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Mais où s'arrêtera donc Microsoft ? Entre le check-in toutes les 24 heures, les restrictions du DRM, le marché de l'occasion et les erreurs de communication, la firme de Redmond ne doit plus être très loin de l'enterrement de première classe et sa Xbox One avec elle. Alors que les critiques pleuvent, on pensait que Phil Spencer, le vice-président des studios de Microsoft, avait tenté de calmer un peu le jeu. Il n'en est rien. Ce dernier a déclaré dans une interview accordée à nos confrères de CVG que leur politique était "gravée dans la pierre" et qu'elle s'inscrivait sur le long terme. Mais comment établir et péréniser une stratégie sur la durée si celle-ci ne décolle pas ? Spencer a essayé de se justifier en déclarant que tous les produits de consommations sont susceptibles de s'adapter aux évolutions du temps. Ok...
Pour illustrer son propos, il a repris l'exemple de la Xbox 360 en expliquant que tout au long de sa durée de vie "il y avait eu des changements de politiques [...] pour répondre à la demande du consommateur, des créateurs et à ce qu'il se passait sur le marché". Dans ce sens, il a expliqué que Microsoft n'excluera pas le changement de politique en fonction des tendances du marché. Oui, oui, c'est totalement contradictoire. Pourquoi ne pas prendre en compte les avis dès maintenant ? Tout simplement car la firme américaine souhaite expliquer sa politique "dans des termes clairs sans ambiguité". C'est ce qui s'appelle avoir un sens de l'ironie ultra-prononcé ! Car on peut dire que depuis le début de l'E3, Microsoft a largement dépassé le stade de l'ambiguité pour parfois friser avec le non-sens. En attendant, Sony leur dit merci.
