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Nous revoilà une nouvelle fois plongés au cœur de Raccoon City, s’essayant à esquiver les foules de zombies trottant à travers les rues afin de sauver sa si précieuse vie… et accessoirement celles de nos camarades ! Eh oui, si le premier opus de Resident Evil Outbreak avait de quoi faire grincer les dents avec l’amputation sauvage de son mode réseau, ce Resident Evil Outbreak File #2 rectifie le tir en arrivant bel et bien chez nous dans sa totalité. Préparez les berettas !
On prend les mêmes et on recommence
Resident Evil Outbreak File #2 ne consiste pas à évoluer dans une seule et même histoire mais à finir différents petits scénarii, quatre disponibles dès le départ tels un hôpital désaffecté ou le fameux commissariat de Raccoon City pour les plus nostalgiques d’entre nous. Une moyenne d’une heure est nécessaire pour les achever, mais chacun diffère sensiblement selon la difficulté sélectionnée, ce qui incite le joueur à les refaire de nombreuses fois. De plus, la fin de mission se solde par un gain de points plus ou moins généreux selon le rang attribué, points qui serviront à débloquer une multitude de bonus allant de la simple musique à des costumes et PNJ (qui seront alors jouables). De quoi en tout cas occuper les acharnés du 100% de bonnes dizaines d’heures ! Les adeptes s’étant déjà procurés le premier volet remarqueront avec joie – ou non – que les huit personnages proposés dans ce Resident Evil Outbreak File #2 ne sont autres que ceux du premier épisode. Nous retrouvons donc Kevin Ryman, policier au R.P.D de Raccoon City et accessoirement recalé à l’examen des S.T.A.R.S, le Dr. George Hamilton, chirurgien à l’hôpital de Raccoon, Alyssa Ashcroft, reporter, ainsi que Yoko Suzuki l’étudiante, Jim Chapman l’employé de métro fuyard, David King le plombier, Cindy Lennox la serveuse apeurée et Mark Wilkins, vigile. Chaque personnage possède objets personnels et actions spéciales plus ou moins utiles selon les scénarii. En effet David confectionne des armes avec bout de bois, pointe et rouleau adhésif, Alyssa peut crocheter les serrures récalcitrantes, Jim fait très bien le mort (si si ça peut servir) et le Dr. Hamilton… soigne. Bref, vous avez compris le principe. Un choix judicieux de personnage sera donc bien entendu une des clés de la réussite.
Restons groupés
Resident Evil Outbreak File #2 repose avant tout sur la coopération. Vous devez ainsi soigneusement choisir deux collègues avant d’entrer dans une mission, un choix important étant donné que les protagonistes ont plus ou moins d’affinité. Ainsi, ceux étant en bon terme avec vous resteront volontiers à vos côtés et accepteront vos directives alors que les autres auront vite fait de tourner les talons en vous gratifiant d’un "No !" à chacune de vos propositions. Difficile alors de retrouver le mutin, on ne peut voir sur la carte et parler qu’à des personnages de votre salle ou d’une salle adjacente… Car évidemment, qui dit coopération dit communication. Les directives sont données via différents shortcuts disséminés sur le pad, il sera donc aisé de dire à vos compatriotes entre autres d’attendre, se dépêcher ou réclamer un éventuel objet. Cependant on se heurte très vite à un souci d’I.A.. Vos compagnons ont beau être bien braves, ils ne sont pas forcément futés. Entre ceux qui passent un temps fou à se décider à tirer et ceux voulant échanger tout et n’importe quoi (non David, je n’ai pas besoin de balai…), ce cirque tournera vite à la garderie. Limiter leurs tâches afin de limiter les dégâts… Un comble, on se retrouve à bosser pour trois. La jouabilité vieillissante des bons vieux Resident Evil, rigide et peu précise, n’est évidemment pas là pour arranger les choses, sans parler des temps de chargements qui auront vite fait d’agacer.
A plusieurs sinon rien
Mais espérons encore ! Le mode online est là. Chasser hunters, zombies, et autres aberrations de la nature en compagnie de joueurs des quatre coins de l’Europe, c’est forcément plus festif. A quatre dans une partie, vous voilà fin prêt pour une bonne heure de frayeur. Et là, c’est le drame. Le clavier à beau être de la partie dans les lobby, impossible de communiquer avec autre chose que les shortcut en cours de jeu ! On se retrouve alors à hurler toujours les mêmes interjections, peinant à faire comprendre ses intentions. Elaborer une stratégie devient quasi impossible, à moins de s’y préparer en briefing dans le lobby. Malgré cette frustration qui nous tiraille les premiers temps, on finit par se faire une raison et trouver notre compte. Du Resident Evil à plusieurs, c’est quand même le pied ! Fouiller une pièce pendant qu’un collègue s’occupe de bloquer la porte ou se faire épauler quand il ne nous reste qu’un soupçon de vie, on se retrouve vite plongés dans cet esprit de survie à tout prix. Pour les plus mesquins, jouer les méchants sera aussi possible. En effet, durant la partie le personnage est rongé par le fameux virus de sorte qu’à 100% de contamination il devienne à son tour zombie. Libre alors au joueur de poursuivre ses ex compagnons pour les faire échouer à leur tour. Le mode online permet de rallonger de façon conséquente la durée de vie, les cinq scénarii de base ainsi que les scénarii bonus (time attack, enchaînement de boss) étant disponibles. Ces missions peuvent être aussi faites en mode survie, vos partenaires recevront alors les balles perdues… Capcom a également prévu quelques quêtes événementielles disponibles durant un temps limité (trois à quatre jours pour la plupart), servant principalement à doubler vos points bonus. De quoi vous occuper devant votre écran un bon moment ! Les aficionados du online PS2 auront également la bonne surprise de voir leur liste d’amis de Monster Hunter (autre jeu signé Capcom) basculée sur ce jeu, de quoi rapidement se retrouver en terrain connu.
