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Test également disponible sur : DS

Test Mario Slam Basketball

Test Mario Slam Basketball
La Note
15 20

Mario Slam Basketball a réussi le pari risqué d'exploiter les capacités tactiles de la DS, tout en offrant un gameplay efficace et cohérent dans un genre qui ne s'y prêtait pas forcément. Malgré un tutorial bien ficelé, c'est surtout l'enchaînement de rencontres qui permet de découvrir toutes les subtilités du jeu. La réalisation graphique en béton armé prouve une nouvelle fois que la console portable de Nintendo est capable de séduire la rétine sans du 16/9. Bref, seul l'absence du online semble être le gros point sombre d'un multi pas assez fourni à notre goût. Une aberration pour un jeu de ce type !


Les plus
  • Réalisation impeccable
  • Bande son magnifique
  • Facile à prendre en main
  • Pas mal de bonus à dénicher
Les moins
  • Pas de online
  • Partenaires inutiles
  • Multi pas assez fourni


Le Test

S'il n'a pas encore fait les trottoirs de Kyoto pour remplir les caisses de son mac, Mario a néanmoins arpenté les terrains de foot et de base-ball, les greens, et les courts de tennis en grand athlète émérite qu'il est. Cette boulimie sportive dont est victime notre plombier moustachu ne semble pas inquiéter plus que ça son médecin traitant, qui lui a même conseillé d'aller squatter les parquets de la NBA. Tant qu'il ne se fait pas vomir...


Mise à jour de notre test import réalisé le 5 septembre 2006.

 

Le basket-ball. Voilà donc la nouvelle discipline qu'il va falloir maîtriser avec le père Mario sur Nintendo DS, une console qui n'a pas son pareil en terme de gameplay. Avant même d'avoir inséré la cartouche, on se demande comment Square Enix s'y est pris pour caser le stylet quelque part, sans que cela ne devienne du grand n'importe quoi. C'est d'ailleurs la même question que l'on se pose à chaque fois qu'un genre se jouant habituellement à la manette s'affiche sur la dual screen.

 

Hoops, Mario did it again !

 

Pour que les préliminaires se fassent en douceur, un tutorial pour le moins bien fichu explique les bases du jeu; cela va du simple shoot aux dunks les plus démentiels. A l'instar de Metroid Prime Hunters, on controle son joueur avec le paddle tandis que le stylet permet de réaliser divers mouvements, et L de changer de personnage. En pointant le stylet du coté gauche du joueur, il dribble de la main gauche; idem pour le coté droit. On s'émerveille pour un rien vous allez nous dire, mais le fait de pouvoir dribbler avec telle ou telle main en jonglant avec le stylet est une pure jouissance. Pour faire une passe, on doit tracer une ligne vers la gauche ou la droite. Pour voler la balle à l'adversaire, on doit faire un mouvement vers le bas. Enfin, pour tirer, il faut gratter une ligne vers le haut. C'est simple, efficace, et terriblement excitant lorsque l'on y prend goût. Toujours dans le tutorial, on apprend d'autres gestes beaucoup plus subtils qui rendent les parties nettement plus techniques. Pour faire écran à l'adversaire en phase défensive, il faut maintenir le stylet appuyé tout en le faisant glisser pour déplacer son personnage en même temps. Une petite fenêtre colorée, qui passe du bleu au rouge, empêche le rival de dribbler de face et le contraint à contourner son vis-à-vis. Pas mal. Un peu plus rudes à exécuter, les baches sont aussi de la partie. En glissant deux fois de suite vers le haut, le personnage trace autour de lui un petit halo lumineux qui empêche le joueur adverse de smasher. Un geste classique du basket qui nécessite tout de même un bon timing et, surtout, un bon placement sous le panier.

 

Comme tout Mario game qui se respecte, chaque personnage dispose d'un ultimate dunk, un smash quasi indestructible. Quasi, car il suffit que l'adversaire tente de chiper le ballon pendant son amorce pour le réduire à néant. La réalisation de ces super smashes est plutôt originale : il faut pointer dans l'ordre les différentes "étoiles" qui composent un pictogramme. Un W pour Wario, un M pour Mario, un L pour Luigi, un N pour Paratroopa, un triangle inversé pour Peach, les figures sont plutôt basiques mais pas faciles à placer en plein match. Si la configuration paddle/main gauche-stylet/main droite va encore faire babiller les gauchers de naissance - gestes forcément moins précis avec le stylet tenu par la moins droite - Square Enix s'est préparé une sortie de secours avec la possibilité de passer par les boutons de la console. Beaucoup plus classique, cette façon de jouer rend inaccessibles les ultimate dunks, même si le stylet reste toujours actif. S'en emparer en pleine partie, c'est pas évident. Cependant, appuyer sur l'un des boutons au lieu de cliquer sur l'écran offre un gain de précision non négligleable. Au stylet, certaines phases offensives deviennent rapidement confuses. Selon la position de son partenaire, il arrive parfois que l'on trace la même ligne que lorsque l'on veut tirer. Faire un shoot de trente mètres alors que l'on voulait faire une passe en face, c'est rageant. Cela dit, le stylet est le meilleur moyen de profiter pleinement de Mario Slam Basketball. Tapoter à l'écran à la vitesse de la lumière est idéal pour récupérer un maxium de pièces.

 

NBA Mario Jam

 

Explications : les règles traditionelles du basket ont été sensiblement modifiées dans Mario Slam Basketball. Ici, un panier rapporte une vingtaine de points, mais on peut en engranger nettement plus. Pour ce faire, il suffit d'économiser le plus d'écus possible en dribblant sur l'une des nombreuses cases "?" qui jonchent le sol. Le calcul est simple : si on score avec trente pièces en plus dans le portefeuille, ça nous rapporte cinquante points. Dès lors, deux tactiques peuvent être pratiquées. La première consiste à marquer le plus de paniers possible sans se soucier du nombre de pièces collectionnées sur le terrain. La seconde, elle, favorise la récolte des pièces, ce qui permet d'accumuler le plus de points possible en un minimum de panier. En difficulté normale, on peut s'amuser à faire le spectacle en dunkant dans tous les sens car l'I.A. ne vole pas très haut. Par contre, en hard, il est préférable de choper quelques pièces en route, histoire d'avoir un peu de marge au niveau du score. Plus coriace, le CPU tente souvent des paniers qui peuvent valoir jusqu'à 70 points. Ca fait mal. Comme on pouvait s'en douter, les parties de Mario Slam Basketball sont assaisonnées à la sauce gimmick. Avec les indéboulonnables ?, une multitude d'items, principalement issus de l'univers Mario Kart, viennent pimenter les parties. L'étoile évidemment, mais aussi les carapaces vertes, rouges et violettes-piquantes, la peau de banane, le champignon ou bien encore la foudre. On notera également la présence du champignon empoisonné qui ralentit la vitesse du personnage qui l'ingurgite, ou bien encore la bombe dont l'effet de blast atteint les adversaires à mi-distance. Certains obets ne sont disponibles que sur certains courts, comme le glaçon du terrain de glace, ou le coffre-piranha du bateau pirate.

 

Tiens, les terrains eux-mêmes comportent quelques éléments qui viennent troubler le déroulement des rencontres. On pense notamment à celui de Luigi's Mansion où les fantômes peuvent attraper la balle en plein vol. Il y a aussi les cousines de Petey Piranha, dans l'espèce de serre géante, qui servent de panier, et sur lesquels il est impossible de smasher (ou presque). Mais la palme revient sans conteste au bateau pirate où l'on doit lutter à la fois contre les tentacules des pieuvres géantes situées aux abords du terrain, et les boulets de canon qui explosent toujours au mauvais moment. En gimmick match, c'est injouable avec une I.A. réglée sur hard. Gavant...! Mention spéciale au casino où une machine à sous improvisée permet de tripler ses points. Vous venez de marquer 120 points ? Ca passe tranquille à 360 points. Joli.

 

In your face !

 

A défaut d'incarner Tony Parker, Lebron James ou Manu Ginobili, on pourra toujours s'amuser avec Mario, Waluigi, Koopa Kid ou bien encore Donkey Kong. C'est tout de suite moins ronflant, hein ? Bref, le casting de Mario Slam Basketball divise les personnages en cinq catégories pour être précis : équilibré, puissant, technique, rapide, volant. Pour ceux qui souhaitent se faire la main assez rapidement, un personnage équilibré (Mario, Luigi) fera l'affaire. Ils ne sont pas surdoués dans un domaine en particulier, mais ils se débrouillent bien un peu partout. Les bouffons de la classe, quoi. Les amoureux des pièces et des paniers en or pourront toujours se jeter sur un personnage rapide (Diddy Kong, Koopa Kid). Excellents dans la récupération de pièces donc, ils déstabilisent n'importe quelle défense avec leur dribble magique. Les personnages techniques (Daisy, Peach) sont archi-forts en bache. Adroits dans les tirs à mi-distances, ils sont capables de débloquer les phases de jeu figées. Ca fait pratiquement mouche à chaque fois, d'autant plus qu'ils ne sont pas gourmand en "concentration" de shoot. Les joueurs puissants (Donkey Kong, Bowser) sont balèzes pour chiper la balle à l'adversaire. Une fois en position écran, ce sont de véritables murailles. Les persos volants, enfin, sont un peu les cancres de la compagnie. Pas doués techniquement, on ne sait pas trop par quel bout les prendre. Difficiles à cerner. Pour constituer une équipe crédible, l'astuce est de sélectionner trois joueurs aux profils différents. Technique + rapidité + puissance, c'est la formule magique que l'on utilise à la maison. Si les caractéristiques des personnages est généralement un prétexte pour gonfler l'écran de sélection, on sent chez Mario Slam Basketball une réelle volonté de différencier le style des persos. Sans compter ceux à découvrir.

 

Graphiquement, le jeu est une pure perle. Pas de cinématique d'intro en apéro, mais une réalisation de feu pour une DS. Non seulement on apprécie le character design toujours au top chez Nintendo, mais aussi les environnements exotiques et leur background soigné. Avec le lot d'effets qui va avec. Dignes des plus grandes invocations magiques de Final Fantasy, les ultimates dunks sont magnifiques. Au risque d'en surprendre plus d'un, Mario Slam Basketball a un look proche de celui de Super Mario Kart, avec un soupçon de 64 sur le bout de la mèche. Il y a un léger aliasing, et c'est justement ce qui le rend charmant.

 

La main au panier

 

A l'ancienne, le jeu propose un mode championnat divisé en plusieurs coupes : Champignon, Fleur, Etoile. On ne vous gâchera pas trop la surprise en vous affirmant qu'une quatrième coupe cachée, Arc-en-ciel, apparaît une fois les trois précédentes remportées. Chaque coupe reprend en fait un système de mini-tournoi qui commence dès le stade des quarts de finale. Pas de classement par points donc, juste des matches à remporter pour passer à l'échelon supérieur. En cas de défaite, on peut toujours retenter sa chance avec la même triplette. Pour en changer, il va falloir annuler sa progression en cours et recommencer depuis le début du tournoi. Assez chiant, certes, mais estimons-nous heureux de ne pas devoir reprendre le tournoi depuis le début en cas de défaite.....tout court. Hormis le championnat, on peut squatter le mode exhibition dans lequel il est possible d'organiser des rencontres un peu plus traditionnelles. Un panier vaut deux points, un shoot au-delà des 7.6 en rapporte trois, et les cases ? sont supprimées. Les mauvais perdants pourront ainsi régler leurs comptes dans les règles de l'art. Le niveau du CPU (de 1 à 6) peut aussi être modifié, un bon moyen d'apprendre progressivement les vices à user et abuser en championnat. D'autant plus que Mario Slam Basketball impose au joueur de changer manuellement de personnage; en effet, l'I.A. ne passe pas la main au joueur le plus proche de la balle. Ce qui permet de souligner le fait que vos partenaires ne font pas grand chose pour vous donner un coup de main dans les moments chauds : pas d'écran, pas de contre, pas d'interception, on doit tout gérer soi-même.

 

Le mode multi propose un ersatz du mode battle de Mario Kart. Le principe est simple : chaque participant dispose d'une centaine de pièces faisant office de barre de vie. Pour mettre à terre son concurrent en lui faisant perdre tous ses écus, on dispose des armes habituelles. Là où c'est assez tripant toutefois, c'est que les pièces perdues par un joueur peuvent être récupérées par un autre pour gonfler sa propre barre. Un bon moyen d'incitation à la prise de risque. Il y a aussi le concours de ramassage de pièces qui consiste à récolter le plus rapidement possible une centaine de pièces, et franchir en premier la ligne d'arrivée. Bof, on a vu mieux. On ne va pas vous le cacher, le single card de Mario Slam Basketball n'est pas folichon, et il va falloir se faire des potes avec leur propre cartouche dans les cours de récré pour profiter pleinement du multi. D'autant plus qu'il n'y pas de online.







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