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Première surprise plutôt inattendue, la refonte du mode "Aventure". Fini les différentes zones à traverser en bombardant ennemis et boss. Ici, les développeurs ont décidé de mettre intelligemment à profit les caractéristiques de la machine. Dans un parc d’attractions en 3D isométrique, le stylet vous guidera à la recherche de mini-jeux. Compte tenu du support, ils exploitent bien évidemment écran tactile et micro pour un plaisir propre à la portable de Nintendo, avec en prime un nombre assez conséquent et une certaine variété. Mais si l’idée de départ est bonne, elle est assez mal implantée dans les faits. Monotonie et lassitude auront raison de vous lors des incessants allers-retours qu’il faut effectuer pour explorer et débloquer chaque zone du parc, brisant du même coup toute envie d’achever l’aventure. Certains en viendront même à regretter le mode solo classique qui offrait au moins une véritable progression et un vrai challenge. Développeur à l’origine de la démocratisation des party-games avec la série des Mario Party, Hudson Soft a heureusement eu la bonne idée de reprendre une partie du concept et l’adapter au bien nommé mode Attraction. Jouable jusqu’à quatre en game sharing, vous pourrez revisiter tous les mini-jeux débloqués dans le mode solo, leur donnant ainsi une seconde jeunesse et vous permettant de profiter du concentré de fun qu’ils offrent entre amis. Mais un Bomberman n’en serait pas un sans son mythique mode "Bataille". Mode ayant fait la renommée de la série, c’est en toute logique que l’on retrouve exactement la même recette. Il s’agira donc encore une fois de s’affronter dans des arènes à coups de bombes. Bizarrement, Hudson Soft a amputé son titre d’une partie des items que l’on trouvait autrefois. Fini le crâne et autres gants de boxe par exemple. Outre le jeu en réseau local instauré dans le premier opus DS, nous avons droit ici au très attendu mode online. Jouable jusqu’à huit avec cependant quatre bots imposés, voilà qui permet aux exilés et autres solitaires d’affronter autre chose que des adversaires contrôlés par la console. Jouable et fluide contre nos voisins européens, lag et crises de nerfs accompagneront les parties intercontinentales. A éviter donc, ces désagréments sont d’autant plus dommage que les joueurs sont bien moins présents sur le Vieux Continent. Toutefois, ne faisons pas la fine bouche, cela suffit amplement au bonheur de chacun.
