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Test également disponible sur : PC

Test Codename Panzers

Test Codename Panzers
La Note
17 20
 

Les plus
  • La durée de vie
  • Le mélange wargame / RTS
  • La beauté du moteur (graphismes, fluidité, cinématiques in game)
  • Des missions variées et bien construites
Les moins
  • Un peu plus complexe à prendre en main qu’un RTS classique
  • Le pathfinding des unités qui connaît des ratés


Le Test

Développé dans une certaine discrétion par Stormregion, studio hongrois remarqué par son moteur sur le sympathique et sans prétention Swine, les développeurs nous reviennent en très grande forme dans un conflit beaucoup plus classique, la 2nde guerre mondiale, mais surtout par la grande porte avec, disons le tout de suite, un jeu assez exceptionnel.


Développé dans une certaine discrétion par Stormregion, studio hongrois remarqué par son moteur sur le sympathique et sans prétention Swine, les développeurs nous reviennent en très grande forme dans un conflit beaucoup plus classique, la 2nde guerre mondiale, mais surtout par la grande porte avec, disons le tout de suite, un jeu assez exceptionnel.

RTS ou Wargame ?

 

En fait, l’un ET l’autre ! Codename : Panzers gomme les aspects rébarbatifs du jeu de Stratégie Temps Réel (RTS) ou du Wargame et en garde la quintessence de chaque.

Le jeu garde bien entendu la gestion temps réel de l’action, le coté tactique des combats très prononcé des combats mais il abandonne le coté classique construction des bâtiments et donc unités, ici on commence directement avec des troupes façon Ground Control pour rentrer directement sur le champ de bataille.

La tactique est primordiale et étant donné la très grande diversité des troupes existantes, autant faire bien attention au choix des troupes avant combat et pendant la bataille, inutile de les envoyer massivement sur les troupes adverses : un certain réalisme a été conservé et, par exemple, votre infanterie est totalement inefficace sur tous les véhicules blindés si elle n’est pas équipée d’armes antichars (type lance roquette, mortier, mines, etc.).

 

Un début de mission se déroule toujours de la manière suivante :

-         Un briefing sur les objectifs à atteindre

-         Le choix de ses unités parmi un très large choix d’unités (séparées en 4 catégories : infanterie, blindés, véhicules de transports, artillerie)

-         Cinématique avec le moteur maison qui se révèlent d’une très bonne qualité avec une mise en scène des plus sympathique.

 

Le choix de ses unités est très important : chaque unité coûte un certain nombre de points et vos points sont limités, vous en gagnez à chaque mission réussie. Ensuite, les unités survivantes de la mission précédente vous sont automatiquement confiées de nouveau, et celles-ci gardent l’expérience acquise sur le terrain ce qui les rend plus performantes (meilleure vision, plus de dégâts…). Si vous ne voulez plus d’une unité, libre à vous de la vendre et d’en récupérer son coût pour investir dans une autre. Les unités proposées évoluent en parallèle de la campagne, de nouveaux modèles de chars, par exemple, feront leur apparition tandis que d’autres seront retirés. A noter aussi que toutes les unités d’infanterie peuvent se faire équiper d’un équipement supplémentaire moyennant un certain coût afin de les rendre plus polyvalentes (détecteur de mines, cocktail Molotov…). De très nombreuses unités sont présentes, au joueur de choisir lesquelles lui seront le plus adaptées.

 

Sur le terrain, on peut visualiser la ligne de vue (mais pas forcément la portée effective de tir) de chaque unité. Il devient donc important de pouvoir envoyer en éclaireur des unités possédant une grande vision et de les faire suivre par des unités type artillerie qui peuvent tirer de très loin, ces derniers se serviront de la découverte des éclaireurs pour aligner leur cible.

Le relief ou les bâtiments ont aussi leur importance, une position en hauteur offre un avantage stratégique et quasiment tous les bâtiments peuvent être capturés pour y envoyer à l’intérieur des unités d’infanterie qui défendront de l’intérieur la structure.

 

Ce qui vient aussi surprendre positivement le joueur c’est l’incroyable complémentarité des unités : chaque véhicule possède un équipage et si le véhicule vient à exploser, son équipage sort juste à temps du véhicule et il est possible pour eux de prendre possession d’un autre véhicule abandonné (comme un char qu’on a « réchauffé » au lance-flammes et forcé ainsi son équipage à fuir). Toutes les pièces d’artillerie mobile ont besoin de servants qui peuvent être abattus pour récupérer cette dernière intacte, la remorquer à un camion de transport et la déployer ainsi plus loin. Il faudra aussi faire très attention au positionnement de ses blindés, ils sont toujours plus vulnérables sur les cotés et dans leur dos, il ne faut pas hésiter à les repositionner en plein combat et à les mettre aussi dans le dos du char adverse. De même pour votre infanterie, ne pas hésiter à les faire progresser en rampant pour esquiver un maximum de balles ennemies.

 

En plus de leurs points de vie, la majorité des unités d’assaut motorisées possède un nombre limité de munitions qui s’épuise et ces véhicules ont besoin d’être régulièrement réapprovisionné en obus ou encore de subir des réparations sur le terrain. Pour ce faire, on possède un camion dédié pour chaque type de réapprovisionnement et à nous de veiller à ce qu’il arrive sain et sauf aux unités concernés. Ces camions seront la cible prioritaire de vos adversaires, tout comme ils seront la vôtre quand vous les verrez évoluer sur le terrain.

 

Enfin, selon les missions, certains privilèges en nombre limités vous seront donnés :

-         passage d’un avion de reconnaissance

-         largage d’une bombe par un chasseur sur une cible unique

-         largage de bombes dans une zone par un bombardier

-         largage de parachutistes

-         pilonnage de zone par un tir d’artillerie

Ce sont des actions bonus mais qui bien utilisées feront toute la différence sur le champ d’honneur.

Wermacht, Etoile Rouge ou Bannière étoilée

 

En effet, Codename : Panzers ne vous propose par un seul camp et une seule campagne, non le jeu multiplie tout cela par 3. Qui plus est tout cela avec bon goût même dans le cadre de la campagne allemande où, Dieu merci, on ne se retrouve pas avec des troupes griffées SS mais avec de simples croix de fer ou d’aigle allemand.

Chaque camp est immédiatement reconnaissable, les troupes et véhicules étant modélisés avec soin, c’est un vrai plaisir d’envoyer ses T36, ses Panzers ou encore Sherman au combat.

Chaque campagne se suit avec intérêt, la construction des missions étant vraiment bonne et les objectifs variés : cela va d’un objectif primaire à atteindre, avec parfois des secondaires (optionnels) et des secrets (qui rapportent ainsi plus de points d’unités pour la mission suivante). Sans compter que souvent, une fois l’objectif atteint, un événement dynamique vient apporter un nouvel objectif. En sus de ces types d’objectifs, on ne vous demandera pas seulement d’aller de manière basique raser les troupes adverses mais aussi de capturer intact certains véhicules ou bâtiment, d’aller avec des unités commandos faire sauter des cibles précises (comme les DCA d’un aéroport), prendre puis protéger un train, arrêter le chef de la résistance locale, rétablir un pont coupé, prendre un téléphérique et investir une base en secret…bref, un panel extrêmement varié pour notre plus grand plaisir.

Une technique irréprochable

 

Le système de caméra offre une liberté totale (caméra libre avec rotations à 360°, zooms) dans un jeu entièrement en 3D : unités, objets, décors, arbres, bâtiments (extérieurs et intérieurs)… chaque élément du jeu a été  soigné graphiquement et offre ainsi un rendu réaliste et exceptionnel pour un RTS.

Les animations sont très réalistes, aussi bien pour les unités d'infanterie que les véhicules.

Les terrains de jeu bénéficient de la même qualité graphique et l’on va rencontrer des environnements aussi variés que différents : plaines, montagnes, forêts, villages, véritables villes, villes en ruine, steppes enneigées…

Tous les éléments de décors sont destructibles, avec différents niveaux de dégâts pour les bâtiments, et il faut voir une forêt avec les arbres s’écroulant dans tous les sens sous les chenilles des chars. Mais attention, la notion d'obstacle est importante selon le type d'unité, certains éléments pourront être franchis ou non.

Conclusion

 

Codename : Panzers n’était absolument pas un jeu que j’attendais, d’autant plus que le thème de la seconde guerre mondiale a déjà été vu et revu un nombre de fois incalculable. Et finalement…Codename : Panzers est un titre envoûteur dont le subtil mélange de stratégie temps réel / wargame fait merveille, avec des missions fines, variées à l’ambiance accrocheuse, et pour couronné le tout,  le titre est servi par un moteur haut de gamme. Codename : Panzers vient donc inscrire son nom au panthéon des jeux du genre et tout bon fan de STR se doit de l’essayer.

Autant vous dire que j’ai véritablement été séduit par le titre, d’autant plus que le meilleur reste à venir car le titre complet de jeu c’est bien Codename : Panzers Phase One. A quand la Phase Two et Phase Three ?





Philippe Baude

le jeudi 9 septembre 2004
11:31




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Codename : Panzers Phase One

Jeu : Stratégie
Editeur : CDV Software
Développeur : Stormregion
8 Sept 2004

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