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Test également disponible sur : GameCube

Test Odama

Test Odama
La Note
12 20

Odama, c’est une rencontre improbable, une alliance équivoque mais qui arrive pourtant à faire son petit effet, pour celui qui prendra le temps de comprendre les subtilités de son gameplay, certes pas toujours séduisant mais tellement original qu’il mérite qu’on s’y attarde un peu. Dommage que le titre manque de travail graphique et de charme, ce qui lui aurait permis d’être plus attachant.


Les plus
  • Le mariage des deux genres est réussi
  • Respire l'originalité
  • Reconnaissance vocale au top
Les moins
  • Sacrément laid
  • La lenteur des actions
  • Peut-être un peu lourd à la fin


Le Test

Jamais à court d’idées quand il s’agit de surprendre son monde, Nintendo s’est associé à Yoot Saito par le biais du studio Vivarium pour développer un titre exclusif au GameCube, chose plutôt rare ces derniers temps. Débordantes d’imagination, les deux sociétés sont tombées d’accord pour marier deux genres complètement opposés. Quand jeu de flipper rime avec stratégie, il y a de quoi être surpris. Voici donc Yoot Saito’s Odama.


Atypique. Voilà en un mot comment on pourrait résumer le concept de Odama. Subtil mélange de flipper et de stratégie, le titre mis sur pied par Vivarium se démarque également des autres jeux de sa catégorie grâce à l’utilisation en plus d’un micro pour converser directement avec la machine. Et comme si cela ne suffisait pas, les concepteurs ont eu la fraîche d’idée d’instaurer un petit scénario, histoire de donner un peu plus de consistance à la sauce. On est alors plongé en plein Japon féodal frappé par une guerre qui oppose deux armées. L’une d’entre elle va alors faire appel à Odama, une énorme boule d’acier, doté de pouvoirs divins et capable de faire remporter n’importe quelle bataille pour celui qui serait en sa possession. Aussitôt dit, aussitôt fait, c’est ainsi que Odama devient l’arme ultime pour éliminer les troupes au sol tout en faisant office de boule de flipper. Original.

 

Dans la vallée oh oh, de Dama la li la la...

 

On ne peut pas le nier. Le premier contact avec Odama s’avère être un fiasco. Laid comme un poux, lent, affichant des tableaux peu séduisants et doté d’un concept aussi barré que rafraîchissant, bon nombre de joueurs peu patients risquent de laisser la boule de fer dans son canon, sans même vouloir trouver une quelconque profondeur au titre. C’est assez regrettable mais on ne peut pas vraiment leur jeter la pierre, tant les arguments en défaveur du jeu sont nombreux et justifiés. En revanche, les joueurs à la recherche de nouveautés et de sensations de jeu inédites devraient se pencher un peu plus sur le cas d’Odama. Car en fouinant un peu et testant les différentes fonctionnalités du titre, on lui découvre bon nombre de qualités, comme cette surprenante atmosphère amusante qui s’en dégage. L’objectif premier dans Odama est de permettre à ses troupes au sol d’atteindre la cloche Ninten, qui se trouve généralement en haut de l’écran, de l’autre côté d’un portail ou d’une passerelle. Bien évidemment, plusieurs obstacles vont se dresser sur la route sinon le challenge ne serait pas de taille. Le premier étant la contre-la-montre puisque la mission est limité par le temps. S’emparer de la cloche avant que le soleil ne se couche, voilà qui est stressant, surtout lorsque d’autres adversités apparaissent à l’improviste.

 

T'as les boules coco

 

Tout en dirigeant sa boule de canon, il va donc falloir contrôler les troupes qui avancent à pas d’escargot. Pour ce faire, Nintendo a eu une idée de feu de Dieu : l’utilisation du microphone. Bien calé sur le haut de la manette, voilà qu’on se met à hurler pour faire avancer ou reculer ses troupes. On peut aussi leur demander de cerner ou d’attaquer l’ennemi dans un élan d’héroïsme spontané. Car avant de foncer tête baissée l’arme au poing, il est de bon ton de réfléchir à deux fois, sous peine de constater des pertes humaines considérables. Alors oui, on pourra toujours faire appel à de nouveaux guerriers en appuyant sur Z, mais ceux-là sont plus que limités et mieux vaut réfléchir avant d’entamer une offensive aveugle. D’autant que nos hommes ne sont pas à l’abri de se faire écraser par Odama, petits mortels de leur état. Si le microphone fonctionne à merveille, grâce à une reconnaissance vocale de bon aloi, et que le jeu respire l’originalité, force est de constater que Odama s’essouffle assez rapidement. La faute à des graphismes de bas étage (on se croirait sur PSone), des tableaux franchement pas séduisants et des parties qui ont tendance à s’éterniser, surtout quand la stratégie a du mal à convaincre. Oui, je ne peux qu’acquiescer, Odama est un peu lourd sur les bords.






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