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Test également disponible sur : X360

Test Saints Row

Test Saints Row
Les Notes
16 20 note multi-utilisateurs Saints Row 4 5

Graphiquement réussi malgré quelques petits défauts ici ou là, Saints Row parvient sans problème à se frayer une place aux côtés des Grand Theft Auto. Tant est si bien que pour un profane le mimétisme est parfait jusqu’aux différentes stations de radio : scénario identique, gameplay emprunté à GTA et ambiance tout aussi prenante. Mais en y regardant de plus près, Saints Row offre une option multijoueur aboutie afin de nous faire oublier sa durée de vie légère et sa facilité déconcertante. Si dire que le jeu de Volition est la copie conforme de GTA est le meilleur compliment que l’on puisse faire à Saints Row, force est de constater qu’il lui manque malgré tout une propre identité, ce qui pourrait lui faire défaut d'ici un an. Devinez pourquoi !


Les plus
  • Agréable à l’œil
  • Facile de prise en main
  • La personnalisation du personnage
  • Les modes multijoueurs
  • La bande-son et les doublages
  • Compatible Xbox Live
  • Le meilleur GTA-like du moment
Les moins
  • Seulement 16 km²
  • Un scénario pas très long
  • Des objectifs qui se ressemblent trop
  • Le moteur physique mal exploité
  • Plutôt facile
  • La sélection des armes
  • Quelques ralentissements et freezes
  • Pas de moto, ni de bateau et encore moins d’avion.


Le Test

Si chacun des acteurs du marché vidéoludique espère trôner aux côtés de Rockstar Games et de sa série phénomène Grand Theft Auto, d’aucun n’est parvenu à l’heure actuelle à se hisser sur le piédestal des simulations de gangstérisme. Et ce ne sont ni les loubards londoniens de Sony, ni les flics véreux d’Activision qui feront de l’ombre à CJ, Tony ou Tommy. Mais voilà ! En cette rentrée 2006, THQ décide de suivre cette nouvelle mode avec Saints Row, premier titre next gen’ du genre. "Encore un GTA-like ?!" me direz-vous. Oui, mais quel GTA-like !


Ce n’est seulement qu’en 2001 que les développeurs de Volition se sont faits remarqués sur consoles. Après plusieurs opus consacrés aux combats spatiaux avec la série Freespace, le studio a changé son fusil d’épaule en développant l’un des tous premiers FPS référence de la PlayStation 2 : Red Faction. Fort d’un très bon accueil, les petits gars ont remis le couvert avec un second opus plutôt décevant. La petite disette vidéoludique de 2004 étant révolue, Volition s’est empressé de lorgner du côté des consoles nouvelle génération, et au-delà d’une simple évolution technique, les développeurs ont songé à changer radicalement de style. On oublie les FPS, les Space Opéra ou encore les jeux de rôles ! Il est temps de surfer sur une nouvelle vague : la GTA Attitude. Il faut dire que l’engouement pour ce genre de titre étant celui que vous connaissait, Volition n’allait pas rester insensible à cette mode ni laisser le plaisir à d’autres éditeurs de trouver la solution miracle pour contrecarrer l’hégémonie de Rockstar Games dans ce domaine. The Getaway, True Crime, Driver, Total Overdose, Mafia ou même The Simpsons : Hit & Run n’ont réussi à dépasser le maître. Quelle alternative reste-t-il donc à Volition pour faire de Saints Row un titre incontournable ? Copier jusqu’à la moindre idée la série Grand Theft Auto ? Et pourquoi pas !

 

Choose your destiny

 

Les développeurs de studio appartenant à THQ ne s’en sont jamais cachés ! Ils aiment GTA et veulent offrir aux joueurs un nouveau jeu qui reprend les bases et les ingrédients du titre de Rockstar Games. Tout dans Saints Row fait penser à Liberty City, Vice City ou San Andreas, à commencer par son scénario. Ici, on ne joue pas les gentils ! C’est has been ! Rien de tel qu’une bonne guerre de gangs pour mettre tout le monde d’accord. Et ça tombe plutôt bien car Stilwater, le théâtre de ces hostilités, propose quatre grandes bandes rivales : les 3rd Street Saints, Los Carnavales, les Vice Kings et enfin les Wide Side Rollerz. Pour un nouveau résident de Stilwater, il est facile de les distinguer par leurs codes de couleurs, respectivement violet, rouge, jaune et bleu. Et c’est en tant que nouveau membre de Saints que vous allez mettre un terme à ces guérillas urbaines afin d’asseoir une bonne fois pour toute la puissance de votre gang dans les rues de la ville. Une vague impression de déjà-vu ? Grand Theft Auto : San Andreas peut-être ?

 

Première source d’inspiration de Volition, Saints Row puise sans retenue dans le hit de Rockstar Games mais plutôt que de vous imposer un personnage qu’il faudra travestir, nourrir, pouponner, les développeurs ont opté pour la personnalisation du héros. A travers un large choix d’options, vous pourrez créer un avatar à votre goût. Européen, asiatique, africain, latino, baraqué, enveloppé, brun, roux, blond, chauve, vous êtes libre de customiser comme bon vous semble votre personnage. Le vice est poussé jusqu’à choisir la couleur des yeux, la pilosité générale du visage, la taille de son nez, la largeur de ses oreilles, la morphologie de son menton, de son front ou de sa bouche. A l’instar d’Oblivion, votre bonhomme ne ressemblera à aucun autre et c’est d’autant plus important que Saints Row propose une option Xbox Live. Pratique pour se différencier de la masse populaire. Cependant rien n’est définitif dans la création du personnage. Vous pouvez à tout moment dans le jeu et en rejoignant une clinique chirurgicale changer l’apparence de votre gangster aussi bien pour votre plaisir personnel que pour échapper à la police. La personnalisation continue encore durant le jeu grâce à nombreuses boutiques mises à votre disposition. Magasins de fringues, bijoutiers, tatoueurs, coiffeurs, chaque enseigne offre une multitude d’options pour parfaire le look de votre avatar.

 

Nous ne sommes pas des anges

 

Et ce n’est pas une option anodine que de modifier la silhouette de votre gars car dans le cas de la tenue vestimentaire, celle-ci vous permet de ramasser un max de points de respect au fil des missions. En choisissant des fringues violettes synonyme d’appartenance aux 3rd Street Saints, vous débloquerez un petit bonus de respect finalement très important. Le respect tient une place importante dans la progression du jeu. Au gré des missions réussis, une jauge se remplit et vous permet de débloquer certains privilèges à l’image de Grand Theft Auto : San Andreas. Dès la première mission, vous pourrez appeler un ami pour vous tenir compagnie et plus vous avancez dans Saints Row, plus votre groupe devient important jusqu’à atteindre un maximum de 3 coéquipiers. Ces derniers vous obéiront au doigt et à l’œil. Pas besoin d’un menu dédié ici, ils réagissent en fonction de vos actions. Ainsi, si vous tabassez une petite vieille en déambulateur, ils finiront le travail pour vous et si vous grimpez dans une bagnole, ils squatteront les places de passagers. Ils ne sont là que pour vous prêter main forte et assurer votre sécurité.

 

Par exemple, si un malotru lève la main sur vous, ils lui feront comprendre par quelques bastos qu’il a fait une bourde. En bagnole, idem ! Vous arrosez un conducteur, vos collègues canarderont la voiture jusqu’à faire sortir ses occupants dans le but de les envoyer directement à la morgue. Autant dire qu’il est crucial pour le bon déroulement des opérations de se faire accompagner dans la limite du possible. Jouer les gros bras face aux gangs rivaux n’est pas une partie de plaisir que ce soit à pied ou en voiture. Julius, le chef des 3rd Street Saints, vous demandera plus d’une fois de faire parler la poudre dans les quartiers contrôlés par les Rollerz, les Vice Kings ou les Carnavales. Bien souvent, ces missions mixeront plusieurs séquences de jeu telles que la protection de véhicules, la dessoudage en bonne et due forme, l’escorte de célébrités, l’extorsion de fonds ou les courses-poursuites. Bien que très nombreuses, les objectifs se répètent assez souvent et manquent d’originalité par rapport à un GTA.

 

Guerre de gangs en huis clos

 

On pourrait dire que la faute est due aux choix opérés quant à la modélisation de Stilwater. Dans un premier temps, on regrettera l’étroitesse de ses mesures. A titre d’exemple, The Getaway propose 40 km² de rues londoniennes, True Crime 600 km² et GTA : San Andreas possède la médaille d’or aux côtés de Just Cause avec 1024 km² à parcourir. Face à ce déluge de chiffres, Saints Row fait office de petit joueur avec seulement ses 16 km², à peine plus qu’un Mafia. On pourrait cependant relativiser et dire à quoi bon modéliser 1024 km² si c’est pour nous refiler que des océans et de larges étendues arides que l’on ne parcoure que très peu comme dans GTA : San Andreas. Mais hélas, ce serait faire une croix sur de nombreuses possibilités offertes par Rockstar Games telles que les voyages en bateau, le pilotage d’avions, d’hélicoptères ou l’utilisation de certains véhicules surprenants comme les moissonneuses-batteuses. Et c’est le deuxième point décevant de Saints Row. A faire une carte trop petite, le contenu de la ville souffre d’un manque de diversité. Hormis les quelques autoroutes et les banlieues chics, on est difficilement dépaysé et par voie de conséquences l’absence de certains véhicules originaux se fait cruellement sentir.

 

Quel dommage de ne pas pouvoir chevaucher de motos ou de se balader librement dans les airs mais le pire concerne sans aucun doute les plans d’eau entourant la ville. A la différence de Grand Theft Auto : Vice City, vous ne mourrez pas bêtement en tombant à la baille, vous pouvez nager afin de rejoindre la berge ou appuyer directement sur Y pour vous téléporter sur terre. Pourquoi cette option sans le moindre bateau ou petite barque à utiliser ? C’est d’autant plus frustrant que les fleuves ou les lacs ne proposent aucune mission ni objets à découvrir. Heureusement, les rues de Stilwater regorgent de véhicules à quatre roues, tous plus différents les uns que les autres que ce soit esthétiquement parlant ou au niveau de la conduite. Si certaines bagnoles sont lentes, elles ont le méritent d’être plus résistantes aux chocs et inversement. Cela ne veut pas dire pour autant que les accidents ne sont que des banals bris de carrosserie. Il n’est pas rare, lors d’une collision frontale, d’éjecter son personnage ou le pilote de la voiture venant en contresens.

 

A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire

 

Bien entendu, ce genre d’accident a une incidence sur votre jauge de santé qui en prendra un coup au passage. Je ne vous dirais pas de conduire prudemment surtout lorsque vous avez les condés aux fesses. Ne vous inquiétez pas, il existe plusieurs moyens de régénérer votre niveau. La première est d’attendre sagement que votre vie remonte, ce qui facilite un peu trop les missions et les situations à risque. La deuxième est de se remplir les poches de fast-foods que vous utiliserez en appuyant sur B. Et la troisième est d’utiliser votre téléphone portable afin d’appeler le 911 pour qu’une ambulance viennent directement vous soigner. Mais dans Saints Row, on soigne le mal par le mal ! Autrement dit rien ne vaut une bonne décharge de chevrotine pour calmer les ardeurs de certaines racailles. Tout comme Grand Theft Auto, on y revient, il existe plusieurs types d’armes que vous pouvez acheter, trouver sur les cadavres ou débloquer dans votre planque. Vous commencerez les bastons à mains nues. Quelques coups de tatanes suffiront à mettre votre assaillant à terre mais bien sûr cette technique est plutôt longue et risquée lorsque ce dernier sort de son chapeau une arme.

 

Puis viennent les armes blanches, couteau, batte de baseball, pied-de-biche ou matraque : efficaces et discrètes. Mais ça ne vaut pas les bonnes pétoires du genre 9mm, Colt, Beretta … Aux côtés des petits calibres, on retrouve les mitraillettes bien pratiques pour arroser tout azimut. Plus puissants mais moins précis, vous pouvez opter pour les fusils à pompe, les Remington ou encore les fusils à canon scié. Et puis une bonne guerre des gangs ne serait rien sans le fameux AK-47 et ses alternatives. Enfin, on termine par les explosifs qu’ils soient à main (grenades, bombes artisanales ou cocktails Molotov) ou d’appui comme le lance-roquettes. Bref tout ce qu’il faut pour bien s’amuser entre gangs. On regrettera cependant une sélection des armes assez peu pratique qui consiste à appuyer sur B tout en donnant une direction via le stick analogique gauche. Difficilement maîtrisable dans la pratique. Idem pour ce qui est de tirer en conduisant. Si vous pouvez basculer la caméra à gauche, droite ou derrière au volant, c’est seulement en visant grâce au curseur à l’écran que vous ferez mouche. Vous devrez donc vous appliquer en jouant du stick droit pour aligne le viseur et la cible avant de tirer comme un malade. Conduire ou tirer, il faut choisir !

 

La fin justifie les moyens

 

Et c’est à ça que servent vos coéquipiers. Il suffit de tirer une seule balle pour que ces derniers achèvent le boulot. Et autant dire que dans la précipitation des choses, ils s’avèrent plutôt efficaces pour crever un pneu ou dégommer le conducteur. Je parle bien évidemment lorsque vous avez les gangs ou les flics à vos trousses. En parlant des forces de l’ordre, ces derniers augmentent au fur et à mesure de vos effractions. Tout comme GTA, décidemment, leur agressivité correspond à un niveau d’étoiles, de 1 à 5. Plutôt gentils au départ, ils n’hésitent à patrouiller à plusieurs dès la 3ème étoile, à former des barrages de SWAT avec quelques herses et un hélico à la 4ème, jusqu’à demander l’aide du FBI pour la dernière. Cependant, et à la différence des autres titres du genre, les flics manquent de gniak et il est assez facile de leur échapper même au plus haut niveau. Et pour revenir à la normale, vous pouvez passer au garage Forgive & Forget qui effacera toutes menaces moyennant quelques billets. Et si dans le pire des cas vous vous faites attraper ou pire encore si vous finissez à l’hosto, pas de panique vous récupérerez intégralement vos armes. Un peu trop facile ? Et oui, c’est un autre bémol que l’on peut constater à propos de Saints Row lorsqu’on connaît la difficulté des GTA. Et par conséquent, les missions s’enchaînent plutôt vite et on peut boucler le scénario en moins de 15 heures de jeu. C’est d’autant plus cruel que la fin n’est pas franchement à envier. Fort heureusement, Saints Row propose un grand nombre de missions annexes avec des bonus à la clef.

 

Parmi les plus traditionnelles, on retrouve les Courses en pleine rue, les derbys de stock-cars, les Garages Clandestins où il faut ramener certains véhicules, les Détournements où vous devez récupérer une bagnole dans le temps imparti en résistant aux clans adverses ou à la Maison Poulaga, le Mac à Dames avec ses tapineuses à ramasser. Et puis les petites nouveautés se trouvent dans les Missions Chaos où vous devez tout détruire le plus rapidement possible pour augmenter vos combos, les Missions Tueur à Gages, l’activité Trafic de Drogue qui consiste à assister un dealer, les Escortes où vous embarquez une prostituée et son client en devant fuir les journalistes. Enfin, l’une des plus funs à jouer est sans conteste le Mode Fraude à l’Assurance. Ici, vous devez simuler un accident avec des carambolages ou en vous jetant sous les roues d’un automobiliste. Fendard à souhait ! Et puis, je pourrais vous parler encore des prises d’otages en voitures, des hold-up, des prêteurs sur gage mais ce serait vous gâcher le plaisir. Autant dire que finir Saints Row à 100% demandera beaucoup plus d’heures de jeu surtout pour ceux qui veulent récupérer les 60 Cd planqués dans Stilwater ou recouvrir les tags des gangs rivaux. Et oui comme dans GTA !

 

Petits meurtres entre amis

 

Mais là où Saints Row se différencie totalement de Grand Theft Auto et plus particulièrement des opus de salon, c’est son mode multijoueur. Oubliez le pseudo mode multi sur un seul écran de Grand Theft Auto : San Andreas, avec le titre de Volition on se rapproche de Grand Theft Auto : Liberty City Stories à ceci près que Saints Row est compatible Xbox Live et liaisons multiconsoles. Au programme pas moins de 5 modes de jeu, avec les traditionnels Deathmatch et Team Deathmatch baptisés ici Bataille de Gang et Bataille de Gang par Equipe. On ne fait pas plus classique que ça avec comme seul objectif de tuer tous les participants. Vient ensuite le Mode A la Chaîne dans lequel vous ou votre équipe devez ramasser un maximum de chaînes dans le temps imparti pour remporter la manche. Pour ce qui est du Mode Pas Ta Caisse, les choses se compliquent un peu plus. La victoire est donnée au joueur ou au clan qui possède la bagnole la plus tunée du jeu. Et pour ce faire, vous devez tuer vos adversaires et récupérer les fameuses chaînes disséminés sur les maps avant de vous rendre dans un garage clandestin afin d’améliorer votre bolide. Cependant si votre bagnole finit en charpie, vous perdrez un point d’amélioration. Toujours dans les modes de jeu invitant plusieurs joueurs à participer, on retrouve l’option Garde du Corps qui se joue en équipe. Parmi les nombreux gangsters d’un clan, un seul personnage déguisé en maquereau (pas le poisson !) ne peut prendre d’armes à feu ou d’armes blanches. Il n’a que ses poings pour dégommer les adversaires. Ce coup appelé "bitch slapping" est dévastateur pour l’ennemi qui a comme seul objectif de terrasser le mac et ses sbires.

 

Enfin, Saints Row propose deux modes Coopération (Mob Rule et Turbulence) jouables à 2. Dans le premier cas, vous devez rapporter une cargaison de drogue à bon port au beau milieu d’une émeute et dans le second il faut échapper aux flics et fuir l’aéroport vivant. Autant dire que tous ces modes de jeu ont de quoi nous tenir en haleine de nombreuses heures. Et si à cela on rajoute la possibilité de créer son propre gang en Mode Xbox Live et de recruter plusieurs membres, Saints Row devient facilement un titre communautaire avec pour objectif de s’imposer aux yeux de tous comme le meilleur gang du monde grâce aux classements mondiaux. Tout comme le solo, vous pourrez acheter des fringues et des tatouages pour personnaliser encore plus votre avatar. Mais cela va sans dire que vous devrez récolter un maximum d’argent en gagnant les parties ou en se distinguant par ses résultats meurtriers. Volition a réussi le tour de force d’offrir un mode multijoueur digne de ce nom avec plusieurs modes de jeu même si on ne vous cache qu’on aurait aimé en découvrir davantage.

 

Montrer patte blanche

 

On arrête là les comparaisons avec la série de Rockstar Games car il est temps de passer à la réalisation technique et esthétique du jeu. Nouvelle génération oblige, Saints Row affiche des graphismes qui font plaisir à voir, notamment grâce à une excellente gestion des effets de lumière. Cette vérité se retrouve lors des séquences de jour avec un large éventail de couleurs, de reflets collant aux textures des routes, des bâtiments, des personnages et des voitures. De nuit, le constat est un peu moins spectaculaire mais rien de bien alarmant. Les développeurs ont surtout mis l’accent sur les effets pyrotechniques accompagnant les explosions de véhicules ou l’utilisation de grenades ou du RPG Launcher. Distorsion, fumée et éclats de carrosserie, on en prend plein les mirettes au même titre que la gestion des dégâts sur les bagnoles. S’il faut un certain temps pour amocher la carlingue, certains accrochages sont spectaculaires avec les portières qui se décrochent, le pare-choc qui s’envole ou le pare-brise qui éclatent. C’est si jouissif à regarder, que l’on a tendance à vouloir en faire trop au risque de saturer le frame-rate du jeu. Trop de véhicules à l’écran et les ralentissements apprêteront sans crier garde. Même s’ils sont rares, il est dommageable de devoir se les coltiner en mission lorsque vous vous faîtes submerger par les ennemis.

 

Hormis cette baisse de régime graphique, on peut dire que Volition a fait l’effort de nous proposer un titre sans temps de chargement lorsque vous partez explorer la ville. Que vous passiez d’une île à l’autre, aucun loading n’est à déclarer. Cela n’empêche pas le jeu de freezer pendant une fraction de seconde le temps d’afficher les décors. Mais une fois encore, c’est pardonnable. Ce qui l’est beaucoup moins, c’est assurément l’utilisation du moteur physique Havok. Utilisé dans de nombreux jeux, cet outil de développement permet de recréer des réactions réalistes pour les objets que vous percutez, frôlez ou tapez. Mais dans Saints Row, on a l’impression que tout ce qui vous entoure est gonflé à l’hélium n’hésitant à s’envoler parfois au moindre coup de pied. Bien évidemment, ces désagréments peuvent jouer aussi bien à votre avantage qu’à votre désavantage. Bref une maîtrise approximative qui peut nous faire sourire lorsqu’on percute un passant ou lorsqu’on se fait éjecter d’une voiture, mais qui à la longue peut ennuyer.






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Saints Row

Jeu : Action/Course
Développeur : Volition
1 Sept 2006

N.C.

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