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Ghostbusters

Ghostbusters

Sorti en 1984, Ghostbusters (SOS fantômes pour les anglophobes) est définitivement un film culte pour tout trentenaire qui se respecte. Mais depuis la parution du deuxième volet cinématographique en 1989, les chasseurs de fantômes se sont faits plutôt discrets. A l'occasion du 25ème anniversaire de l'œuvre originale, ils s'apprêtent à faire leur grand retour. Sur consoles et PC dans un premier temps puis sur grand écran en 2010. Nous avons eu l'occasion de prendre en main les versions PS3, X360 et Wii, et toutes s'annoncent plutôt sympathiques.


Commençons par la version principale, dévolue aux deux consoles les plus puissantes et au PC. Fidèle à l'esprit de la saga, elle met en scène des acteurs virtuels qu'on reconnaît sans peine. Dan Aykroyd ou encore Bill Murray ont d'ailleurs également prêté leurs voix aux personnages du jeu. Pour autant, le scénario ne reprend pas la trame de l'un des deux films existants. Il s'agit en quelque sorte d'un troisième épisode, qui se déroule en 1991 et nous propose une nouvelle fois de partir à la chasse aux ectoplasmes. Parmi ces derniers, on retrouve quelques têtes connues, à commencer par les plus représentatifs de la licence : le vert et translucide Bouffe-tout (Slimer en VO) et le Bibendum Chamallow géant.

 

Un chasseur sachant chasser

 

La modélisation des créatures, comme celles des héros et des environnements, s'annonce très satisfaisante et nous replonge instantanément dans l'ambiance du film. Ambiance qui se voit rehaussée par la présence d'un moteur physique capable de gérer la destruction d'un bon nombre d'éléments du décor. Les développeurs nous incitent même au carnage, puisque chaque objet détruit augmente la somme d'argent que l'on remporte à la fin de la mission. Cerise sur le gâteau, certains adversaires sont formés à partir des débris environnants. Ainsi se retrouve-t-on à affronter un golem constitué de livres et d'une lampe de chevet dans la bibliothèque de New-York ! Les adversaires plus classiques peuvent être capturés grâce à l'arsenal technologique du Dr. Egon Spengler. Traqués dans un premier temps grâce à un détecteur de spectres (qui donnent également des informations sur leurs caractéristiques et leurs points faibles), ils doivent ensuite être affaiblis à l'aide de différentes armes, puis amenés dans le faisceau émis par le dispositif de capture préalablement placé au sol. Le gameplay de cette dernière phase se rapproche de celui des jeux de pêche, puisqu'il faut lutter contre les mouvements de la proie récalcitrante. Sur PS3, la détection de mouvements de la manette sixaxis est alors mise à profit, pour un résultat pas forcément indispensable, mais pas déplaisant. Si l'aventure solo nous fera essentiellement visiter New-York, certains niveaux se dérouleront également dans des dimensions parallèles, plus propices au dépaysement. Le multi proposera quant à lui six modes de jeu, certains basés sur la coopération, d'autres plus compétitifs. Un classement en ligne des meilleurs joueurs sera disponible sur le Xbox LIVE comme sur le PSN. Il ne sera en revanche pas possible de parcourir le scénario principal à plusieurs, malgré la présence quasi-permanente de coéquipiers virtuels capables de nous relever lorsqu'on tombe au combat. En vérité, seule la version Wii disposera d'un réel mode coopératif pour le solo. Un point à modérer d'emblée car la version actuelle souffre de nombreux ralentissements dès lors qu'on joue en écran splitté.

 

Si l'aventure solo nous fera essentiellement visiter New-York, certains niveaux se dérouleront également dans des dimensions parallèles, plus propices au dépaysement."

 

Développée en parallèle par un second studio (Red Fly Studio, contre Terminal Reality pour les autres moutures), la version Wii propose un scénario et des principes de jeu globalement identiques, mais des niveaux différents. Et surtout, elle se dote de graphismes nettement plus cartoon. Une manière élégante de pallier aux limitations techniques de la console, qui s'accorde finalement assez bien avec l'esprit potache des films. Naturellement, le combo Wiimote et Nunchuk offre quelques contrôles basés sur les mouvements. Ainsi il est conseillé de  remuer frénétiquement le nunchuk dès que le personnage que l'on dirige se retrouve malencontreusement recouvert de glue-chamallow. Les deux studios ayant travaillé en étroite collaboration, on retrouve de nombreux éléments communs aux deux projets : boss gigantesques, documents virtuels à collectionner, bande-son reprise sur celle du film et incluant même 30 minutes de musique originale inédite...  Les joueurs Wii ne devraient donc pas à avoir à se plaindre d'une "inferior version" trop flagrante. Reste qu'a priori, ils devront tout de même se coltiner des temps de chargement assez longs alors que ceux des versions 360, PS3 et PC seront totalement masqués par les scènes cinématiques. Dans tous les cas, il reste encore quelques mois aux deux studios pour peaufiner leur jeu puisque la sortie n'est pas prévue avant le 19 juin prochain.

 






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Jeu : Action
Editeur : Atari
Développeur : Terminal Reality
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