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Electronic Arts nous avait prévenu : alors que Maxis n'en finit plus de faire vivre des aventures plus rocambolesques les unes que les autres à ses Sims, le studio a décidé de changer d'air. Le voilà donc qui débarque dans un registre dans lequel on ne l'attendait pas : le RPG futuriste multijoueur. Exit les petites créatures mimis à faire évoluer, ici les améliorations et autres personnalisations concernent les armures, les proportions des carapaces et autres mutations génétiques des bestioles transformées en armes vivantes et grandeur nature. Un choix d'orientation curieux mais assumé, et plutôt réussi si l'on en croit la séquence jouable en première mondiale à la gamescom. Après quelques minutes, DarkSpore se révèle aussi facile d'accès que fun à jouer. Le gameplay fait dans le classique, la souris pour avancer, clic droit pour shooter, et une série de raccourcis pour changer très rapidement les habilités de sa joyeuse troupe de soldats conquérants. De quoi se mettre facilement dans la poche les débutants, fans de Spore mais peu habitués aux RPG, qui seraient tentés de se prendre au jeu du petit dernier.
Reste que le but est de créer son armée de créatures génétiquement modifiées, brillant chacune par un armada de spécificités uniques en leur genre, afin d'aller faire leur fête aux bêtes qui ont choisi le côté obscur de la force."
Si l'on ne connaît pas encore grand-chose de l'histoire, on sait que le titre nous entraînera dans une lutte pour sauver la galaxie des mutants, le tout dans divers mondes extraterrestres, au design très coloré mais sans grande originalité. Reste que le but est de créer son armée de créatures génétiquement modifiées, brillant chacune par un armada de spécificités uniques en leur genre, afin d'aller faire leur fête aux bêtes qui ont choisi le côté obscur de la force. Il vous faudra alors choisir judicieusement pour combiner au mieux les soldats, et mener à bien la mission demandée. DarkSpore proposera en effet trois classes de cinq types de héros différents, avec un nombre infini d’améliorations grâce aux éléments récoltés sur chaque planète. A noter que l'on ne contrôle qu'un seul personnage à la fois, mais que l'on a à tout moment la possibilité d'interchanger très facilement avec un autre membre de l'escouade. Car oui, DarkSpore proposera son lot d'action, mais il sera également question de stratégie : ce sera au joueur de déterminer quel soldat est plus approprié pour telle mission, quelle créature complète le mieux l'autre, quelle évolution biologique s'adapte le mieux à qui. La palette d'attaque est en effet assez large sans être réellement originale - cela va par exemple du combat à l'épée à la téléportation, en passant par les murs de feu et l'envoi de boules d'énergie sur les ennemis... Et si, malgré tout, l'un de vos personnages meurt en cours de route, les autres membres de l'équipe prennent le relais jusqu'à la fin de la mission. DarkSpore semble finalement assez simple à maîtriser et à jouer, mais n'empêche que cela pète parfois dans tous les sens, avec en prime un joyeux bordel à l'écran coloré et sanglant à souhait – on a parfois un peu de mal à se repérer, mais cela reste tout de même assez fun à jouer, sympa à regarder... Et pas mal défoulant aussi. Enfin, le jeu sera disponible en coop à quatre joueurs, en combat multijoueur, mais également en mode solo – même si les développeurs ne cachent pas que DarkSpore est avant tout fait pour être partager. Bref, un petit aperçu assez accrocheur, qui n'en fera certainement pas le jeu de l'année prochaine mais a tout de même de sérieux atouts pour nous promettre quelques bonnes heures de fight endiablé. A suivre du coup de l'oeil mais avec intérêt d'ici le mois de février prochain.
