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La bataille entre Oculus VR et ZeniMax Media Inc. pour le contrôle de la réalité virtuelle continue de plus belle, surtout après les attaques de la semaine dernière relatées avec style par notre Birba national. Il semblerait autrement qu'Oculus VR n'ait pas l'intention de se laisser faire. Forcément, avec les 2 milliards de dollars empochés par Mark Zuckerberg et Facebook, Palmer Luckey, le PDG d'Oculus VR, ne peut se permettre de laisser les premiers venus lui piquer son trésor. Aujourd'hui, on a donc pu observer un employé de la société de réalité virtuelle se fendre d'un long communiqué dans lequel il explique que les accusations de ZeniMax sont infondées. En effet, la société-mère de Bethesda et d'id Software avait accusé Palmer Luckey d'avoir acquis des technologies appartenant à ZeniMax Media Inc. lors du recrutement du pionnier des FPS : John Carmack.
Forcément, depuis que le pactole est passé de quelques centaines de millions de dollars à plusieurs milliards de dollars, l'enjeu a pris du poids, et Zenimax compte bien obtenir sa part du gâteau. Voici la réponse élaborée par les juristes de chez Oculus VR :
Nous sommes déçus, mais pas surpris par la réaction de ZeniMax, et nous allons prouver que les accusations sont toutes infondées.
Le communiqué répond ensuite à chaque litige évoqué :
Il n'y a pas une ligne de code, ou une technologie appartenant à ZeniMax Media Inc. dans les produits Oculus VR.
John Carmack n'a volé aucune propriété intellectuelle à ZeniMax Media Inc.
Zenimax Media Inc. à mal exprimé les termes de l'accord de confidentialité signé par Palmer Luckey.
L'une des raisons qui ont poussé John Carmack a quitter ZeniMax Media Inc. en août 2013 était que la société ne voulait pas le laisser travailler sur la réalité virtuelle, elle a d'ailleurs arrêté tous ses investissements en la matière.
ZeniMax Media Inc. a annulé la compatibilité VR pour Doom 3 BFG lorsque Oculus VR a refusé la demande de ZeniMax Media Inc. qui voulait obtenir en contrepartie une participation non-diluable dans la société Oculus VR.
ZeniMax Media Inc. n'a jamais porté painte contre Oculus VR pour utilisation frauduleuse de ses franchises ou technologies, ce n'est qu'après l'annonce du rachat par Facebook que ZeniMax Media Inc. a porté plainte via ses avocats.
Alors que le code source du kit de développement de l'Oculus Rift soit disponible en ligne, ZeniMax Media Inc. n'a jamais pu identifier d'extraits volés.
Bref, beaucoup de bruit pour pas grand-chose pour l'instant ; d'ailleurs, on imagine mal ZeniMax Media Inc. partir à l'assaut de l'armée d'avocats de Facebook, mais il s'agit là d'un signe fort quant au potentiel de la technologie qui attire déjà les convoitises.
@d_greffet 
@damiengreffet/ 
