E3 11 > Brothers in Arms Furious 4

Si comme nous, vous avez suivi avec attention la conférence d'Ubisoft en début de semaine, la révélation d'un nouvel épisode de la saga Brothers in Arms ne vous a certainement pas laissé indifférent. Loin, très loin de l'ambiance réaliste et dramatisante de la Seconde Guerre Mondiale, ce Brothers in Arms Furious 4 préfère désormais miser sur la décontraction totale. Plus proche d'un Team Fortress 2 que d'un Call of Duty, le titre de Gearbox Software nous propose de suivre une escouade de quatre soldats américains payés pour aller zigouiller le Führer en personne : Hitler. Une mission de la plus haute importance, confiée à quatre hommes d'élite se distinguant chacun grâce à leurs spécificités. La démo qui nous a été montrée à l'E3 2011 mettait en scène principalement le costaud de service, c'est-à-dire celui qui se déplace pas très vite, mais qui possède de force de frappe assez importance. Doté d'une gatling capable de balancer plusieurs balles à la seconde, notre béret vert dispose aussi d'une arme de mêlée toute aussi efficace : une tronçonneuse. A ce titre, les développeurs sont allés jusqu'au bout de leur délire et découper du Nazi en petits morceaux fait partie des pratiques courantes du jeu. Bien sûr, d'autres armes blanches permettent de s'amuser comme un p'tit fou comme cette hache bien pratique quand on veut stopper un ennemi en pleine course.

And I want my scalp !

Accompagné de trois autres membres de son équipe, notre héros n'est donc jamais seul dans son épopée patriotique, d'autant que n'importe quel joueur peut adhérer à l'aventure grâce au jeu en coopération. C'est l'un des arguments forts de Brothers in Arms Furious 4, à savoir le jeu d'équipe qui permet de massacrer l'ennemi dans la joie et la bonne humeur. Si chaque soldat fait partie d'une classe distincte, il est possible également de faire évoluer ses armes comme bon nous semble. Pour ce faire, rien de plus simple, il suffit de se rendre dans une boutique et acheter le matériel nécessaire pour faire évoluer les compétences de ses armes, ou mieux, acheter d'autres tenues à son avatar. Brothers in Arms Furious 4 ne se prenant jamais au sérieux, il n'est pas étonnant de voir que l'on peut acheter des pièges à loup pour mieux tromper le soldat allemand, qui ne semble pas assez alerte pour les contourner. C'est peut-être l'un des points négatifs de cette démo de Brothers in Arms Furious 4, à savoir une intelligence artificielle pas vraiment au rendez-vous et qui prouve que le jeu est loin d'être terminé. Moins scripté que n'importe quel épisode de Call of Duty, Brothers in Arms Furious 4 n'a pas l'intention non plus de laisser le joueur se balader librement dans un monde ouvert façon Far Cry. Le chemin reste balisé et les objectifs déterminés. Reste à savoir maintenant comme Gearbox Software et Ubisoft vont positionner leur jeu, la concurrence étant aujourd'hui tellement ardue qu'il faut sans cesse regorger d'idées nouvelles pour se retrouver en fin de peloton. Ce qui était le cas des précédents Brothers in Arms.