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Driver : Parallel Lines

Driver : Parallel Lines

Après un troisième épisode contesté et contestable, la série des Driver a décidé de se la jouer roots en revenant aux fondements mêmes du jeu, à savoir un jeu de conduite en environnement urbain architecturé autour de missions.


Si les développeurs de Reflections Interactive clament que leur jeu se déroulera dans la ‘coolest town ever’, il faut avouer que nous ne sommes pas loin de partager leur avis. En effet, le New York de 1978 devait sans doute être un des endroits les plus palpitants du XXème siècle : une scène artistique dominée par la stature d’Andy Warhol mais également l’émergence de Jean-Michel Basquiat ou Keith Haring, un incroyable malstrom de musiciens de tous genres avec la fièvre du disco et le célèbre studio 54, la proto-histoire du hip hop et surtout une scène rock inégalée : Blondie, les Ramones, les Dead Boys, Richard Hell, les Talking Heads ou encore Television. On espère à ce titre que la B.O. du jeu sera à la hauteur de nos espérances car si nous avons pu distinguer du James Brown et du Jimmy Hendrix dans la version pré-alpha (évidemment instable) qui nous a été présentée, le producteur nous a confié que tout cela restait encore au stade des négociations. Bref, l’environnement du jeu étant posé, il ne restait plus qu’à faire connaissance avec ses protagonistes.

 

           

 

Impossible de le nier, le héros de Driver : Parallel Lines possède une dégaine à la ‘coolitude’ inégalable, veste en cuir marron et chemise à col pelle à tarte, façon Johnny Depp dans Donnie Brasco, les lunettes fumées ajoutant la touche de classe ultime. D’emblée, le ton est donné, vous devez conduire un braqueur jusqu’à son repère en prenant garde à semer les flics qui sont à votre poursuite. Vous allez être du côté des bad guys et votre activité principale sera de conduire pour participer à des méfaits en tous genres. Votre terrain de jeu sera un New York recréé pour l’occasion. Divisée en différents secteurs (Manhattan, le Bronx, le Queens, Harlem ou encore sa banlieue du New Jersey), la Big Apple que vous allez arpenter ne se veut pas totalement réaliste mais a été modifiée afin de se mettre au service du gameplay. On y trouvera donc beaucoup de raccourcis, avec ces fameuses ruelles étroites, invariablement encombrées de caisses et débris en tous genres. Cette première mission vite ponctuée est également l’occasion de voir que les équipes de Relections Interactive ont conservé certains gimmicks de Driv3r, tels que le déclenchement d’un ralenti cinématographique lorsque votre voiture décolle du sol. Cela nous amène tout naturellement au poster de Bullit, proche d’un autre à la gloire de La fièvre du samedi soir, qui ornent la chambre de votre personnage. Après avoir quitté son lit et être passé par un strip bar, il va de nouveau être contacté via son pager. Très vite, vous allez en effet reprendre du service et devoir accomplir de nouvelles missions pour le compte de vos employeurs. Pour chacune d’entre elles, vous pourrez avoir un aperçu de ce qui vous attend depuis la carte générale du jeu avec un petit briefing adroitement mis en scène. Nous avons ainsi pu assister à une mission simple consistant à ramener une épave dans un garage sans attirer l’attention des forces de l’ordre. Si en elle-même, la mission était banale, elle était surtout prétexte à introduire le système de modification des véhicules. Vous pourrez ainsi intervenir sur différents paramètres grâce à un système d’upgrades très simple. Outre les dommages à réparer ou encore les performances à améliorer, vous pourrez plus ou moins maquiller un véhicule repérer, en le repeignant ou en le rendant inidentifiable. A bord de votre désormais ex-épave devenu un véhicule rutilant, vous pourrez alors embrayer sur la mission suivante consistant à se faire flasher à plus de 60 miles/h (environ 100 km/h) par une série de radars. Si cela vous donne un petit aperçu du contenu du jeu, sachez qu’il ne comprendra que très peu de missions à pieds ponctuées de séquences de tirs, un des gros défauts de Driv3r. Au rayon technique, d’après les développeurs, aucun temps de chargement ne sera perceptible dans le jeu une fois que vous l’aurez lancé alors que l’éclairage et l’ombrage évolueront en temps réel au cours de vos parties.

 

            

 

Outre les 35 missions imposées par l’histoire principale, il vous sera possible à tout moment de gagner de l’argent via des missions secondaires. Ce capital vous servira bien évidemment à acquérir de nouveaux véhicules (sans limite de quantité) et à transformer vos bolides. Ces quêtes annexes seront composées de poursuites, de courses sur circuit, d’épreuves de destruction derby mais vous devrez aussi parfois voler un véhicule particulier ou encore exécuter un contrat. Les épreuves automobiles de ces mini-jeux constitueront d’ailleurs la partie multijoueur (uniquement en ligne) de Driver : Parallel Lines. Si le jeu qui nous a été présenté n’en était encore qu’à une version pré-alpha, il est difficile de se faire une idée véritable de sa tenue finale. Toutefois, le représentant de Reflections Interactive nous a clairement indiqué que toutes les critiques des joueurs à propos de l’épisode précédent avaient été entendues et que les équipes avaient non seulement tenu à corriger tous les bugs mais s’étaient également attelées à développer de nouvelles technologies. Le jeu étant prévu pour le début de l’année prochaine, ils ont encore le temps pour nous concocter un jeu aussi cool que son héros.





Rodolphe Donain

le jeudi 3 novembre 2005
18:30




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Driver : Parallel Lines

Jeu : Action/Course
Editeur : Atari
Développeur : Ubisoft Reflections
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