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Repartir de zéro n’est pas une chose aisée et une licence de gestion footballistique solide ne peut se construire que sur la durée. Un défi que Eidos s’est juré de relever et c’est donc la troisième édition de la série placée sous la tutelle de Beautiful Games Studio qui débarque dans toutes les bonnes crémeries. Les développeurs ont mis les bouchées doubles pour combler leur lacune et ils n’ont pas du beaucoup dormir non plus puisque ce nouveau volet débarque "enfin" en début de saison, soit seulement quelques mois après L’entraîneur 2006. Réussir à s’aligner sur la concurrence, c’est déjà un point important !
Tu seras un entraîneur, mon fils !
Après avoir défini votre plaisir, vous avez possibilité de prendre en main du club de votre choix parmi 26 championnats représentés. C’est autant que l’année précédente et c’est surtout moitié moins que Football Manager. Ne lui jetons pas non plus la première pierre, rare sont les joueurs à préférer lancer leur carrière dans un championnat exotique et ils sont encore moins nombreux à s’exercer à tous ceux proposés. Si la base de donnée se suffit à elle-même, elle tient également compte du mercato estival. Les principales ligues sont donc correctement mises à jour mais ils subsistent quelques erreurs dans les divisions inférieures. Certaines statistiques semblent un peu incohérentes voire fantaisistes et l’historique de bons nombres de joueurs est incomplet. Par contre, il est désormais possible d’être nommé sélectionneur d’une équipe nationale et cerise sur le cake, de cumuler les casquette entre cette fonction et celle d’entraîneur d’un club. Pour l’occasion, l’interface a été retravaillé et est mieux agencée. Gagnant en clarté, la navigation est simplifiée et on ne perd pas ainsi plusieurs minutes à chercher l’option qui nous intéresse comme c’était le cas auparavant. Bien que beaucoup plus colorée et bien plus accueillante que Football Manager, elle est grandement inspirée de ce dernier et ne se démarque pas vraiment.
Ballon d'or ?
L’entraîneur 2006 ne nous avait pas laissé un souvenir impérissable et les développeurs ont peut-être pris en compte certains défauts pour leur étriper le coup. En tout cas, le coche semble raté pour le marché des transferts. En effet, les joueurs se laissent trop facilement happé par l’argent et peuvent même quitter une sélection prestigieuse pour aller exercer leur art dans un club de seconde catégorie. Si depuis l’année dernière, les matchs étaient représentés tout en trois dimensions – le rendu des joueurs étant plus ressemblants que des pièces de Subbuteo qu’autre chose mais cela n’est pas un reproche – on se souvient surtout qu’ils étaient souvent très brouillons et que de nombreuses actions de jeu frisaient l’incohérence. L’entraîneur 2007 a fait des progrès notables sur ce point. Comprendre par là que les rencontres ne sont plus aussi anarchiques. Une évolution qui s’accompagne de nouvelles options. Ainsi, il est possible de faire un discours à votre équipe avant, pendant et après le match qui aura un impact sur la motivation de vos poulains. Autant vous pourrez les motiver que provoquer un conflit. Le ProZone est une nouveauté particulièrement intéressante. Option désormais incontournable pour analyser les performances individuelles et collectives de son équipe, on peut revisionner certaines séquences du match en mettant bien en évidence certaines actions de son choix : l’évolution des lignes de défense adverse, les buts, les tirs, les têtes, les passes, etc. Des informations précieuses pour peaufiner sa stratégie et pour décider des joueurs titulaires.
