diablo en murloc géant et le faire chevaucher un cochon tirelire, c'est possible ! Les allergiques au fun et aux délires sont donc priés de s'abstenir.
BLIZZARD'S GOT TALENT
En dehors de l'aspect cosmétique, Heroes of the Storm reprend peu ou prou les principes généraux du MOBA (dont on peut rappeler au passage qu'ils sont issus d'un mod WarCraft III…) mais les adapte à sa sauce. S'il s'agit toujours de batailler à cinq contre cinq, aidés de troupe générées automatiquement, de tours de défense et de camps de mercenaires à enrôler de force, il n'y a ici ni items à récolter, ni gestion du last hit, ni XP individuelle (c'est l'équipe dans son ensemble qui gagne des niveaux d'expérience, et non les héros séparément). Trois caractéristiques qui feront peut-être hurler certains drogués à League of Legends mais dont n'auront que faire les nouveaux venus ou les joueurs ouverts d'esprit. Le propos de Blizzard est simple : rendre ce type de gameplay plus accessible, sans pour autant sacrifier la profondeur de jeu. Un credo "easy to learn, hard to master" dont on est friand l'éditeur américain, et dont on a pu mesurer encore récemment l'efficacité avec Hearthstone: Heroes of Warcraft, qui est un peu à Magic The Gathering ce que Heroes of the Storm est à LoL.
Le propos de Blizzard est simple : rendre ce type de gameplay plus accessible, sans pour autant sacrifier la profondeur de jeu. Un credo "easy to learn, hard to master" dont on est friand l'éditeur américain, et dont on a pu mesurer encore récemment l'efficacité avec Hearthstone: Heroes of Warcraft, qui est un peu à Magic The Gathering ce que Heroes of the Storm est à LoL.
Du côté des nouveautés, on peut noter que les tours de défense de Heroes of the Storm sont équipées de munitions qui, une fois épuisées, mettent un certain temps avant de se recharger. Un temps que les joueurs les plus tactiques sauront mettre à profit. De plus, les gains de niveaux d'expérience se traduisent pour chaque héros par la possibilité de choisir un nouveau talent. On peut ici soit se faire plaisir, en choisissant les talents que l'on préfère, soit être stratégique et privilégier les capacités les plus à même de contrer celles utilisées jusqu'à maintenant par les adversaires. Mais le plus intéressant reste la présence de champs de bataille nombreux (pour un MOBA) et variés. On en dénombre pour l'heure six, et chacun d'entre eux nous propose de remplir un objectif secondaire bien spécifique, qui apporte un avantage non négligeable. Par exemple, dans les Jardins de terreur, on peut ramasser des graines en tuant certains ennemis lorsque la nuit tombe. Une fois cent graines récoltées, l'un des héros peut alors prendre le contrôle d'un créature végétale aux pouvoirs dévastateurs. Dans Baie de cœur-noir, on récupérera des doublons pour un pirate fantôme qui bombardera les forts ennemis. Dans Val maudit, la récompense prend la forme d'une malédiction qui empêche les forts ennemis d'attaquer et ne laisse plus qu'un seul point de vie aux serviteurs. Les gardiens de Temple céleste, le golem de Mines hantées et le dragon de Comté du dragon complètent la panoplie. Efficaces sans pour autant être abusées, ces récompenses enrichissent nettement l'expérience de jeu. Tout comme les camps de mercenaires elles apportent un avantage sérieux à l'équipe qui en dispose mais, en contrepartie, mobilisent des forces qui pourraient être utiles ailleurs. De plus, Blizzard nous promet la disponibilité prochaine d'un éditeur de maps, qui devrait permettre de varier encore plus les plaisirs. Tout semble donc en place pour faire de Heroes of the Storm un des rares MOBA qui comptent !
