Un peu moins d'un an après sa sortie, Mario Kart 8 (30 mai 2014) continue de susciter un engouement énorme sur Wii U. Il suffit de voir le nombre de joueurs qui se baladent en ligne pour comprendre que certains ont encore des comptes à régler. Malin, Nintendo fait en sorte d'entrenir cette flamme en rafraîchissant le contenu du jeu, comme en témoigne le pack Zelda sorti en novembre dernier. Trois personnages, huit circuits divisés en deux coupes, quatre véhicules, la formule est simple mais bougrement efficace. Cette fois-ci, c'est la série Animal Crossing qui a droit aux honneurs et propose de revisiter des pistes de la saga Mario Kart. Nous avons ainsi pu redécouvrir
Pays Fromage (Mario Kart : Super Circuit),
Parc Baby (Mario Kart : Double Dash!!),
Koopapolis (Mario Kart 7) et
Route Ruban (Mario Kart : Super Circuit), chacun intégrant des retouches comme l'exercice l'exige. On s'est quand même un peu plus attardés sur les nouvelles pistes imaginées par les développeurs de Nintendo, à commencer par
Passage Feuillage qui impressionne par la richesse de ses couleurs. C'est simple, on a l'impression de piloter à travers la jungle de Donkey Kong Country, et le relief du circuit met en valeur les zones d'antigravité. On se régale tout autant avec le tracé
Animal Crossing, dont la particularité est de jongler entre les quatre saisons (printemps, été, automne, hiver) à chaque fois qu'on lance une course. Un véritable hommage à la série qui fera plaisir aux fans.
Car au-delà d'être nettement plus rapide que les autres, le mode 200cc impose un nouvel apprentissage des circuits pour ne pas se prendre les murs ou tomber dans le vide toutes les deux secondes.
Big Blue, ADN F-Zero oblige, est conçu de manière à ce que les pilotes puissent se lâcher sur l'accélérateur. Pour autant, la piste n'est pas qu'une simple ligne droite et certains virages sont délicats à négocier. Enfin, en ce qui concerne
Métro Turbo, c'est celui qui nous a le moins convaincus. Ses embranchements plairont peut-être à quelques-uns, mais rien ne permet vraiment de prendre son pied. Du côté des véhicules, on note l'apparition du Scooter AC, du Tricyclos, du Coléokart et du Magikart. Enfin, Bowser Skelet, l'Habitant/l'Habitante et Marie intègrent le casting de Mario Kart 8, sans que ces personnages n'offrent de réelle surprise par rapport aux autres protagonistes. Tout le contraire du mode 200cc qui remet en question l'expérience acquise depuis les débuts de la série sur Super Nintendo. Car au-delà d'être nettement plus rapide que les autres, cette catégorie impose un nouvel apprentissage des circuits pour ne pas se prendre les murs ou tomber dans le vide toutes les deux secondes. En clair, le frein - dont on avait fini par oublier l'existence - devient notre meilleur ami, surtout dans les virages en épingle. D'ailleurs, ce surcroît de vitesse implique une maîtrise plus pointue des dérapages qui permettent de faire la différence face à des joueurs moins à l'aise avec le 200cc. Après une vingtaine de parties, c'est
Circuit Yoshi (Mario Kart : Double Dash!!) qui nous a le plus ruiné le moral. Une plaie de dingue.
UN PLAN CUBE
L'importance des tremplins est également décuplée dans ces courses à haute tension. Dans
Lagon Tourbillon par exemple, il y a quasiment moyen d'atteindre la ligne d'arrivée sans poser les roues en utilisant correctement le dernier tremplin ; à condition d'avoir une bonne pointe de vitesse bien sûr. Bizarrement, il ne nous a pas semblé que les adversaires étaient plus coriaces en 200cc. Un peu, sans doute, mais rien de bien insurmontable non plus. Pour ce qui est de la sensation de vitesse, elle est excellente - Mario Kart 8 tourne en 60fps jusqu'à deux joueurs, rappelons-le - sauf quand on se retrouve à quatre à l'écran. Là, la fluidité prend sévère même si ça reste jouable. Enfin, on tenait aussi à faire la bise
aux troubadours de Nintendo, ces musiciens capable de nous donner le sourire quand on est dans la grisaille. Du
high level qui mérite des applaudissements. On rappelle que le DLC Animal Crossing sera payant (8€) alors qu'il ne faudra rien débourser pour le mode 200cc. Tout ce beau monde sera disponible à partir du 23 avril prochain.
JeuxActu.com
Un peu moins d'un an après sa sortie, Mario Kart 8 (30 mai 2014) continue de susciter un engouement énorme sur Wii U. Il suffit de voir le nombre de joueurs qui se baladent en ligne pour comprendre que certains ont encore des comptes à régler. Malin, Nintendo fait en sorte d'entrenir cette flamme en rafraîchissant le contenu du jeu, comme en témoigne le pack Zelda sorti en novembre dernier. Trois personnages, huit circuits divisés en deux coupes, quatre véhicules, la formule est simple mais bougrement efficace. Cette fois-ci, c'est la série Animal Crossing qui a droit aux honneurs et propose de revisiter des pistes de la saga Mario Kart. Nous avons ainsi pu redécouvrir Pays Fromage (Mario Kart : Super Circuit), Parc Baby (Mario Kart : Double Dash!!), Koopapolis (Mario Kart 7) et Route Ruban (Mario Kart : Super Circuit), chacun intégrant des retouches comme l'exercice l'exige. On s'est quand même un peu plus attardés sur les nouvelles pistes imaginées par les développeurs de Nintendo, à commencer par Passage Feuillage qui impressionne par la richesse de ses couleurs. C'est simple, on a l'impression de piloter à travers la jungle de Donkey Kong Country, et le relief du circuit met en valeur les zones d'antigravité. On se régale tout autant avec le tracé Animal Crossing, dont la particularité est de jongler entre les quatre saisons (printemps, été, automne, hiver) à chaque fois qu'on lance une course. Un véritable hommage à la série qui fera plaisir aux fans.
Big Blue, ADN F-Zero oblige, est conçu de manière à ce que les pilotes puissent se lâcher sur l'accélérateur. Pour autant, la piste n'est pas qu'une simple ligne droite et certains virages sont délicats à négocier. Enfin, en ce qui concerne Métro Turbo, c'est celui qui nous a le moins convaincus. Ses embranchements plairont peut-être à quelques-uns, mais rien ne permet vraiment de prendre son pied. Du côté des véhicules, on note l'apparition du Scooter AC, du Tricyclos, du Coléokart et du Magikart. Enfin, Bowser Skelet, l'Habitant/l'Habitante et Marie intègrent le casting de Mario Kart 8, sans que ces personnages n'offrent de réelle surprise par rapport aux autres protagonistes. Tout le contraire du mode 200cc qui remet en question l'expérience acquise depuis les débuts de la série sur Super Nintendo. Car au-delà d'être nettement plus rapide que les autres, cette catégorie impose un nouvel apprentissage des circuits pour ne pas se prendre les murs ou tomber dans le vide toutes les deux secondes. En clair, le frein - dont on avait fini par oublier l'existence - devient notre meilleur ami, surtout dans les virages en épingle. D'ailleurs, ce surcroît de vitesse implique une maîtrise plus pointue des dérapages qui permettent de faire la différence face à des joueurs moins à l'aise avec le 200cc. Après une vingtaine de parties, c'est Circuit Yoshi (Mario Kart : Double Dash!!) qui nous a le plus ruiné le moral. Une plaie de dingue.
L'importance des tremplins est également décuplée dans ces courses à haute tension. Dans Lagon Tourbillon par exemple, il y a quasiment moyen d'atteindre la ligne d'arrivée sans poser les roues en utilisant correctement le dernier tremplin ; à condition d'avoir une bonne pointe de vitesse bien sûr. Bizarrement, il ne nous a pas semblé que les adversaires étaient plus coriaces en 200cc. Un peu, sans doute, mais rien de bien insurmontable non plus. Pour ce qui est de la sensation de vitesse, elle est excellente - Mario Kart 8 tourne en 60fps jusqu'à deux joueurs, rappelons-le - sauf quand on se retrouve à quatre à l'écran. Là, la fluidité prend sévère même si ça reste jouable. Enfin, on tenait aussi à faire la bise aux troubadours de Nintendo, ces musiciens capable de nous donner le sourire quand on est dans la grisaille. Du high level qui mérite des applaudissements. On rappelle que le DLC Animal Crossing sera payant (8€) alors qu'il ne faudra rien débourser pour le mode 200cc. Tout ce beau monde sera disponible à partir du 23 avril prochain.
@LaurelyJA 
@laurelybirba 
