Test Elite Beat Agents

Mise à jour de notre test import américain réalisé le 24 mars 2007

La troupe d’encouragement Oendan a été remplacée par des agents d’élite, reconnaissables par leur look d’enfer, costard cravate et lunettes de soleil sur le nez. Mais leur rôle dans Elite Beat Agents reste le même que les supporters de Oendan, à savoir venir en aide aux personnes en difficulté, peu importe leur statut et leur situation. Deux blondes coincées sur une île déserte et hostile, un champion d'athlétisme cloué au lit avec 40 de fièvre, un chien en manque d'amour et de reconnaissance, un magicien qui doit faire ses preuves, un pirate qui se fait martyriser, les situation cocasses ne manquent pas, et même si on a une petite préférence pour les histoires de Osu! Tatakae! Oendan, celles de Elite Beat Agents restent également très délirantes et plaisantes à suivre. D'ailleurs, les chansons typiques japonaises ont laissé place à des musiques internationales, et c'est avec une certaine joie qu'on découvre des morceaux tels que "YMCA", "Material Girl", "I was born to love you", "Sk8er Boy", "Canned Heat" etc.

Beat it !

Mais avant d’aller sillonner la ville à grands renforts d’encouragement vocaux, il va falloir choisir son capitaine. Le jeu nous propose deux groupes de trois agents différents. Le premier est mené d’une main de fer par "J" , celui qui figure sur la jaquette du jeu et facilement identifiable par ses cheveux jaunes formant une banane. La seconde équipe est dirigée par l’agent Spin, crâne rasé et portant des écouteurs. Si au premier coup d’œil, les deux équipes semblent identiques en tous points, elles correspondent en réalité au niveau de difficulté du jeu. "Facile" pour Spin et "Difficile" pour Jay. Mieux vaut d’ailleurs commencer par Spin pour ne pas voir apparaître le Game Over à l’écran au bout de 20 secondes de jeu, car la difficulté de Elite Beat Agents est savamment corsée, pour ne pas dire rebutante. Pourtant sur le papier, le principe du jeu est relativement simple : appuyer sur des pastilles numérotées dans un ordre précis et surtout en fonction du rythme et du timing demandé, à savoir au moment où le cercle coïncidera avec la pastille en question, le tout sur fond de musiques entraînantes. Si au départ, on n’arrivera sans problème à enchaîner les actions, d’autres éléments perturbateurs viendront épicer le gameplay comme ces canalisations où il faudra suivre la boule d’un bout à l’autre sans jamais lever le stylet de l’écran tactile. Il faudra faire attention à ne pas dévier de la trajectoire sous peine d’être sanctionné par une baisse de la jauge de réussite. De temps à autres, il faudra également faire plusieurs allers-retours dans ces tubes et le cas échéant, une flèche apparaîtra subitement pour vous avertir de faire demi-tour. Pas toujours évident surtout lorsque ces canalisations affichent des formes souvent farfelues. Et oui, Elite Beat Agents favorise le par cœur à l’instinct et c’est aussi cela qui fait son charme.

Il n’y a pas de demi-mesure ni de checkpoint dans le jeu, chaque chanson se doit être achevée d’une seule traite. Le challenge est de taille certes d’autant qu’il faut débloquer les morceaux au fil du jeu. On trouve ainsi un total de 15 morceaux musicaux, tous chantés et qui prouve que la DS est capable de nous pondre des bandes sonores de qualité. iNis a également pris le soin d’intégrer un mode multijoueur qui permet jusqu’à 4 allumés du stylet de s’affronter en marquant le plus de points possible. Mais pour en profiter pleinement, il faudra absolument se munir de quatre cartouches, le game-sharing étant réservé à une simple démo à deux joueurs.