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Contrairement à
Un point important diffère toutefois entre les deux épisodes, ici, vous ne serez jamais seul. Tout au long de votre périple, allant des marais au pays très très lointain, vous serez sans cesse accompagné par trois amis, parmi lesquels on retrouvera Fiona, l’Ane, le Bonhomme de Pain d’Epice, le Petit Chaperon Rouge, le Grand Méchant Loup, la Fée, le Dragon et le héros de ce nouvel épisode, le Chat Botté.
Le simple fait d’évoluer ainsi en équipe ouvre des perspectives tout de suite beaucoup plus profondes qu’une simple aventure solo. Encore faut-il que les développeurs aient envie de faire quelque chose de bien, ce qui ne semble pas évident à la vue de tous les autres jeux Shrek sortis jusque là.
À quatre, on s’ennuie moins
En solo, vous contrôlez donc un personnage à la fois, avec la possibilité d’en changer à n’importe quel moment en appuyant simplement sur une touche. Vos trois compagnons vous suivant alors plus ou moins fidèlement, au bon vouloir de l’intelligence artificielle, pas toujours au meilleur de sa forme. En multi, par contre, si vous jouez à quatre (deux seulement sur PS2), chacun contrôlera un personnage, ce qui sera tout de suite beaucoup plus sympa et surtout beaucoup plus efficace lors des phases de combat. Mais, pour le reste, ça se passe exactement de la même manière.
Si chaque personnage possède quelques commandes de base comme sauter, taper, ou actionner des interrupteurs, chacun d’entre eux détient également une botte spéciale. Shrek peut soulever des objets lourds, Fiona ralentir le temps, le Bonhomme de Pain d’Epice lancer des cookies, l’Ane donner des coups de sabot, le Chaperon Rouge lancer des pommes pourries, le Grand Méchant Loup souffler très fort, la Fée attaquer en volant et le Chat Botté grimper aux cordes. Le Dragon ne servira, quant à lui, que dans certaines phases de vol, où il ne pourra rien faire d’autre que d’éviter les obstacles.
Le meilleur Shrek en jeu vidéo !
L’intérêt d’une aventure à plusieurs est de proposer des challenges et des puzzles qui nécessitent justement, la présence de tous les personnages. Malgré une bonne idée de départ, on regrettera que la présence de nos trois compagnons soit bien souvent totalement anecdotique, voir même encombrante par moments. Les bugs de collision étant presque aussi nombreux que les fourmis dans les narines de Shrek.
Un autre souci majeur, on s’ennuie très rapidement dans Shrek 2. Car si les chapitres sont divisés en missions, celles-ci se ressemblent comme deux gouttes d’eau d’un chapitre à l’autre. Lancer des poulets dans un chaudron après les avoir assommés peut être rigolo, mais quand il faut recommencer ensuite avec des bandits, puis avec autre chose encore dans le chapitre suivant, ça devient vite énervant.
Quand aux angles de caméra, difficile de faire pire. On a beau pouvoir la tourner avec le stick droit, celle-ci n’est jamais capable de faire totalement le tour. Un cauchemar pour les yeux et un mal de tête certain en perspective.
Cependant, malgré ces problèmes réellement gênants, Shrek 2 console est de loin la meilleure production labellisée Shrek à ce jour.
Graphiquement, c’est même plutôt sympa. Encore une fois, rien à voir avec
Le seul point réellement positif, sur lequel il n’y a pratiquement rien à redire, est à mettre au crédit des voix des personnages et de l’ambiance sonore en général. Ce ne sont certes pas les voix officielles, mais elles y ressemblent et les dialogues sont bien souvent hilarants.
Malgré quelques bonnes idées, une réalisation soignée et un humour toujours omniprésent, Shrek 2 console n’est pas la méga bombe annoncée. Certes, il s’agit du meilleur (et de loin) épisode sous licence Shrek, mais cela reste encore assez faible dans l’ensemble. En solo, l’ennui risque bien de vous gagner avant la fin, mais en multi, ça peut toujours être sympa occasionnellement.
