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Test également disponible sur : X360 - PS3

Test Binary Domain

Test Binary Domain
La Note
17 20
Binary Domain est une excellente surprise. Passé inaperçu dans les lancements du début d’année, le titre de la Team Yakuza frappe d’autant plus fort qu’il était inattendu. Il a cependant toutes les cartes en main pour se faire une place de choix au milieu des monstres que sont Mass Effect et Gears of War. Doté d’un scénario original et bien ficelé, d’une durée de vie très honorable et d’une jouabilité au poil, Binary Domain réussit à renouveler quelque peu le genre en prenant des risques intéressants. On sort de ce raid tokyoïte fulgurant complètement essoufflé, avec l’impression d’y avoir participé.
Retrouvez plus bas la suite de notre test de Binary Domain

Les plus
  • Jouabilité aux petits oignons
  • Variété des phases de jeu
  • Des gunfights explosifs et grisants
  • Une difficulté bien jaugée
  • Un background qui change un peu
  • Une mise en scène hollywoodienne
Les moins
  • ...et l’obligation de mettre la console en anglais pour avoir la VO
  • Les décors à qualité variable
  • Un petit côté manichéen, mais bon…


Le Test

Malgré le nombre de jeux médiocres qui continuent d’abreuver le marché du jeu vidéo, il arrive encore qu’on soit agréablement surpris par certains titres. Binary Domain fait partie de ces softs discrets mais efficaces, qui débarquent sans faire de bruit pour mieux casser la baraque ensuite. Un nouveau grand nom du jeu d’action ? Découvrez la réponse dans notre test.


Binary DomainEn 2080, l’industrie robotique est au cœur de l’économie mondiale. Les Etats-Unis ont affirmé leur statut de seule et unique superpuissance grâce à la suprématie de la compagnie Bergen, qui s’est imposée comme la référence internationale dans la fabrication de robots. Face à des progrès si fulgurants, les nations ont défini des limites éthiques à la science et à l’étendue de l’intelligence artificielle : selon la Clause 21 de la Convention de Genève sur la robotique, il a été interdit de créer une I.A. douée de conscience ou de sentiments. Tout bascule quand le gouvernement américain découvre l’existence des Simulacres, des robots à apparence humaine indétectables, implantés dans toutes les sociétés du monde depuis près de 40 ans et par-dessus tout persuadés d’être humains. Seul le professeur japonais Yoji Amada, ancien concurrent de Bergen, serait capable d’une telle prouesse. Un commando de l’IRTA (Agence Internationale de la Technologie Robotique) est donc envoyé à Tokyo pour arrêter Amada, qui a disparu de la circulation…

 

Arigato Mr Roboto

 

Binary DomainAvant même de se lancer, Binary Domain attise la curiosité, en laissant pas mal de questions en suspens. Même si on sent bien l’influence de films comme I- Robot, le jeu bénéficie d’un background assez original et fouillé, ce qui est rare pour un TPS. Et pour une fois, le grand ennemi ne vient pas d’une autre galaxie. On se glisse donc dans la peau de Dan Marshall, un des deux membres américains du commando qui infiltre la capitale nippone, alors que le pays est en complète autarcie. La mission furtive n’est toutefois que de courte durée. Dan et son pote Bo réalisent rapidement qu’un comité d’accueil cybernétique cossu les attend. Si la réalisation du premier niveau se montre correcte sans vraiment épater,  on saisit tout de suite une des forces du soft : la qualité de ses animations, et essentiellement de ses animations faciales. Peu nombreux sont les titres qui peuvent se vanter d’avoir atteint un tel degré de précision et de réalisme dans les traits du visage, les expressions, et la synchronisation des lèvres. Une fois passé le tutoriel, on découvre peu à peu un Tokyo divisé en deux, entre sa partie supérieure propre et nette et ses bas-fonds, sombres, sales mais chaleureux. Si la qualité des décors oscille entre le correct et le très bon, la mise en scène des combats, elle, est bien au-dessus du lot. Mise au service des combats, elle donne lieu à des affrontements dynamiques et souvent surprenants contre les boss, avec des QTE judicieusement placés et utilisés avec parcimonie. Par ailleurs, SEGA a cherché à diversifier au maximum les situations de jeu, afin d’éviter des scènes répétitives et ennuyeuses. Evasion en jet-ski, course-poursuite sur l’autoroute, duel dans le métro : l’effort est appréciable et on se surprend à kiffer.

 

I, robot


Binary DomainFaites chauffer les pétoires, les robots sont têtus. Du front de mer jusqu’aux locaux d’Amada Corp, vous n’aurez pas une minute à vous. Par chance, le shooter de la Team Yakuza se prend en main extrêmement rapidement. Et pour cause, il réunit tout simplement ce qui se fait de mieux dans le genre. La visée à l’épaule rappelle Resident Evil, le système de couvertures évoque évidemment Gears of War, et Mass Effect vient tout de suite à l’esprit lorsqu’on découvre la gestion de l’armement et des capacités. D’aucuns diraient que SEGA n’a pas inventé la poudre et ne fait que recycler des idées, mais il n’en est rien. Chacune de ces features est parfaitement intégrée au gameplay et offre un réel confort de jeu sur la durée. Dan s’avère être très facile à manier, ses déplacements sont souples et les mouvements sortent sans accroc. On peut donc se concentrer à fond sur les gunfights, ce qui n’est vraiment pas du luxe. Les combats, nerveux et explosifs, s’enchaînent aussi vite que Laurely avale les bonbons au miel et ne vous laissent jamais le temps de décrocher. Les boîtes de conserve sont plutôt douées, savent utiliser leur nombre pour vous encercler et vous contraindre à sortir. Mais les circuits imprimés demeurent un matériel aisément destructible : grâce à une gestion des dégâts ciblés, le joueur peut choisir de détruire les jambes de ses adversaires pour réduire leur mobilité, les bras pour les priver de leurs armes ou viser directement la tête. Dans ce cas, le droïde sera mis hors service ou mieux, se retournera contre ses camarades pour mettre le bronx dans les lignes. Les bougres s’attachent tout de même à leur existence et continuent d’attaquer, même en mode unijambiste ou manchot. Un bel exemple d’abnégation. Mais même après avoir dézingué les sous-fifres, on déchante vite lorsqu’on aperçoit un des nombreux boss du jeu. Souvent gigantesques, ces derniers sont blindés de tous côtés et peuvent mettre Dan K.O. d’un seul coup. Il faudra réussir à cibler leurs réserves d’énergie qui constituent souvent leurs points faibles au milieu du fatras des explosions.

 

Les combats, nerveux et explosifs, s’enchaînent aussi vite que Laurely avale les bonbons au miel et ne vous laissent jamais le temps de décrocher."

 

Binary DomainC’est à ce moment-là qu’il faudra utiliser au mieux ses compagnons pour prendre l’avantage. En effet, Dan et Bo seront vite rejoints dans l’aventure par quatre autres Casseurs de l’IRTA, chacun avec sa spécialité. Il sera donc possible de composer son groupe avec différents équipiers au fur et à mesure de l’aventure, puis de les diriger en plein combat. Si vous pouvez donner des ordres simplement avec la manette, il est beaucoup plus intéressant d’opter pour la reconnaissance vocale : le choix des directives est beaucoup plus large et l’opération se fait instinctivement grâce au micro. Il est d’ailleurs fortement recommandé de donner régulièrement des instructions à ses camarades, sous peine de les voir agir de manière un peu asynchrone. Si l’IA des adversaires est plutôt bien fichue, celle des alliés est largement perfectible, et il n’est pas rare de les voir rester à couvert ou carrément sauter devant votre viseur en pleine fusillade. L’expérience et le temps de jeu rattrapera cependant cette bévue. D’abord via la jauge de confiance, qui varie suivant les actions du joueur, ses discussions avec ses compagnons ou les ordres qu’il donnera sur le champ de bataille. En établissant une bonne relation avec tel ou tel membre du commando, ce dernier obéira plus facilement aux ordres de Dan et viendra lui porter secours plus rapidement. En parallèle, les nanomachines, qui peuvent être achetées dans toutes les bornes, permettent également d’améliorer les capacités individuelles. Au final, avec quelques heures de jeu au compteur et un bon micro, on gère son groupe avec une certaine efficacité, même si cela n’est pas forcément nécessaire pour finir le jeu. On regrettera également la tristesse du doublage français, proprement insupportable, et qui ne rend vraiment pas honneur à la VO anglaise très réussie. L’imitation d’accent marseillais en plein Manhattan vaut quand même le détour… Le mode online viendra parer à ces deux éventualités : pas de doublage et des Humains plutôt que des IA. Pas de grosse surprise de ce côté-là, Binary Domain joue sur les valeurs sûres que sont la Capture du drapeau et autres Deathmatch en équipe. Un mode Invasion, similaire au mode Horde de GoW, vient agrémenter le tout et allonger considérablement la durée de vie du soft.






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Binary Domain

Jeu : Action
Editeur : SEGA
Développeur : SEGA
6 Avr 2012

24 Fév 2012

24 Fév 2012

Les vidéos
 
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