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Cela fait déjà 5 ans qu’Electronic Arts nous a fait oublier la triste et subite disparition de la série Cool Boarders en instaurant sur consoles un jeu de snowboard au style si particulier. Ce tour de magie n’est pas l’œuvre de Garcimore ni même de David Copperfield mais de son studio de développement EA Sports Big bien connu des amateurs de sports déjantés (Freekstyle, NFL Street, NBA Street) et des jeux puissamment méchants (Def Jam : Fight for New York). Avec ce quatrième volet, les développeurs ont décidé d’offrir aux fans de snowboard un jeu plus personnel, plus proche des joueurs. Cela se ressent dès l’intro du jeu avec des dessins faits à la main, pour ne pas dire faits à la bouche, que n’importe qui a au moins une fois gribouillés sur ses cahiers quand les cours au lycée ou à la fac s’éternisaient. Cette présentation amusante au départ s’avère fort inconfortable durant la navigation dans les menus. On s’y perd assez souvent et il est plutôt difficile de déceler une information importante lorsque celle-ci apparaît à l’écran. Passons sur les détails pour nous concentrer sur l’aspect primordial du jeu : la compétition.
A chacun son style
Fini le temps où vous deviez vous coltiner un rider sans avoir votre mot à dire. Désormais dans SSX on Tour, la star des pistes enneigées, c’est vous. Il vous revient donc de droit de choisir l’apparence de votre snowboarder, des pieds à la tête en passant par sa coupe de cheveux, sa tenue vestimentaire et ses outils de travail, j’entends par là snowboard ou skis. Première nouveauté dans la série SSX, les skieurs font leur apparition. Si le choix des armes importe peu sur la façon de jouer, il est toujours bon d’avoir une alternative. Mais travailler son look ne vous fera pas gagner des places au palmarès. Il faudra enfiler ses après-skis, même s’ils sont trop serrés, et prouver à tous qui est le maître des pistes dans l’univers de SSX. Oubliez les pistes noires que vous descendiez pendant les vacances d’hiver entre potes. Celles créées spécialement par EA Sports Big sont à des années lumières de ce que l’on peut retrouver à
Born to be a rider
Mais dominer les pistes ne revient pas seulement à battre le chrono de vos adversaires et les griller sur la ligne d’arrivée. Les challenges sont multiples avant de devenir le numéro un mondial selon le magazine TransWorld Snowboarding (tiens donc ! le revoilà lui !). Si bien sûr la compétition réside dans le fait de s’imposer face à la concurrence lors de manches très disputées, il ne faut oublier les évènements solos qui vous testent sur votre style. Pour ce faire plusieurs épreuves seront à votre disposition : récupérer un max d’items, réaliser un trick monstre, faire pêter le tableau des high scores, grinder sur tant de mètres, accumuler un certain temps dans les airs ou même frapper 10 touristes durant votre descente. Tous ces défis nécessiteront une bonne maîtrise du gameplay. Et SSX on Tour est un jeu 100% arcade, au même titre qu’un FIFA… Bon ok, j’en charrie certains là. Donc, sa jouablilité est des plus simples même pour un novice de la série. Une fois les bases acquises, on enchaîne les tricks sans soucis. Cela dit, il faut un certain temps d’adaptation tout de même pour maîtriser les spins et les flips. Ces rotations horizontales et verticales sont associées à la croix multidirectionnelle du pad. C’est-à-dire que durant le jeu, une fois en l’air, il faudra lâcher le stick analogique (servant à diriger le rider) pour basculer sur la croix et ainsi offrir un peu plus de dynamisme à vos tricks. A vous donc les Natural Back Flip 360 Safety, les Switch BS 360 Stalefish, les Switch Front Flip Method ou les FS Rodeo Stalefish to Late Mute grâce aux trois boutons associés aux différentes manœuvres de grabs. Et pour les plus casse-cous d’entre-vous, vous pouvez aussi mixer toutes ces figures à des grinds ou des handplants selon les modules disponibles. Plus vous réaliser de tricks, plus vous remplissez votre jauge de boost qui une fois pleine permet de se lâcher grâce à des tricks monstres synonymes d’un maximum de points. Le fun poussé à son paroxysme donc grâce à un gameplay intuitif doublé d’un level-design offrant une grande liberté d’action.
