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2008 : le Top 5 des rédacs

2008 : le Top 5 des rédacs

Voici une autre coutume que nous sommes fiers de perpétrer ici chez JeuxActu. Après notre palmarès des meilleurs jeux de l’année 2008, c'est maintenant au tour de nos confrères et amis de la presse du jeu vidéo de nous faire part de leur bilan, toujours aussi palpitant. Comme à l'accoutumée, on retrouve les grands habitués de l'exercice tels que Julien Chièze, Sébastien Magne ou bien encore Olivier Gruère, les premiers à dégainer quand il s’agit de nous parler de leurs coups de cœur. D’autres ont laissé leur place, faute de temps, faute de jeux aussi, mais d’anciennes gueules bien connues du milieu font leur grand come-back. On en profite également pour saluer tous ceux qui auraient bien voulu participer à ce rendez-vous annuel, mais qui sont toujours contraints de regarder ce Top 5 de loin…


– JULIEN CHIEZE – Gameblog.fr / NRJ Paris / TéléCâbleSat Hebdo

 

Amis gamers, nous vivons une époque formidable. Et pourtant nous n'avons encore rien vu. Qu'importe, ce média réinvente constamment sa caméra et en 2008 il nous aura une fois de plus emmenés loin. Combien de titres marquants ? Des dizaines assurément. D’ailleurs mon top n’a pas d’ordre précis, et il est bien dommage de se contenter de cinq titres. J’aurai aimé parler de l’expérience inouïe qu’est Braid par exemple. Ainsi impossible de jouer les blasés tant la qualité générale semble avoir grimpé d'un cran. La technique s'estompe enfin pour laisser le champ libre à l'immersion, au message, au vécu numérique. Nous n'avons encore rien vu... et pourtant, oui, en 2008, il y avait déjà tant à voir. Un grand cru définitivement. Bonnes fêtes à tous, je vous aime d'amour et d'eau fraîche, tout comme cette tradition du bilan annuel qui, en décembre, me permet depuis des années maintenant, de vous faire un p’tit coucou, à vous, lecteurs de JeuxActu ! A très vite en 2009…

 

 

1/ Lost Odyssey (X360)

 

A mes yeux, l'expérience narrative de 2008 aura été signée par le duo Sakaguchi/Uematsu. Une histoire de héros millénaire, immortel. Une histoire enfin mature, perdue dans l'océan des RPG japoniaisants. Des passages écrits à la pureté et à la force d'évocation uniques. Alors oui, certains systèmes de jeu restent antiques, mais par sa force, ses émotions vraies et son ambiance nostalgique juste, Lost Odyssey s'impose comme le meilleur jeu de rôle japonais de l'année et l'un des tous meilleurs J-RPG des cinq dernières années. C'est dit.

 

 

 

 

2/ Dead Space (X360, PS3)

 

Alien, Sunshine, Event Horizon, Resident Evil 4, Final Fantasy X, Silent Hill, BioShock, Dead Space grignote à tous les rateliers. Il croque. Il déchiquette. Dead Space ne cultive aucune réelle originalité, mais son efficacité n'en est que plus redoutable. Des passages dans l'espace immersifs, une violence inouïe, une réalisation cosmique, et dans toute cette férocité... Un jeu de caractère, un jeu qui marque. Le jeu d'action de l'année.

 

 

 

 

 

3/ Mirror's Edge (PS3, X360)

 

Je vais être très clair, Mirror's Edge est l'archétype du grand jeu à petite fin. Imparfait, trop court, par moment répétitif, Mirror's Edge est aussi la bouffée d'air frais que de nombreux gamers attendaient en cette fin d'année. Des sensations uniques pour un titre résolument vertigineux, à la fois pour son esthétique stylisée, que pour ses moments de bravoure à vivre de manière subjective. Comme jamais...

 

 

 

 

                               

4/ Professeur Layton et l'Etrange Village (DS)

 

Prenez les mini-jeux du Professeur Kawashima, ajoutez-y des centaines d'épreuves bien tordues et agrémentez le tout d'une réalisation soignée, sans oublier une vraie histoire, et vous obtiendrez un titre élégant et envoûtant capable de faire l'unanimité aussi bien chez les casuals que les gamers. Le jeu de la DS !

 

 

 

 

 

5/ Metal Gear Solid 4 : Guns of the Patriots (PS3)

 

Aventure boursouflée, jeu tranché en deux, film numérique non assumé... oui, Metal Gear Solid 4 est gorgé de défauts. Mais il représente aussi la conclusion de l'une des plus grandes saga de l'Histoire du jeu vidéo. En cela, par les clefs qu'il offre, par les réactions qu'il pourra produire chez les joueurs, je le maintiens, Metal Gear Solid 4 s'impose comme un monument du jeu vidéo moderne. Plus en tant qu'œuvre, qu'en tant que jeu. Nouvelle preuve qu'il n'est pas obligatoire d'être parfait pour être marquant ! Le jeu qui ne pourra laisser indifférent...

 

 

 

 

COUP DE GUEULE

La presse jeu vidéo doit mûrir !

 

Oui, en cette fin 2008, j'adresse un vrai, un franc coup de gueule à une partie de la presse jeu vidéo française. A nombre de journalistes résolument blasés j'aimerai demander : qu'avez-vous fait de votre capacité d'émerveillement ? A une époque où le média jeu vidéo s'ouvre, mêlant casual et expériences d'ampleur, je m'étonne de voir régner le culte du "test contrôle technique" ! On teste des voitures, des appareils hifi, mais teste-t-on un film, un livre, un jeu vidéo ? Quand il s'agit de création, de narration, n'est-il pas plus juste de juger "l'expérience" plutôt que de remplir une check-list ? Le propos n'est pas de glorifier à l'emporte pièce, bien au contraire. Juste de ne pas oublier ce qui constitue l'essence même du jeu vidéo à savoir la sensation, le ressenti, ce que j'appelle : le voyage ! A titre d'exemple, au cinéma, les travellings n'ont jamais fait la force d'une oeuvre. Enfin, et cela est lié, j'aimerai aussi demander à nombre de journalistes de jeu vidéo où est passé leur capacité d'analyse, d'indignation ? Pourquoi sont-ils si rares ceux qui soulignent les amalgames fait entre jeu vidéo et violence en 2008 ? Pourquoi ne jamais "oser" s'exprimer ? Pourquoi ne pas jouer la solidarité et ne pas tous ensemble faire progresser la perception du média qui nous passionne ? En 2009 chacun devra se poser une question : le jeu vidéo évolue... il est temps que la critique de ce média mûrisse et considère son métier comme plus étoffée qu'une grande AFP du jeu vidéo. Le jeu vidéo mérite mieux. Merci pour lui.

 

 

COUP DE CŒUR

Le travail sur l'immersion

 

Du souffle de Faith dans Mirror's Edge, en passant par les larmes de Kaim dans Lost Odyssey, à l'inimitable ambiance de Braid, ou les tombeaux poussiéreux de Tomb Raider en 2008, l'immersion numérique aura franchi une nouvelle étape ! Quelle force d'évasion, quelle maîtrise artistique reléguant loin les prouesses techniques. Il est temps de lâcher prise et d'observer, de s'oublier, de voyager. Aujourd'hui, c'est un constat clair, le "spectacle" se vit manette en mains, immergé par le son, par le visuel, avec ce frisson supplémentaire qu'est l'interactivité. Entre Indiana Jones au cinéma et Lara sur ma console, cette année, il n'y a pas eu photo. Les temps changent.

 

 


 

 

– Mathieu Micout – Journaliste free-lance (ex-Gameweb.fr)

 

 

Chaque année paraît plus faste en jeux vidéo que la précédente et 2008 ne fait pas exception à la règle. Le déferlement a bien eu lieu et les titres de qualité se sont bousculés au portillon. Et j’ai essayé d’en profiter tant que possible, mais la problématique principale, le manque de temps, est revenu me narguer sans pitié, comme si je devais rester dans un état de frustration permanent. C’est peut-être finalement le petit grain de sel amer qui fait que l’on ne s’ennuie jamais et que l’on reprend les manettes avec toujours autant de plaisir. Et que l’on guette les nouvelles sorties de jeux en téléchargement. Car après l’avènement des jeux casuals en 2007, s’il y a bien quelque chose à retenir de cette année 2008, c’est bien celui des jeux dématérialisés, avec des catalogues toujours plus nombreux et de qualité. Il y a Braid et World of Goo bien sûr, les deux fers de lance de ce nouveau mode de distribution, mais ce sont deux magnifiques arbres qui cachent une déjà bien belle forêt. L’avenir est là et tant mieux si cela permet de baisser les coûts de distribution et surtout d’ouvrir la porte à des titres indépendants et originaux qui n’auraient pas eu la chance de voir le jour autrement. Avant d’égrener mon Top 5 subjectif et égocentrique, je citerais les autres titres qui m’ont fait vibrer en 2008 car une année de jeux vidéo ne se résume heureusement pas à cinq jeux, ça serait triste. J’ai donc pris un pied bien violent avec Gears of War 2 et ses modes solo ou multi dantesques, un très grand spectacle inratable en cette fin d’année. Tout comme avec mon chouchou du moment, World of Goo, casse-tête savoureux et addictif, que je préfère même à Braid, pourtant tout aussi obligatoire à jouer. Mention spéciale aussi à Portal Still Alive qui m’a offert trois heures de jeux supplémentaires, c’est peu, mais précieux. Autre titre majeur qui marque une nouvelle évolution du média jeu vidéo, LittleBigPlanet, parfois décrié de façon assez incompréhensible, alors qu’il regorge de qualités rares, comme celui de fédérer 4 joueurs ou non-joueurs devant une télé, avec un plaisir toujours renouvelé. On peut en dire tout autant de Mario Kart Wii, qui se sert, lui, de son volant, pour nous convaincre que cette série est toujours un must à pratiquer. Et quand il s’agit de faire la course plus sérieusement, c’est Race Driver : GRID qui m’a séduit cette année. Il faut que je conclue avant d’être trop long, alors je n’oublierai pas de citer les Valkyria Chronicles, Persona 3, Ninja Gaiden II et Mirror's Edge qui ont su m’attirer dans leur filet, alors que je me suis même mis à jouer à la PSP avec God of War : Chains of Olympus et Patapon. Comme quoi, tout arrive. Enfin, ma dernière découverte se trouve du côté de l’iPhone/iPod Touch, avec des jeux loin d’être anecdotiques et qui tiennent bien la comparaison avec ceux des consoles portables. Avis aux rédactions, les jeux iPhone ont maintenant leur place dans vos rubriques tests !

 

 

1/ Grand Theft Auto IV (X360)

 

Que dire qui n’a pas déjà été dit sur le meilleur jeu de l’année sans aucune contestation possible (non, non, aucune) ? Que la ville de Liberty City est incroyable de réalisme et de possibilités, que les dialogues sont sans équivalents ailleurs, que le scénario nous oblige à nous interroger sur le bien et le mal de nos actions, que l’action est intense et que certaines scènes comme l’attaque de la banque (très Heat) sont d’ores et déjà cultissime ? Oui, on peut dire tout ça, mais je me contenterai juste de rallumer ma console pour monter dans un taxi, me faire conduire à l’autre bout de la ville et observer les habitants vivre leur vie, tout en écoutant mon chauffeur me raconter sa vie sexuelle, avec la radio Electrochoc en fond sonore évidemment. Le jeu vidéo, pour moi, c’est avant tout du ressenti, et des moments comme ça, ça ne s’oublie pas. Et même si ma préférence va toujours à GTA San Andreas, aboutissement du GTA ancienne génération, je n’ai aucun doute sur l’excellence des prochains épisodes qui ne manqueront pas d’arriver tôt ou surtout tard. Vivement l’extension The Lost and Damned ! GTA forever, the best game ever.

 

 

2/ Rock Band 1 et 2 (X360)

 

Exit Guitar Hero, Harmonix continue sa route avec Rock Band et ce sont les deux premiers épisodes qui nous arrivent en Europe en moins de 6 mois, et avec eux la découverte du vrai jeu musical en groupe, tel qu’on l’a toujours rêvé. Une expérience toujours aussi forte à la guitare/basse, un nouveau délire bien différent, plus exigeant mais bien puissant à la batterie, un micro qui permet de s’époumoner sur autre chose que de la popette gentillette, et on obtient le mélange qui tue, pour peu que les 4 joueurs réunis soient suffisamment motivés et entraînés. En compilant les deux titres et en récupérant les chansons gratuites, on arrive tout de même à un catalogue de 170 morceaux ! Démentiel, même si la qualité des instruments laisse parfois à désirer et qu’on trouve un peu trop de rock américain à mon goût, et pas assez de musiques british, quand même plus innovantes en général. Déjà qu’à la base, je ne suis pas trop rock, mais plutôt électro… Vivement DJ Hero, s’il existe vraiment, tiens... ;)

 

 

3/ Dead Space (X360)

 

Voici bien la grosse production qui a réussi à surprendre quasi tout le monde cette année. Comme quoi, les studios internes d’Electronic Arts sont capables de réaliser de grandes choses quand on leur en donne la possibilité. Cela faisait bien longtemps que l’on n’avait pas ressenti une véritable angoisse de survival horror, et c’est finalement aux Américains que l’on doit ce retour en grâce, la plupart des studios Japonais étant à la rue ces derniers temps, ce n’est un secret pour personne. Mais plus que son ambiance glaciale et sa réalisation super maîtrisée, je retiendrais surtout de Dead Space ces innovations de gameplay en pagaille (ah, les démembrements…), qui additionnées au reste permettent de donner au titre un statut de vrai hit en puissance. Il faudrait juste qu’il se vende bien maintenant, pour encourager EA à continuer à prendre des risques à l’avenir. Autant que les budgets aillent dans des productions ambitieuses, tant qu’à faire…

 

 

4/ WipEout HD (PSN)

 

Ah, enfin, mon WipEout chéri des années 90 est de retour. Après avoir essoré le premier, le 2097, le 3, le 64 et le Fusion (ainsi que le surpuissant F-Zero GX, mais ce n’est pas le sujet), il me tardait de retrouver cette légende enfin sur la TV en qualité Full HD. Car rien à faire, aussi sympas soit-il, je n’ai pas réussi à accrocher aux épisodes PSP, avec cette prise en main peu confortable pour un jeu de course aussi précis. La présence de circuits remixés de Pure et Pulse ne me pose donc aucun souci dans ce WipEout HD explosif, qui fait ressurgir les sensations fortes et oubliées de vitesse et de glissade optimisée aux aérofreins. Huit circuits de plaisir à mémoriser et à refaire sans cesse, c’est peu, mais compte tenu du prix et de la qualité de la réalisation, il est interdit de se plaindre. Et on croise les doigts pour que de nouveaux circuits arrivent au plus vite. Inratable, d’autant qu’il n’est proposé qu’à 15 € en téléchargement jusqu’au 8 janvier ! Dégainez vite votre carte bleue, là tout de suite, immédiatement…

 

 

5/ Advance Wars : Dark Conflict (DS)

 

Je termine mon Top 5 avec un coup de cœur, un jeu DS sorti en tout début d’année et que peu ont cité, je le fais donc à leur place. Fan absolu depuis le premier volet de la série sur GBA, je me suis délecté de ce nouveau volet qui a su innover par petites touches, suffisamment pour replonger des dizaines d’heures durant, à élaborer les stratégies les plus fines et subtiles, tranquillement, n’importe où, le monde extérieur s’effaçant tout à coup. Et en multi, c’est encore meilleur, d’autant que l’on peut y jouer en ligne maintenant. Un bon candidat au jeu unique à emporter sur une île déserte (enfin avec l’électricité quand même), Advance Wars étant certainement le seul jeu que je pourrais pratiquer tous les jours pendant des années, sans me lasser. Oui ça existe, et je souhaite à chacun d’en avoir un du même acabit. Paraît que pour beaucoup, ce jeu s’appelle World of Warcraft… Jamais essayé, c’est bien ?

 

 

COUP DE GUEULE

les anti-casuals

 

Dans un milieu où ce sont les gamers qui ont logiquement la parole et qui tentent de l’imposer à tous, rien de plus normal que d’entendre à longueur d’écrans que les jeux casual c’est pourri, ça encombre, ça pollue et ça donne le cancer. En même temps, comment les fans de FPS, RTS, RPG et autres styles de jeux à trois lettres (dont je fais partie bien sûr) pourraient aimer "Ma vie, mon poney", "Entraînement ultra cérébral mais pas trop dur quand même", "Léo passion bricolage" ou "Jouons au bébé avant d’être grand pour en faire un" ? Il y a un décalage c’est certain. Mais un décalage salutaire et nécessaire. Car ce n’est pas en s’enfermant dans ses carcans que le jeu vidéo évoluera et deviendra le loisir n°1 de demain. Car quoi qu’on en dise, les jeux destinés au grand public, malgré leur qualité souvent proche du néant, représentent une étape majeure dans l’histoire du jeu vidéo, celle qui vient de faire entrer notre passion dans l’âge adulte, celui du monde global, où le jeu vidéo n’est ignoré de personne et apprécié par bientôt tout le monde. On ne lutte pas contre le marché de masse, on s’y intègre ou on vit à côté. Il faudra bien tirer un trait une bonne fois pour toute sur cette période où le jeu vidéo ne s’adressait qu'à des initiés cultivant précieusement leur passion et leur savoir, tout en cherchant pourtant à évangéliser leur entourage. Car oui, ça y est, les parents, les petites sœurs et les grands-mères jouent aussi maintenant. On ne va quand même pas s’en plaindre. Et peu importe à quoi ils jouent, du moment que ce média tend vers toujours plus de reconnaissance. Les jeux de gamers auront toujours leur place et continueront toujours à s’étendre et à grandir, soyez-en sûrs. Ceux qui se définissent comme les "vrais joueurs" voient leur proportion diminuer dans la globalité du marché, mais ils sont malgré tout toujours plus nombreux, ralliant à eux sans cesse de nouveaux adeptes. Alors que chacun se réjouisse de voir arriver une gamme de jeux toujours plus large, il n’y a pas de guerre à mener ici, juste une nouvelle tolérance à développer. Bon jeu à tous !



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