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Test également disponible sur : GameCube

Test Zelda : The Wind Waker

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Test Zelda : The Wind Waker
La Note
19 20
 

Les plus
  • Le cel-shading lui va comme un gant
  • Un gameplay merveilleux
  • Des heures d'exploration
  • Une scène de fin étonnante pour un Zelda
Les moins
  • Un manque crucial de donjons
  • Certaines phases un peu poussives
  • Une impression de manque pour les fans


Le Test

L’arrivée d’un nouveau Zelda, c’est un peu comme l’arrivée d’un nouveau Star Wars pour les fans de jeux vidéo. Heureusement, à l’inverse de la célèbre série de George Lucas, le titre phare de Nintendo va en s’améliorant à chaque épisode. Espérons que ce sera une nouvelle fois le cas.


Après deux ans et demi d’une attente insoutenable, la légende de Zelda est de retour sur console de salon. L’histoire raconte qu’il y a fort longtemps, le héros du temps protégea Hyrule, grâce à son courage et son ocarina, des forces maléfiques personnifiées par Ganondorf et s’en alla à tout jamais sur son cheval légendaire, Epona, une fois sa mission achevée. Quelques années plus tard, le chaos envahit à nouveau le beau royaume d’Hyrule et personne ne vint cette fois-ci pour le sauver. A ce jour, Hyrule n’est plus qu’une vieille légende que les grands-parents racontent le soir à leurs petits-enfants pour les endormir. Les petits garçons jouent aux héros et les fillettes rêvent de la princesse Zelda. Rien qu’à la lecture de ces noms prestigieux, Hyrule, Ganon, Link, Epona, Zelda… j’en vois déjà quelques uns qui frémissent en repensant aux centaines d’heures de bonheur que la saga a pu leur procurer, perdant alors tout ou partie de leur vie sociale à l’époque. Si vous découvrez l’univers de Zelda avec cet épisode GameCube, sachez que la version collector, qui sera mise en vente le 3 mai, sera accompagnée de trois jeux : The Legend of Zelda : The Wind Waker bien sûr, mais aussi The Ocarina of Time, le premier épisode de la N64 et de Zelda Ura, un add-on d’Ocarina of Time destiné à l’origine au DD64, qui n’a finalement jamais vu le jour.

 

Le cel-shading lui va comme un gant

 

The Legend of Zelda : The Wind Waker se déroule donc une centaine d’années après la chute de Ganondorf dans l’Ocarina du temps. De manière surprenante, Link, que nous avions quitté adulte, est désormais un bambin en pyjama bleu, vivant paisiblement sur une petite île avec sa grand-mère et sa petite sœur Aryll. Alors que l’histoire débute sur une bête erreur d’enlèvement, la suite de l’aventure s’annonce bien plus complexe, rassurez-vous. La première chose qui frappe dans The Legend of Zelda : The Wind Waker provient du style graphique adopté avec le cel-shading. Alors qu’on pensait Nintendo déterminé à faire mûrir ses jeux et en particulier ses personnages fétiches, Link prend ici un sacré coup de jeune et nous prouve que l’on a pas besoin d’être grand pour devenir un héros. Pour ceux qui sont encore perplexes quant à ce choix osé, je n’ai qu’un conseil à vous donner, essayez-le ! Sans atteindre la perfection graphique d’un Metroid Prime, le cel-shading permet de transformer tout l’univers d’un jeu en véritable conte de fées. Certes, il y aura toujours quelqu’un pour trouver que les textures sont plates, les couleurs fadasses et l’animation limitée, pourtant ce Zelda atteint la perfection dans tous les domaines. Les mimiques de Link sont craquantes, ses yeux ultra expressifs et la façon dont il se tord de douleur est tout simplement irrésistible. Certes, la mer est toujours plate, mais entre les traînées du vent, les touffes d’herbe qui bougent quand on marche dessus, les reflets du soleil et les formidables effets de lumière provenant des éclairs, on oublie vite tout ce qu’il peut manquer par rapport à un véritable jeu en 3D classique. Miyamoto ayant voulu revenir sur l’enfance de Link, en faisant peut-être de lui un éternel enfant. Ce choix du cel-shading se justifie d’autant plus.

 

Donjons & Dragons

 

Une autre surprise provient du thème principal, qui n’est pas le thème original de la saga. Un peu déroutant au début, celui-ci reste parfaitement dans l’ambiance, comme tous les autres mélodies qui accompagneront les îles que vous visiterez. Angoisse, émotions, rires, frissons, une fois encore, le génie musical de Nintendo nous prouve qu’ils ont de très grands compositeurs. Après avoir montré ses talents de flûtiste et de joueur d’ocarina, Link passera derrière le pupitre et se la jouera chef d’orchestre. Les 6 airs que vous aurez l’occasion de diriger avec votre baguette feront de vous un véritable Dieu du vent puisqu’il sera possible, outre de diriger la direction du vent, de réveiller les ouragans ou d’hypnotiser certaines personnes pour résoudre les énigmes les plus tordues. Un peu à la manière du ventre de Jabu-Jabu dans Ocarina of Time où il fallait composer avec la princesse Ruto pour sortir du donjon. Parlons-en justement des donjons, généralement le gros point fort des Zelda, avec ses puzzles indéchiffrables, ses étages interminables et la pression que monte dans chaque pièce, de peur de tomber sur une horde de chauve-souris alors qu’il ne vous reste plus qu’un petit cœur, ou de tomber face à un Boss intermédiaire, qui n’a d’autres ambitions que de vous pousser dans le vide. Et bien là, les donjons sont de petits temples assez anodins, sans passion et avec des monstres pas bien méchant. Heureusement, dans chaque pièce, il s’opère une certaine magie qui nous fait dire à chaque nouvelle énigme « Oh, c’est chouette ça ! ». Les Boss sont pour leur part de véritables monstres prenent pour certains la place de plusieurs écrans mais là encore, quelques minutes suffiront pour en venir à bout. Avec seulement 6 donjons, on reste un peu sur notre faim à la fin du jeu.

 

Link, roi de l'infiltration

 

Pour commencer ce manque, Zelda nous offre l’univers le plus grand qu’il nous ait été donné de parcourir avec Link. Exit Epona pour faire vos longs trajets et visiter les 49 îles présentes, mais un voilier et qui parle en plus ! Equipé de bombes ou de la corde, vous pourrez même transformer votre voilier en véritable navire de combat. Toujours dans un souci de renouvellement, exit ici les Kokiri, les Gorons et les Zoras qui peuplent d’ordinaire le paisible royaume d’Hyrule, place désormais aux Rito, une sympathique tribu d’oiseaux postiers, et aux Koroks, fidèles du légendaire arbre Deku. Ce qui n’a guère changer avec ce The Legend of Zelda : The Wind Waker, c’est la panoplie de gadgets mis à disposition, le grappin, le boomerang, les bombes, l’arc etc. Il y a aussi quelques nouveautés comme la corde, l’appareil photo, la longue-vue et la feuille Deku qui permet de planer un certain temps dans le sens du vent. En deux ans, Link a également appris de nouvelles capacités comme la furtivité, digne d’un Metal Gear Solid, la navigation mais aussi un tas de nouvelles techniques de comabt pour vaincre les monstres les plus coriaces. Une petiet technique sympa permet de rouler autour de l’ennemi locké et de l’attaquer par derrière, juste au moment où il s’apprête à vous attaquer. Les combats n’en sont plus qu’animés et c’est franchement agréable.

 

Un chef d'oeuvre sans génie ?

 

Même si vous trouvez le ton général de ce test un peu négatif, The Legend of Zelda : The Wind Waker n’en reste pas moins un jeu excellent. Sûrement le meilleur du genre depuis Majora's Mask sur N64. Mais voilà, quand on voit débarquer un nouveau Zelda, on voudrait qu’il soit parfait, encore mieux que le précédent et pour l’une des premières fois depuis le début de l’histoire, ce n’est pas le cas. The Legend of Zelda : The Wind Waker sera même l’épisode le plus décrié depuis le Zelda II de la Nes. De plus, seuls les fans de la première heure seront un tantine déçus, les nouveaux ne trouveront probablement pas grand chose à lui reprocher. Avec une quête principale d’une vingtaine d’heures et autant pour termines les quêtes annexes et les mini-jeux, The Legend of Zelda : The Wind Waker semble être tourné vers le grand public. Il devrait ainsi attirer même les plus jeune joueurs, pourtant moins enclins à résoudre les énigmes de ce genre de jeu. Au final, dites-vous bien que The Legend of Zelda : The Wind Waker est un joli conte de fées que l’on dévore sans voir le temps passer. La magie est telle que ce jeu reste un fabuleux jeu bourré de génie, que l’on se doit de posséder. On a découvert le cel-shading avec Jet Set Radio, on atteint la perfection avec The Legend of Zelda : The Wind Waker.





Ludovic Bechtold

le mercredi 30 avril 2003
18:28




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