Test Daxter

Il est mythomane, il est bavard et super mégalo mais on ne peut pourtant que l’adorer. Non il ne s’agit pas de quelconque journaliste de jeu vidéo mais bel et bien de Daxter, la bestiole orange que Jak prend continuellement plaisir à faire taire. Désormais débarrassé de son elfe rabat-joie, Daxter s’offre une virée sur PSP où il peut enfin sortir sa verve sans retenue et passer à plein temps sous les projecteurs pour nous donner SA version de l’histoire.

Jeu de tapette

Se déroulant entre les deux premiers épisodes de la trilogie Jak & Daxter, l’UMD de Sony nous raconte comment Daxter a sorti Jak des prisons d’Abriville. Bien entendu, le tout est largement édulcoré à la sauce de la beloutre mais, ne cachons pas notre plaisir, l’humour de la bestiole est aussi réussi que le jeu. Retournant à ce qu’il sait faire de mieux après un Jak X hors pistes, Daxter se lance donc de manière autonome dans la plateforme et c’est désormais à grand coup de tapette électrique qu’il va devoir affronter une armée d’insectes métalliques. Si jusqu'à présent, les jeux de plates-formes se sont fait rares sur la portable de Sony et surtout si les quelques titres présents ont toujours péchés par une prise en main souffrant de l’absence de deuxième stick analogique, Daxter fait déjà office de référence pour la PSP et combine une réalisation exceptionnelle à un gameplay exemplaire. Première claque du jeu, la séquence d’intro nous met directement dans l’ambiance avec un Daxter pilier de comptoir particulièrement en forme mais surtout, tel le deuxième effet Kiss Cool, elle s’enchaîne directement sur le jeu en lui-même, nous laissant alors deviner que les effets de fourrure de notre animal sont bel et bien réalisés avec le moteur du titre, et non en cinématique.

Pas folle la bête

Reprenant les ingrédients qui ont jusque-là réussi les recettes de Jak & Daxter premier du nom à Jak 3, Daxter mélange à merveille les genres, enchaînant les phases de plate formes aux courses poursuites en véhicule entre deux mini-jeux savamment dosés. Dans une Abriville entièrement ouverte et surtout sans aucun temps de chargement, la beloutre joue alors son rôle d’exterminateur à merveille, utilisant le scooter mis à sa disposition pour se rendre d’un niveau à l’autre et récolter en chemin les œufs bien cachés, période de Pâques oblige. Avec une durée de vie principale tournant autour des désormais traditionnelles 8 heures de jeu, Daxter compte en effet jouer sur votre collectionnite aiguë pour prolonger le plaisir et c’est uniquement en trouvant et en récupérant les objets répartis dans chaque niveau que notre héros pourra débloquer de nouveaux jeux où réussir sera synonyme de nouvelle capacité. Pouvant rejoindre les bras de Morphée en squattant le lit de son employeur, Daxter partira alors dans ses délires mégalomanes où, sous les traits de l’élu Néo, du nain Gimli,  de William Wallace ou encore d’Indiana Jones il n’hésitera pas à parodier quelques noms du cinéma dans des épreuves mettant votre timing à l’épreuve. A la manière d’un Dance Dance Revolution vous devrez donc réaliser les combinaisons de touches en rythme pour voir la beloutre se battre comme jamais et nous offrir un spectacle où les animations pleuvent.

Attrapez les tous

Après avoir vaporisé des jardins d’insecticide, poursuivi des insectes géants, traverser des gouffres en utilisant son vaporisateur comme propulseur, s’être infiltré dans les complexes sécurisés de la ville et surtout avoir sauvé Jak des tortures qui l’attendaient, Daxter pourra se lancer dans l’apprivoisement d’insectes de combats. Bonus sans grand intérêt, ce mode de jeu jouable en multi via le réseau WiFi se distingue une fois de plus pour la partie collection et offre alors surtout une occasion supplémentaire de reparcourir les niveaux du jeu à la recherche du moindre bonus jusque là passé inaperçu. Mix entre Pokémon et batailles de ShiFuMi, le « combat d’insectes » permet donc à Sony d’ajouter une mention Multijoueur sur le boîtier mais il faut avouer qu’on n’y passera guère plus de quelques minutes, préférant revenir sur les aventures mêmes de Daxter pour tenter d’atteindre les 100% du jeu ou même simplement pour battre des records sur les mini-jeux inspirés de Matrix, du Seigneur des Anneaux, de BraveHeart et d’Indiana Jones.