Test Endless Ocean 2

Les fans peuvent être rassurés : Endless Ocean 2 : Aventuriers des Fonds Marins ne trahit pas les origines de la série, même si l'on ne sortira plus systématiquement l'appareil photo pour immortaliser chaque corail. Les développeurs d'Arika ont en effet imaginé un scénario qui enverra un groupe de plongeurs percer le mystère du Cri des Dragons, une légende qui permet de voir du pays et de découvrir des eaux un peu plus troubles. Si l'aventure débute dans le cadre paradisiaque de la République de Baoru dans le Pacifique Sud, les protagonistes devront par la suite plonger dans l'océan Arctique dans le but d'approcher un ours polaire, et même explorer les rivières brésiliennes du Cortica et ses piranhas. Endless Ocean 2 n'est pas une simulation de plongée sous-marine où il faut se contenter de gérer son oxygène en ajustant sa combinaison, et certains prédateurs solliciteront l'utilisation du pulsar pour les éloigner. Des séquences loin d'être insurmontables, et qui sont à l'image d'ailleurs des pseudo-énigmes à résoudre pour progresser dans l'histoire. C'est archi accessible et il faut vraiment avoir séché le CP pour ne pas boucler l'aventure d'une traite, d'autant plus que l'on ne meurt quasiment jamais. En fait, ce qui augmente considérablement la durée de vie d'Endless Ocean 2, c'est la multitude de missions annexes à accomplir  pour blinder son compte en banque, et obtenir ainsi des nouvelles pièces pour parfaire son équipement. Si Nancy est capable de vendre des objets totalement inutiles (des nouveaux coloris pour la combinaison), elle possède tout de même des produits un peu plus intéressants, comme les sacoches qui permettent de stocker un plus grand nombre de trésors. Il y a aussi les bouteilles qui contiennent des blocs d'oxygène supplémentaires, un aspect à ne pas négliger au moment de passer de longues minutes sous l'eau sans avoir la possibilité de remonter à la surface, comme c'est le cas dans la Caverne des Dieux de la région de Zahhab.

L'ivresse des profondeurs

Recenser toutes les espèces qui constituent la faune marine est l'autre challenge à relever dans Endless Ocean 2 : Aventuriers des Fonds Marins. On retrouve alors la plupart des mécanismes appris dans le premier épisode, avec B pour nager et A pour interagir avec les créatures. En pressant la croix directionnelle, on accède à d'autres fonctions (nourrir les poissons, activation du multicapteur, utilisation du pulsar, prendre une photo entre autres) qui permettent d'obtenir une interface plus complète que celle du premier opus. On remarquera aussi que les développeurs ont pensé à ajouter une carte censée faciliter la navigation, ce qui n'est pas vraiment le cas puisqu'elle s'affiche en plein milieu de l'écran via 1, alors qu'il aurait été préférable que l'on puisse y jeter un oeil sans avoir à appuyer sur une touche. L'autre point négatif d'Endless Ocean 2 sont les innombrables allers-retours à faire pour débuter une quête annexe. En effet, il faut constamment repasser par l'Ile du Jeu de la Neuf pour en sélectionner une, au lieu de pouvoir le faire à partir de n'importe quel point du globe. L'ultra sensibilité de la Wiimote (on ne peut pas la régler dans les options) peut parfois déranger dans les moments délicats où l'on aimerait un peu plus de précision ; et puis il faut reconnaître aussi que les musiques ne sont pas aussi mélodieuses que celles d'Endless Ocean, même si certains morceaux sortent du lot. Mais le constat sonne comme une évidence : quand la merveilleuse Hayley Westenra n'est plus là avec son "Prayer", les balades en mer sont tout de suite moins magiques. Pour finir sur une note un peu plus envoûtante quand même, Endless Ocean 2 : Aventuriers des Fonds Marins affiche une réalisation pétillante par moments, à condition de brancher la Wii sur une télévision cathodique comme toujours. La modélisation de la majorité des espèces est soignée, ce qui incite à prendre des photos que l'on peut ensuite stocker sur une carte SD. Bon à savoir.