RÉPÉTITIF
Au fur et à mesure de votre progression, le Comptoir de la Guilde vous propose donc des missions de plus en plus difficiles, qui débloquent régulièrement de nouvelles classes et fonctionnalités (comme le voyage rapide). Les quêtes sont d’une répétitivité attendue, et n’ont comme seule finalité l’amélioration de votre équipement et de vos compétences, qui constituent le levelling de cet épisode. Vous allez donc enchaîner les combats contre des monstres secondaires, puis contre des eidolons, puissantes figures emblématiques de la série, comme Ifrit ou Shiva. On aurait aimé un peu plus de variété que l’abattage de monstres et de boss à la chaîne, mais le vrai souci, c’est que les combats eux-mêmes s’abordent tous de la même façon et réduisent l’aspect stratégique du soft à la portion congrue (ce qui est un peu duraille pour un jeu qui s’oriente vers le multi à quatre joueurs).
UN ARSENAL SURPUISSANT
Les combats, qui mixent temps réel et tour par tour, semblent pourtant sympathiques de prime abord. La prise en main est astucieuse, avec son utilisation intelligente des gâchettes pour dévoiler le panel de compétences à disposition. Le concept de Flux Cristallin est également intéressant. Il se déclenche en utilisant des compétences en cours de combat. Vous avez alors le choix entre plusieurs effets, qui peuvent être combinés à certaines de vos attaques : Feu, Miroir, 1000 Epines, Ténèbres, etc. Une fois utilisées avec une compétence donnée, ils pourront lui être liés définitivement à votre retour à Libertas. Cela donne naissance à des compétences customisées, sur mesure mais également dénaturées et assez bordéliques à gérer. D’autant que Racjin en rajoute une couche avec les Magilithes. Ces pierres vous permettent de profiter d’un autre bonus une fois leur jauge chargée : l’attaque magique d’un eidolon, ou carrément une transformation temporaire en un héros mythique de la saga Final Fantasy comme Cloud, Squall ou Yuna.LA STRATÉGIE ? QUELLE STRATÉGIE ?
Le deuxième stick s’avère donc nécessaire, tout comme le surplus de puissance de la New 3DS, sans lequel le jeu subit de sales chutes de framerate.
Dans le même temps, la réalisation peine à vraiment éblouir et à faire oublier les failles du gameplay de Final Fantasy Explorers. Les eidolons ne s’en sortent pas trop mal, mais le reste du jeu manque à la fois de personnalité et de finesse, notamment dans le level-design, dont une bonne partie est générée de manière procédurale. La caméra et le système de lock deviennent souvent incohérents pendant les combats. Le deuxième stick s’avère donc nécessaire, tout comme le surplus de puissance de la New 3DS, sans lequel le jeu subit de sales chutes de framerate. Seule véritable bonne note côté emballage, la bande originale du jeu, bourrée de morceaux agréables et de mélodies très efficaces.